Abidjan - Le groupe ivoirien Magic System s’attachera à préserver "l’héritage" du roi de la rumba congolaise Papa Wemba, décédé à Abidjan sur la scène d’un festival organisé par son leader Salif Traoré, dit A’Salfo, a confié lundi ce dernier à l’AFP.
Papa Wemba, 66 ans, légende de la musique congolaise, est décédé dans la nuit de samedi à dimanche après un malaise survenu sur scène à Abidjan où il participait au Festival des musiques urbaines d’Anoumabo (Femua), dont A’Salfo est le promoteur depuis neuf éditions. Anoumabo est le quartier populaire d’Abidjan qui a vu naître Magic System, groupe star de la musique ivoirienne.
Pour A’Salfo, "Papa Wemba" lègue un "héritage" qu’il appartient au groupe "de ne pas trahir". "Cette mort si on la prend pas avec philosophie, on risque de se noyer dans
de longs moments de tristesse et de douleurs", a poursuivi l’artiste, affirmant "vouloir relativiser pour être en paix avec moi et avec la mémoire du défunt".
"Mourir à Anoumabo, là ou est né Magic System. C’est des choses fortes (...) quand on fait le découpage philosophique, on peut dire qu’il (Papa Wemba) nous a rendus hommage, il nous a honorés", a-t-il ajouté, habillé dans une chemise blanche, la mine défaite.
L’organisation du programme des obsèques se déroule "bien" et mobilise tout le gouvernement et le président ivoiriens, Alassane Ouattara. La nation ivoirienne toute entière va lui rendre hommage "mercredi" au palais de la culture d’Abidjan, car "nous souhaitons que la dépouille mortelle de Papa Wemba soit à Kinshasa, avant le week end".
"Nous allons l’enterrer avec dignité" a promis A’Salfo, soulignant que le gouvernement ivoirien était en train de s’activer pour qu’"une grande délégation puisse accompagner la dépouille en RDC". "Nous y serons pour dire au revoir au grand +M’Zé+ (le chef en lingala, la
langue nationale la plus parlée dans le pays de Papa Wemba)", a-t-il conclu.
ck/dab
Papa Wemba, 66 ans, légende de la musique congolaise, est décédé dans la nuit de samedi à dimanche après un malaise survenu sur scène à Abidjan où il participait au Festival des musiques urbaines d’Anoumabo (Femua), dont A’Salfo est le promoteur depuis neuf éditions. Anoumabo est le quartier populaire d’Abidjan qui a vu naître Magic System, groupe star de la musique ivoirienne.
Pour A’Salfo, "Papa Wemba" lègue un "héritage" qu’il appartient au groupe "de ne pas trahir". "Cette mort si on la prend pas avec philosophie, on risque de se noyer dans
de longs moments de tristesse et de douleurs", a poursuivi l’artiste, affirmant "vouloir relativiser pour être en paix avec moi et avec la mémoire du défunt".
"Mourir à Anoumabo, là ou est né Magic System. C’est des choses fortes (...) quand on fait le découpage philosophique, on peut dire qu’il (Papa Wemba) nous a rendus hommage, il nous a honorés", a-t-il ajouté, habillé dans une chemise blanche, la mine défaite.
L’organisation du programme des obsèques se déroule "bien" et mobilise tout le gouvernement et le président ivoiriens, Alassane Ouattara. La nation ivoirienne toute entière va lui rendre hommage "mercredi" au palais de la culture d’Abidjan, car "nous souhaitons que la dépouille mortelle de Papa Wemba soit à Kinshasa, avant le week end".
"Nous allons l’enterrer avec dignité" a promis A’Salfo, soulignant que le gouvernement ivoirien était en train de s’activer pour qu’"une grande délégation puisse accompagner la dépouille en RDC". "Nous y serons pour dire au revoir au grand +M’Zé+ (le chef en lingala, la
langue nationale la plus parlée dans le pays de Papa Wemba)", a-t-il conclu.
ck/dab