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Abidjan - Les entreprises françaises veulent nouer un partenariat "durable et gagnant-gagnant" en Côte d’Ivoire où la part de marché de l’hexagone a chuté de moitié en une décennie, a annoncé mardi à Abidjan le président de l’organisation patronale française Medef, Pierre Gattaz.
Si la France reste "le premier investisseur en Côte d’Ivoire", sa part de marché y a nettement baissé, passant de 28% à 11% en dix ans, passant derrière le Nigeria, a déclaré M. Gattaz à la tête d’une délégation de 150 chefs d’entreprises, la plus grosse mission depuis 20 ans dans le pays.
"La France doit se réveiller (...) Si on ne fait rien, si on ne bouge pas, si on reste terrorisé en France par la mondialisation, ça va aller de mal en pis", a-t-il poursuivi lors d’une conférence de presse. Pour M. Gattaz, les politiques français ont un rôle "important" à jouer pour soutenir la reconquête du marché, mais "surtout sans arrogance", en restant "humble".
Sur les 150 chefs d’entreprises présents à Abidjan depuis lundi et pour quatre jours, 75% représentent des PME, qui veulent établir avec les PME ivoiriennes un "partenariat dans la durée" qui profite à chacun. "Il ne faut pas être là pour six mois (...) il faut y être pour les dix,
vingt et cinquante prochaines années", a assuré M. Gattaz. "Il faut venir s’installer en Côte d’Ivoire", a répondu le président de la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI, patronat), Jean-Baptiste Kacou Diagou.
"A partir de la Côte d’Ivoire, vous avez une plate-forme qui peut vous permettre de rayonner facilement dans toute l’Afrique de l’ouest", a-t-il affirmé. La Côte d’Ivoire, première puissance économique d’Afrique francophone, dit compter sur les entreprises françaises pour la transformation industrielle de ses produits agricoles.
Selon les chiffres officiels, "640 entreprises françaises sont présentes en Côte d’Ivoire, représentant un tiers du produit intérieur brut". Ces entreprises - dont 160 représentent des grands groupes" français, notamment dans les secteurs de la banque, du BTP ou du transport - emploient "près de 35.000 personnes", contribuent à hauteur de 50% aux recettes de l’Etat en matière d’impôts sur les bénéfices, leurs chiffres d’affaires cumulés représentant environ 30% du PIB du pays, avait déclaré récemment le Premier ministre ivoirien Daniel Kablan Duncan. Quelque 400 PME de droit local ont par ailleurs été créées par des entreprises ou ressortissants français, de même source.
ck/eak/jl/de
Si la France reste "le premier investisseur en Côte d’Ivoire", sa part de marché y a nettement baissé, passant de 28% à 11% en dix ans, passant derrière le Nigeria, a déclaré M. Gattaz à la tête d’une délégation de 150 chefs d’entreprises, la plus grosse mission depuis 20 ans dans le pays.
"La France doit se réveiller (...) Si on ne fait rien, si on ne bouge pas, si on reste terrorisé en France par la mondialisation, ça va aller de mal en pis", a-t-il poursuivi lors d’une conférence de presse. Pour M. Gattaz, les politiques français ont un rôle "important" à jouer pour soutenir la reconquête du marché, mais "surtout sans arrogance", en restant "humble".
Sur les 150 chefs d’entreprises présents à Abidjan depuis lundi et pour quatre jours, 75% représentent des PME, qui veulent établir avec les PME ivoiriennes un "partenariat dans la durée" qui profite à chacun. "Il ne faut pas être là pour six mois (...) il faut y être pour les dix,
vingt et cinquante prochaines années", a assuré M. Gattaz. "Il faut venir s’installer en Côte d’Ivoire", a répondu le président de la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI, patronat), Jean-Baptiste Kacou Diagou.
"A partir de la Côte d’Ivoire, vous avez une plate-forme qui peut vous permettre de rayonner facilement dans toute l’Afrique de l’ouest", a-t-il affirmé. La Côte d’Ivoire, première puissance économique d’Afrique francophone, dit compter sur les entreprises françaises pour la transformation industrielle de ses produits agricoles.
Selon les chiffres officiels, "640 entreprises françaises sont présentes en Côte d’Ivoire, représentant un tiers du produit intérieur brut". Ces entreprises - dont 160 représentent des grands groupes" français, notamment dans les secteurs de la banque, du BTP ou du transport - emploient "près de 35.000 personnes", contribuent à hauteur de 50% aux recettes de l’Etat en matière d’impôts sur les bénéfices, leurs chiffres d’affaires cumulés représentant environ 30% du PIB du pays, avait déclaré récemment le Premier ministre ivoirien Daniel Kablan Duncan. Quelque 400 PME de droit local ont par ailleurs été créées par des entreprises ou ressortissants français, de même source.
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