Les initiateurs du FETHNI (festival des ethnies ivoiriennes) ont procédé hier à l’hôtel palm club au lancement de la première édition de ce grand moment de réflexion sur nos langues. Cette messe hautement culturelle, selon sa commissaire générale Mme Aho Koffi Sonia « a pour objectif principal le repli sur nos valeurs traditionnelles. Et celles-ci n’ont de sens et d’essence que les langues. Et pour le faire et le faire comprendre nous nous appuyons sur plusieurs vecteurs que sont la gastronomie, le vestimentaire, les mets usuels, les éditions qui évoquent les légendes et les syllabaires. L’art culinaire et les objets habituels de chaque ethnie seront au centre des articulations du festival se déroulera en novembre prochain ». Durant deux jours les visiteurs pourront découvrir les nombreuses richesses des langues ivoiriennes. Un volet réflexion porté par l’éminent penseur Pr Sery Bailly ainsi que plusieurs hommes de culture se tiendra en marge de la foire culturelle. Parmi eux, Mme Drehi Mikal membre du comité d’organisation et initiatrice de l’ONG Sapomivi (Savoir Pour Mieux Vivre), « l’essentiel d’une enfance doit s’appuyer les langues. Les recherches nous apprennent que nous possédons une soixantaine de langues, d’autres avancent le nombre de 100 vu que les recherches se poursuivent. Mais au-delà de tout, l’enfant doit apprendre au moins cinq langues. La richesse de ce pays, ajoute-t-elle c’est justement la diversité des langues. Nous devons donc puiser énormément dans ces langues pour nous enrichir et former une nation forte voulue par tous ».
Pour le ministère de la culture qui était représenté par le conseiller technique M. Tougbo Koffi, le projet éveilleur de consciences est si important que l’on devrait lui accorder tout le soutien. Il a d’autant plus donné l‘assurance d’être de ceux qui militeront pour un appui nécessaire de son département pour plus de visibilité de cet évènement. Même souhait pour l’Unesco dont le représentant pays, M. Ydo Yao s’est dit totalement disposé à accompagner un tel projet, terreau même de transmission des valeurs que prône cette organisation internationale.
Notons qu’au cours de cette cérémonie de lancement se sont produits plusieurs groupes artistiques dont la troupe AANINKA qui a gratifié le public d’une carte postale chorégraphique de la Côte d’Ivoire. Rendez-vous est donc pour le mois de novembre pour la première édition du Fethni qui se tiendra dans les jardins d’une grande école à Marcory.
Pour le ministère de la culture qui était représenté par le conseiller technique M. Tougbo Koffi, le projet éveilleur de consciences est si important que l’on devrait lui accorder tout le soutien. Il a d’autant plus donné l‘assurance d’être de ceux qui militeront pour un appui nécessaire de son département pour plus de visibilité de cet évènement. Même souhait pour l’Unesco dont le représentant pays, M. Ydo Yao s’est dit totalement disposé à accompagner un tel projet, terreau même de transmission des valeurs que prône cette organisation internationale.
Notons qu’au cours de cette cérémonie de lancement se sont produits plusieurs groupes artistiques dont la troupe AANINKA qui a gratifié le public d’une carte postale chorégraphique de la Côte d’Ivoire. Rendez-vous est donc pour le mois de novembre pour la première édition du Fethni qui se tiendra dans les jardins d’une grande école à Marcory.