Me Gbè Gonssan Henri, commissaire de l’Ong Stop la fraude fiscale et la contrefaçon sans frontière en Côte d’Ivoire (SFFCSF-CI) veut combattre le racket. Il propose pour cette lutte contre le racket, les tracasseries routières, la fraude et la contrefaçon, la moralisation de la vie publique. Ces propositions ont été faites au cours d’une conférence de presse que Me Gbè Henri a animée récemment au district d’Abidjan. Il a également invité les autorités ivoiriennes à donner leurs points de vue sur la question car dira-t-il, la Côte d’Ivoire qui se veut un pays émergent à l’horizon 2020 ne peut atteindre cet objectif que si des dispositions sont prises pour réduire les maux. Me Gbè a révélé avoir mis sur pied la Brigade civile des volontaires pour la sauvegarde de l’économie nationale (Bcvsen) composée de 1 500 agents réparties en plusieurs unités. Les volontaires ont pour mission de contribuer à la facilitation du transport des personnes et des marchandises à travers le pays tout en leur évitant les tracasseries routières. Le Substitut du Procureur du tribunal militaire d’Abidjan, le capitaine Kouadio Judicaël a reconnu que le racket mine la société ivoirienne. Il a affirmé que le fléau concerne toutes les couches sociales et qu’il appartient au tribunal militaire de réprimander les forces républicaines pris en flagrant délit de racket. « Nous traitons présentement une vingtaine de dossiers », révèle l’émissaire de Ange Kessi. Quant au ministre Coulibaly Nabizana, Président du conseil d’administration de l’Observatoire de la fluidité du transport (Oft), il a expliqué que c’est pour faciliter la circulation routière que la structure qu’il dirige a été mise sur pied. Par ailleurs Il a reconnu que malgré les avancées , beaucoup reste à faire. Le Colonel Loukou Koffi, représentant le Directeur général des douanes a pour sa part soutenu que pour contrer les fléaux qui minent l’économie, il faut mettre en place des structures telles que le Burida, le tribunal du commerce.
R.K
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