Kinshasa (RD Congo) - L’artiste-musicien congolais, Jules Shungu Wembadio, alias Papa Wemba, décédé le 24 avril dernier à Abidjan en Côte d’Ivoire, a été inhumé mercredi en milieu d’après-midi à la Nécropole Ciel et terre dans la commune de la Nsele à Kinshasa (Est de la ville).
Peu avant l’inhumation, une messe a été célébrée en la cathédrale Notre Dame du Congo, dans la commune de Lingwala, par le cardinal Laurent Monsengwo Pasinya. Les autorités politiques et militaires du pays, les membres de famille, les artistes et sapeurs de la RDC et ceux venus de l’étranger ont assisté à la cérémonie.
Une foule des fans avait envahi tôt le matin les abords de la cathédrale pour accompagner le corps de celui qu’ils appelaient affectueusement « chef du village Molokai, Kuru Yaka, Ekumanyi, Bokul, Kabala dia kuba, maître d’école, mwalimu ».
Mgr Monsengwo a indiqué que Papa Wemba a donné la pleine mesure de ce qu’une vie et les qualités humaines d’une personne peuvent apporter à une nation, à un continent et au monde.
Le président de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO), Mgr Nicolas Djomo, a noté que les musiciens, toutes tendances confondues, voient en l’illustre disparu un maître d’école, qui a initié la jeunesse à aimer la musique et à faire la bonne musique, soulignant que toute l’Afrique le reconnaît et lui témoigne admiration.
« Ses mélodies riches et variées n’ont cessé de véhiculer le message d’amour, de paix, de réconciliation et d’unité », a souligné Mgr Djomo qui a reconnu qu’en 66 ans d’existence, Papa Wemba a « déployé les talents reçus du Seigneur, il les a fructifiés et les a mis au service de Dieu ».
A plusieurs reprises, a-t-il relevé, l’artiste-musicien décédé a prêté sa voix à l’Eglise pour transmettre la bonne nouvelle de la réconciliation, de la justice et de la paix à l’Afrique et au monde entier, rappelant sa contribution remarquable à Rome en 2012 à l’occasion du synode sur la paix et la réconciliation en Afrique.
Le gouverneur de la ville de Kinshasa, André Kimbuta Yango, a reconnu en Papa Wemba « un des pionniers de cette vaillante génération d’artistes qui a pris le relais de Tabu Ley, de Franco Luambo, de la même façon que le mémorable Kallé Jeef a emboîté le pas à Wendo Kolosoy et Lucie Eyenga ».
KIT/cat
Peu avant l’inhumation, une messe a été célébrée en la cathédrale Notre Dame du Congo, dans la commune de Lingwala, par le cardinal Laurent Monsengwo Pasinya. Les autorités politiques et militaires du pays, les membres de famille, les artistes et sapeurs de la RDC et ceux venus de l’étranger ont assisté à la cérémonie.
Une foule des fans avait envahi tôt le matin les abords de la cathédrale pour accompagner le corps de celui qu’ils appelaient affectueusement « chef du village Molokai, Kuru Yaka, Ekumanyi, Bokul, Kabala dia kuba, maître d’école, mwalimu ».
Mgr Monsengwo a indiqué que Papa Wemba a donné la pleine mesure de ce qu’une vie et les qualités humaines d’une personne peuvent apporter à une nation, à un continent et au monde.
Le président de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO), Mgr Nicolas Djomo, a noté que les musiciens, toutes tendances confondues, voient en l’illustre disparu un maître d’école, qui a initié la jeunesse à aimer la musique et à faire la bonne musique, soulignant que toute l’Afrique le reconnaît et lui témoigne admiration.
« Ses mélodies riches et variées n’ont cessé de véhiculer le message d’amour, de paix, de réconciliation et d’unité », a souligné Mgr Djomo qui a reconnu qu’en 66 ans d’existence, Papa Wemba a « déployé les talents reçus du Seigneur, il les a fructifiés et les a mis au service de Dieu ».
A plusieurs reprises, a-t-il relevé, l’artiste-musicien décédé a prêté sa voix à l’Eglise pour transmettre la bonne nouvelle de la réconciliation, de la justice et de la paix à l’Afrique et au monde entier, rappelant sa contribution remarquable à Rome en 2012 à l’occasion du synode sur la paix et la réconciliation en Afrique.
Le gouverneur de la ville de Kinshasa, André Kimbuta Yango, a reconnu en Papa Wemba « un des pionniers de cette vaillante génération d’artistes qui a pris le relais de Tabu Ley, de Franco Luambo, de la même façon que le mémorable Kallé Jeef a emboîté le pas à Wendo Kolosoy et Lucie Eyenga ».
KIT/cat