Abidjan - La France va faire passer de 500 à 900 hommes ses effectifs militaires en Côte d’Ivoire, un de ses réservoirs en cas de crise dans la région, a annoncé vendredi le ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian.
"Cet été les Forces françaises en Côte d’Ivoire (FFCI) passeront de 500 à 900 hommes et constitueront la Base opérationnelle avancée de la façade Ouest de l’Afrique", a-t-il dit lors d’une visite aux forces françaises dans la capitale ivoirienne.
Cette augmentation était prévue dans la loi de programmation militaire mais elle intervient dans un contexte de menace terroriste régionale croissante, notamment après l’attentat perpétré en mars sur la plage de Grand Bassam, près d’Abidjan.
La base d’Abidjan constitue ainsi un des "trois réservoirs de troupes françaises" dans le monde avec celles de Djibouti et des Emirats arabes unis", un des trois "points d’entrée dans ces différentes régions", a-t-il ajouté.
Ces troupes peuvent venir en appui de militaires français engagés dans une opération extérieure, comme la force Barkhane au Sahel, ou intervenir sur une nouvelle crise.
Les FFCI ont pris la succession en janvier 2015 de la force Licorne, qui s’est illustrée dans plusieurs crises en Côte d’Ivoire, notamment la "bataille d’Abidjan" après l’élection présidentielle contestée de 2011.
Elles peuvent être envoyées en renfort au Sahel et assurent la logistique de l’opération de Barkhane de même que celle de Sangaris en Centrafrique grâce aux moyens offerts par le port et l’aéroport international d’Abidjan.
Les militaires français forment aussi environ 600 homologues ivoiriens par an. "Après les troubles de 2011, la reconstruction de l’armée ivoirienne est primordiale pour assurer la stabilité et la prospérité du pays", a noté Jean-Yves Le Drian.
vl/lpt
"Cet été les Forces françaises en Côte d’Ivoire (FFCI) passeront de 500 à 900 hommes et constitueront la Base opérationnelle avancée de la façade Ouest de l’Afrique", a-t-il dit lors d’une visite aux forces françaises dans la capitale ivoirienne.
Cette augmentation était prévue dans la loi de programmation militaire mais elle intervient dans un contexte de menace terroriste régionale croissante, notamment après l’attentat perpétré en mars sur la plage de Grand Bassam, près d’Abidjan.
La base d’Abidjan constitue ainsi un des "trois réservoirs de troupes françaises" dans le monde avec celles de Djibouti et des Emirats arabes unis", un des trois "points d’entrée dans ces différentes régions", a-t-il ajouté.
Ces troupes peuvent venir en appui de militaires français engagés dans une opération extérieure, comme la force Barkhane au Sahel, ou intervenir sur une nouvelle crise.
Les FFCI ont pris la succession en janvier 2015 de la force Licorne, qui s’est illustrée dans plusieurs crises en Côte d’Ivoire, notamment la "bataille d’Abidjan" après l’élection présidentielle contestée de 2011.
Elles peuvent être envoyées en renfort au Sahel et assurent la logistique de l’opération de Barkhane de même que celle de Sangaris en Centrafrique grâce aux moyens offerts par le port et l’aéroport international d’Abidjan.
Les militaires français forment aussi environ 600 homologues ivoiriens par an. "Après les troubles de 2011, la reconstruction de l’armée ivoirienne est primordiale pour assurer la stabilité et la prospérité du pays", a noté Jean-Yves Le Drian.
vl/lpt