Le chef du village d’Abobo-Baoulé, Claude Amondji, après concertation avec la notabilité dudit village, a déclaré avoir nommé le ministre Joël N’Guessan conseiller spécial. Il fait partie désormais de la génération Dougbô et de la classe d’âge Agban, a été admis également dans la notabilité.
Il porte désormais le nom Moyo-Topé, qui signifie celui qui en naissant perd ses parents. Par cet acte, le jumelage du village du Ministre Joël N’Guessan Subiakro avec le village d’Abobo-Baoulé a été scellé en présence du chef de Subiakro, Nanan Baba Élisé, par ailleurs, Président de l’association des Chefs Akouè de la Grande Région de Yamoussoukro.
Aussi, Mmes Sagou Elysée, Yapi Bernadette, MM. Koutouan Abraham, Loba Emmanuel intègrent-ils cette même génération. Selon Clotaire Nampé qui s’exprimait au nom de la chefferie, l’intégration de Joël N’Guessan dans cette génération est la preuve que le vivre ensemble n’est pas un vain mot mais une réalité.
Cette annonce a été faite le samedi 30 avril 2016, à l’occasion d’une cérémonie, d’intégration de cinq personnes dans la génération « Dougbô-agban », parrainée par la Grande Chancelière de l’ordre national, le Professeur Henriette Dagri Diabaté qui avait à ses côtés le Premier Ministre Charles Konan Banny, M. Agbaï Félicien, conseiller du Président de la République, et du représentant de Guillaume Soro, Président de l’Assemblée nationale.
Les populations d’Abobo baoulé, fortement mobilisées autour de la chefferie dudit village et les invités, ont pu apprécier la dextérité dans la prestance des différentes classes d’âges.
La Grande Chancelière de l’ordre national, le Professeur Henriette Dagri Diabaté qui a reçu un accueil chaleureux a dit sa joie d’être à cette cérémonie qu’elle a accepté « sans hésiter de parrainer ». Elle en a donné quelques raisons : « D’abord, parce que le Ministre Joël N’GUESSAN et moi-même avons toujours entretenu des rapports de mère à fils, de fils à mère. Il vient de vous le démontrer. Ensuite parce que mon admiration pour cet homme de courage, pour qui l’intérêt général passe avant l’intérêt personnel, est réelle ». Le Prof Henriette Dagri Diabaté a ajouté que, Joël N’guessan, qu’elle qualifie d’ailleurs de « cavalier intrépide », « s’est imposé comme un visage connu de la plupart des Ivoiriens, c’est surtout son action en tant que porte-parole du RDR, aux temps chauds de la vie nationale, qui le révèlera comme un brillant communicateur, un homme de conviction et un battant ».
A la lumière de ces quelques raisons, la grande Chancelière a soutenu que « je ne peux donc qu’être honorée d’avoir été choisie comme marraine par cet homme pétri de courage et d’intelligence. Enfin et surtout, si j’ai accepté de parrainer cette manifestation, c’est parce que j’en connais l’importance, pour l’avoir moi-même vécu ».
L’intégration de Joël N’Guessan de la génération Dougbô et de la classe d’âge Agban est l’expression de la marque de la cohésion sociale et du vivre ensemble. A ce propos, la Grande Chancelière a dit que cette cérémonie n’était pas une simple formalité festive. « Elle situe l’individu dans la collectivité, à travers sa génération. Celui-ci dévient un citoyen à part entière, avec des droits et des devoirs », a-t-elle dit.
Joël N’Guessan a, au nom des cinq personnes qui intègrent cette génération remercié le village d’Abobo-baoulé ainsi que sa chefferie.
Il a rendu un vibrant hommage à sa marraine le Pr Henriette Diabaté : « le peu de culture et de connaissance que j’ai de la sociologie des peuples de Côte d’Ivoire, je le dois à Tantie. Pour ceux qui ne le savent pas, elle est Historienne et Anthropologue. Elle a écrit une encyclopédie dans laquelle vous trouverez tout ce que vous devez savoir sur les peuples de Côte d’Ivoire, leurs origines, leurs alliances culturelles. En parcourant cette encyclopédie, on ne peut que comprendre la nécessité du vivre ensemble. Oui Tantie, tu comprends mieux que quiconque la nécessité du vivre ensemble. Je ne suis donc pas surpris de tes prises de position politique au lendemain de la mort du premier président de la Côte d’Ivoire. Merci Tantie pour la graine du vivre ensemble que tu as semée. Cette graine a fait pousser un grand arbre. Notre mission à nous jeune génération est de faire grandir cet arbre, de l’arroser afin qu’il produise plusieurs autres graines ». Il n’a pas manqué de remercier en plus, « Tonton Banny » qui a dû déprogrammé toutes ses rencontres pour être à ses côtés au moment où il prend l’engagement de devenir « Ebrié Baoulé ou du moins Baoulé Ebrié ». Il a rendu aussi ses hommages à Agbaï Félicien, conseiller du président de la République ainsi qu’à tous ses parents et amis venus le soutenir.
Rappelons que l’on distingue quatre générations chez les Ebriés : Blessoué, Gnando, Dougbo et Tchagba. Chaque génération comprend quatre classes d’âge ce sont les Djehou (aînés), les Dogba (puînés), les Agban (cadets) et les Assoukrou (benjamins). Le cycle complet des quatre générations dure soixante ans. Une génération regroupe tous ceux qui sont nés dans un espace de temps de quinze ans au moins. Les membres de la même génération se considèrent tous comme des frères. Les rapports entre les générations sont institutionnalisés. Cette organisation fait que chez les Ébriés, tous les individus sont égaux en droits et en devoirs et sont chargés de diriger les affaires du village. Ce qui fait de la société Ebrié, une société égalitaire et démocratique.
