Bouaké (Côte d'Ivoire) - À l'occasion de la Journée mondiale de lutte contre le paludisme, le Secrétaire général de l'Organisation des nations unies (ONU), Ban Ki-Moon, s'est félicité, lundi, dans un message publié sur le site internet officiel de son institution, des progrès réalisés contre cette maladie et a appelé à redoubler d'efforts pour l'éradiquer.
Selon l'Organisation des nations unies (ONU), en Afrique, le continent le plus touché par le paludisme, le taux de mortalité liée à cette maladie a diminué de deux tiers entre les années 2000 et 2015.
Dans le monde, le nombre de nouveaux cas de paludisme a diminué de 18% depuis 2000. On estime qu'environ six millions de décès dus au paludisme ont été évités entre 2000 et 2015, en partie grâce aux efforts en rapport avec la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD).
« L'augmentation du financement consacré à l'échelle mondiale à la lutte antipaludique a donné des résultats impressionnants. Plus de la moitié de la population africaine est désormais protégée par des
moustiquaires, alors que cette proportion était de moins de 2% en 2000 », a précisé Ban Ki-Moon dans un message publié à l'occasion de cette Journée de lutte contre le paludisme.
Toutefois, précise la note de l'ONU, « le paludisme est encore loin d'être éliminé. L'année dernière, 214 millions de nouveaux cas ont été diagnostiqués et plus de 400.000 décès dus à la maladie ont été enregistrés. Près de 9 cas sur 10 sont diagnostiqués en Afrique ».
Pour Ban Ki-Moon, « le paludisme est un redouble adversaire, rien ne garantit donc que les progrès se poursuivront. L'expérience prouve que si nous baissons la garde, la maladie peut revenir. Les moustiques développent une résistance aux insecticides et les parasites du paludisme peuvent devenir résistants aux médicaments », prévient-t-il.
C'est pourquoi, le Secrétaire général de l'ONU a félicité l'Assemblée mondiale de la Santé d'avoir fixé des objectifs ambitieux à atteindre à l'horizon 2030, notamment une réduction d'au moins 90% des cas de paludisme et de la mortalité associée et l'élimination du paludisme dans au moins 35 pays.
« Pour atteindre ces objectifs, il faudra investir beaucoup plus massivement dans la lutte antipaludique. Mais il faudra plus que de l'argent. Il faudra de la volonté politique et du leadership », a-t-il indiqué, demandant à ‘'toutes les parties concernées de redoubler d'efforts pour atteindre d'ici à 2030 les objectifs fixés dans le cadre de la lutte contre cette maladie ».
CK/hs/ls
Selon l'Organisation des nations unies (ONU), en Afrique, le continent le plus touché par le paludisme, le taux de mortalité liée à cette maladie a diminué de deux tiers entre les années 2000 et 2015.
Dans le monde, le nombre de nouveaux cas de paludisme a diminué de 18% depuis 2000. On estime qu'environ six millions de décès dus au paludisme ont été évités entre 2000 et 2015, en partie grâce aux efforts en rapport avec la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD).
« L'augmentation du financement consacré à l'échelle mondiale à la lutte antipaludique a donné des résultats impressionnants. Plus de la moitié de la population africaine est désormais protégée par des
moustiquaires, alors que cette proportion était de moins de 2% en 2000 », a précisé Ban Ki-Moon dans un message publié à l'occasion de cette Journée de lutte contre le paludisme.
Toutefois, précise la note de l'ONU, « le paludisme est encore loin d'être éliminé. L'année dernière, 214 millions de nouveaux cas ont été diagnostiqués et plus de 400.000 décès dus à la maladie ont été enregistrés. Près de 9 cas sur 10 sont diagnostiqués en Afrique ».
Pour Ban Ki-Moon, « le paludisme est un redouble adversaire, rien ne garantit donc que les progrès se poursuivront. L'expérience prouve que si nous baissons la garde, la maladie peut revenir. Les moustiques développent une résistance aux insecticides et les parasites du paludisme peuvent devenir résistants aux médicaments », prévient-t-il.
C'est pourquoi, le Secrétaire général de l'ONU a félicité l'Assemblée mondiale de la Santé d'avoir fixé des objectifs ambitieux à atteindre à l'horizon 2030, notamment une réduction d'au moins 90% des cas de paludisme et de la mortalité associée et l'élimination du paludisme dans au moins 35 pays.
« Pour atteindre ces objectifs, il faudra investir beaucoup plus massivement dans la lutte antipaludique. Mais il faudra plus que de l'argent. Il faudra de la volonté politique et du leadership », a-t-il indiqué, demandant à ‘'toutes les parties concernées de redoubler d'efforts pour atteindre d'ici à 2030 les objectifs fixés dans le cadre de la lutte contre cette maladie ».
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