Le président béninois, Patrice Talon, a assuré lundi à Abidjan qu’il "n’était pas en guerre" contre son prédécesseur Yayi Boni, estimant qu’il y avait "des intrigues de la compétition politique" entre eux, à l’issue d’une rencontre avec le chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara et son homologue togolais Faure Gnassingbé.
"On n’était pas en guerre" il y a eu "des intrigues de la compétition politique", a dit M. Talon, ajoutant que "tout cela est derrière", après un échange de plus de deux heures entre lui, M. Yayi et les présidents Ouattara et Faure Gnassingbé, à la résidence du chef de l’Etat ivoirien.
L’ex-président Yayi Boni avait accusé l'homme d'affaires Patrice Talon d'avoir voulu le faire empoisonner avec l'aide de la nièce de l'ancien chef d'Etat. "Je n’ai fait l’objet d’aucune poursuite (judiciaire) sérieuse", a déclaré l’actuel chef d’Etat béninois.
M. Talon qui a promis garantir "l’unité" et la "paix" dans l’intérêt du Bénin et de la sous-région, a soutenu qu’il donnerait "le meilleur" de lui-même pour permettre "une bonne ambiance" tout en renforçant la construction de la Nation.
"Je vous fais la promesse de tenir mon engagement", a dit Patrice Talon au président ivoirien, avant de saluer son "leadership" et son souci de préserver la démocratie et l’entente dans la sous-région.
"Entre Talon et moi-même, il y avait une complicité (…) une complicité positive. Nous étions des amis et nous demeurons des amis dans l’intérêt du Bénin et la sous-région", a affirmé Yayi Boni, souhaitant qu’il réussisse son mandat.
M. Yayi Boni a félicité son successeur pour sa "brillante élection", invitant M. Talon (élu au second tour de la présidentielle avec 65,39% des voix) à "engager les réformes en concertation avec le peuple béninois".
Après son investiture, Patrice Talon a abrogé près d’une vingtaine de décrets signés par Yayi Boni à la fin de son mandat. L’homme d’affaires avait promis lors de la campagne électorale, une "rupture" d’avec la gouvernance de son prédécesseur.
Cette rencontre intervient dans le cadre du Conseil de l’entente, une organisation de coopération sous régionale d'Afrique de l'Ouest créée en mai 1959, qui regroupe le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Niger et le Togo.
PAL
"On n’était pas en guerre" il y a eu "des intrigues de la compétition politique", a dit M. Talon, ajoutant que "tout cela est derrière", après un échange de plus de deux heures entre lui, M. Yayi et les présidents Ouattara et Faure Gnassingbé, à la résidence du chef de l’Etat ivoirien.
L’ex-président Yayi Boni avait accusé l'homme d'affaires Patrice Talon d'avoir voulu le faire empoisonner avec l'aide de la nièce de l'ancien chef d'Etat. "Je n’ai fait l’objet d’aucune poursuite (judiciaire) sérieuse", a déclaré l’actuel chef d’Etat béninois.
M. Talon qui a promis garantir "l’unité" et la "paix" dans l’intérêt du Bénin et de la sous-région, a soutenu qu’il donnerait "le meilleur" de lui-même pour permettre "une bonne ambiance" tout en renforçant la construction de la Nation.
"Je vous fais la promesse de tenir mon engagement", a dit Patrice Talon au président ivoirien, avant de saluer son "leadership" et son souci de préserver la démocratie et l’entente dans la sous-région.
"Entre Talon et moi-même, il y avait une complicité (…) une complicité positive. Nous étions des amis et nous demeurons des amis dans l’intérêt du Bénin et la sous-région", a affirmé Yayi Boni, souhaitant qu’il réussisse son mandat.
M. Yayi Boni a félicité son successeur pour sa "brillante élection", invitant M. Talon (élu au second tour de la présidentielle avec 65,39% des voix) à "engager les réformes en concertation avec le peuple béninois".
Après son investiture, Patrice Talon a abrogé près d’une vingtaine de décrets signés par Yayi Boni à la fin de son mandat. L’homme d’affaires avait promis lors de la campagne électorale, une "rupture" d’avec la gouvernance de son prédécesseur.
Cette rencontre intervient dans le cadre du Conseil de l’entente, une organisation de coopération sous régionale d'Afrique de l'Ouest créée en mai 1959, qui regroupe le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Niger et le Togo.
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