Il porte désormais le nom Moyo-Topé, qui signifie celui qui en naissant perd ses parents. Par cet acte, le jumelage du village du Ministre Joël N’Guessan Subiakro avec le village d’Abobo-Baoulé a été scellé en présence du chef de Subiakro, Nanan Baba Élisé, par ailleurs, Président de l’association des Chefs Akouè de la Grande Région de Yamoussoukro.
Aussi, Mmes Sagou Elysée, Yapi Bernadette, MM. Koutouan Abraham, Loba Emmanuel intègrent-ils cette même génération. Selon Clotaire Nampé qui s’exprimait au nom de la chefferie, l’intégration de Joël N’Guessan dans cette génération est la preuve que le vivre ensemble n’est pas un vain mot mais une réalité.
Cette annonce a été faite le samedi 30 avril 2016, à l’occasion d’une cérémonie, d’intégration de cinq personnes dans la génération « Dougbô-agban », parrainée par la Grande Chancelière de l’ordre national, le Professeur Henriette Dagri Diabaté qui avait à ses côtés le Premier Ministre Charles Konan Banny, M. Agbaï Félicien, conseiller du Président de la République, et du représentant de Guillaume Soro, Président de l’Assemblée nationale.
Les populations d’Abobo baoulé, fortement mobilisées autour de la chefferie dudit village et les invités, ont pu apprécier la dextérité dans la prestance des différentes classes d’âges.
La Grande Chancelière de l’ordre national, le Professeur Henriette Dagri Diabaté qui a reçu un accueil chaleureux a dit sa joie d’être à cette cérémonie qu’elle a accepté « sans hésiter de parrainer ». Elle en a donné quelques raisons : « D’abord, parce que le Ministre Joël N’GUESSAN et moi-même avons toujours entretenu des rapports de mère à fils, de fils à mère. Il vient de vous le démontrer. Ensuite parce que mon admiration pour cet homme de courage, pour qui l’intérêt général passe avant l’intérêt personnel, est réelle ». Le Prof Henriette Dagri Diabaté a ajouté que, Joël N’guessan, qu’elle qualifie d’ailleurs de « cavalier intrépide », « s’est imposé comme un visage connu de la plupart des Ivoiriens, c’est surtout son action en tant que porte-parole du RDR, aux temps chauds de la vie nationale, qui le révèlera comme un brillant communicateur, un homme de conviction et un battant ».
A la lumière de ces quelques raisons, la grande Chancelière a soutenu que « je ne peux donc qu’être honorée d’avoir été choisie comme marraine par cet homme pétri de courage et d’intelligence. Enfin et surtout, si j’ai accepté de parrainer cette manifestation, c’est parce que j’en connais l’importance, pour l’avoir moi-même vécu ».
L’intégration de Joël N’Guessan de la génération Dougbô et de la classe d’âge Agban est l’expression de la marque de la cohésion sociale et du vivre ensemble. A ce propos, la Grande Chancelière a dit que cette cérémonie n’était pas une simple formalité festive. « Elle situe l’individu dans la collectivité, à travers sa génération. Celui-ci dévient un citoyen à part entière, avec des droits et des devoirs », a-t-elle dit.
Joël N’Guessan a, au nom des cinq personnes qui intègrent cette génération remercié le village d’Abobo-baoulé ainsi que sa chefferie.
Il a rendu un vibrant hommage à sa marraine le Pr Henriette Diabaté : « le peu de culture et de connaissance que j’ai de la sociologie des peuples de Côte d’Ivoire, je le dois à Tantie. Pour ceux qui ne le savent pas, elle est Historienne et Anthropologue. Elle a écrit une encyclopédie dans laquelle vous trouverez tout ce que vous devez savoir sur les peuples de Côte d’Ivoire, leurs origines, leurs alliances culturelles. En parcourant cette encyclopédie, on ne peut que comprendre la nécessité du vivre ensemble. Oui Tantie, tu comprends mieux que quiconque la nécessité du vivre ensemble. Je ne suis donc pas surpris de tes prises de position politique au lendemain de la mort du premier président de la Côte d’Ivoire. Merci Tantie pour la graine du vivre ensemble que tu as semée. Cette graine a fait pousser un grand arbre. Notre mission à nous jeune génération est de faire grandir cet arbre, de l’arroser afin qu’il produise plusieurs autres graines ». Il n’a pas manqué de remercier en plus, « Tonton Banny » qui a dû déprogrammé toutes ses rencontres pour être à ses côtés au moment où il prend l’engagement de devenir « Ebrié Baoulé ou du moins Baoulé Ebrié ». Il a rendu aussi ses hommages à Agbaï Félicien, conseiller du président de la République ainsi qu’à tous ses parents et amis venus le soutenir.
Rappelons que l’on distingue quatre générations chez les Ebriés : Blessoué, Gnando, Dougbo et Tchagba. Chaque génération comprend quatre classes d’âge ce sont les Djehou (aînés), les Dogba (puînés), les Agban (cadets) et les Assoukrou (benjamins). Le cycle complet des quatre générations dure soixante ans. Une génération regroupe tous ceux qui sont nés dans un espace de temps de quinze ans au moins. Les membres de la même génération se considèrent tous comme des frères. Les rapports entre les générations sont institutionnalisés. Cette organisation fait que chez les Ébriés, tous les individus sont égaux en droits et en devoirs et sont chargés de diriger les affaires du village. Ce qui fait de la société Ebrié, une société égalitaire et démocratique.