Abidjan - La Société des ambianceurs et des personnes élégantes (SAPE) d’Abidjan a ostensiblement rendu au Roi de la SAPE, prince de la rumba congolaise, Papa Wemba, un vibrant défilé lors de la cérémonie officielle d’hommage, au Sofitel Abidjan Hôtel Ivoire.
Arborant un costume bleu pétrole de Giani Franco Fere, un pantalon jaune de chez Danoel Lechère, un melon Ralph Lauren, des chaussures Santoni et une grande paire de lunettes Morabio, Jojo Armano a mené le défilé devant la veuve, Maman Amazone, le président de l’Assemblée nationale, Guillaume Soro, les ambassadeurs de France, du Congo, de la Guinée, du Gabon, du Nigéria, le ministre ivoirien de la Culture et de la Francophonie.
« La SAPE, c’est tous les jours mais aujourd’hui, il fallait que nous soyons là pour rendre hommage au chef, au roi, au grand patron », a-t-il dit, fanfaronnant comme un pan parmi la trentaine de sapeurs délurés, joyeux drilles bien mis, dansant sur les sonorités de Papa Wemba.
Auparavant, l’ambassadeur du Congo, Mme Isabelle Iboula Ngangeli, avait loué « un homme, un grand, une conscience, un maître, un Congolais mais surtout Ivoirien tombé les armes à la main comme un soldat devant son public abidjanais qu’il adorait ».
« Pendant quatre décennies, il a donné le sourire aux grands, aux simples, aux anonymes, aux artistes, aux savants… », a-t-elle ajouté, soulignant son élévation au patrimoine immatériel vivant de l’UNESCO, la date de son décès, le 24 avril qui coïncide avec la Journée internationale de la musique africaine et le jubilé d’Or de l’OUA, aujourd’hui UA.
Remettant un album photo de sa carrière au président de l’Assemblée nationale Guillaume Soro et au ministre de culture Maurice Bandaman, la fille aînée de l’artiste, Shungu Kady, a témoigné de son attention, sa simplicité, son don de soi, citant sa citation inscrite sous son portrait devant lequel s’inclinaient ses fans : « Tant que j’aurai des frissons pour la musique, je serai son fidèle serviteur ».
Pour le ministre Maurice Bandaman, la présence de la veuve Maman Amazone en terre ivoirienne met définitivement fin « aux supputations, rumeurs et calomnies qui ont suivi son décès sur une scène ivoirienne. « Merci pour cet honneur. Nous vous sommes reconnaissants pour votre reconnaissance », a-t-il lancé.
La cérémonie avait démarré par un requiem à ma paroisse Sainte Cécile des II-Plateaux. Le prêtre officiant avait salué l’homme de relation, de transmission par la parole, le chant et la danse dont l’œuvre réjouit le cœur de Dieu.
Le porte-parole de la famille avait remercié le peuple ivoirien et les autorités pour leur assistance pendant ce deuil. Quant à A’Salfo, leader du groupe Magic System, sur la scène du festival duquel l’artiste est décédé, il avait remercié la famille pour « sa compréhension, son soutien, sa grandeur d’esprit, « en se mettant au-dessus de tout pour honorer Papa Wemba comme il se doit ».
Papa Wemba est décédé sur scène fin avril à Abidjan et a été inhumé le 4 mai dans son pays. A la tête d’une forte délégation, son épouse est venue remercier le peuple et le gouvernement ivoirien pour leur soutien pendant cette dure épreuve.
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Arborant un costume bleu pétrole de Giani Franco Fere, un pantalon jaune de chez Danoel Lechère, un melon Ralph Lauren, des chaussures Santoni et une grande paire de lunettes Morabio, Jojo Armano a mené le défilé devant la veuve, Maman Amazone, le président de l’Assemblée nationale, Guillaume Soro, les ambassadeurs de France, du Congo, de la Guinée, du Gabon, du Nigéria, le ministre ivoirien de la Culture et de la Francophonie.
« La SAPE, c’est tous les jours mais aujourd’hui, il fallait que nous soyons là pour rendre hommage au chef, au roi, au grand patron », a-t-il dit, fanfaronnant comme un pan parmi la trentaine de sapeurs délurés, joyeux drilles bien mis, dansant sur les sonorités de Papa Wemba.
Auparavant, l’ambassadeur du Congo, Mme Isabelle Iboula Ngangeli, avait loué « un homme, un grand, une conscience, un maître, un Congolais mais surtout Ivoirien tombé les armes à la main comme un soldat devant son public abidjanais qu’il adorait ».
« Pendant quatre décennies, il a donné le sourire aux grands, aux simples, aux anonymes, aux artistes, aux savants… », a-t-elle ajouté, soulignant son élévation au patrimoine immatériel vivant de l’UNESCO, la date de son décès, le 24 avril qui coïncide avec la Journée internationale de la musique africaine et le jubilé d’Or de l’OUA, aujourd’hui UA.
Remettant un album photo de sa carrière au président de l’Assemblée nationale Guillaume Soro et au ministre de culture Maurice Bandaman, la fille aînée de l’artiste, Shungu Kady, a témoigné de son attention, sa simplicité, son don de soi, citant sa citation inscrite sous son portrait devant lequel s’inclinaient ses fans : « Tant que j’aurai des frissons pour la musique, je serai son fidèle serviteur ».
Pour le ministre Maurice Bandaman, la présence de la veuve Maman Amazone en terre ivoirienne met définitivement fin « aux supputations, rumeurs et calomnies qui ont suivi son décès sur une scène ivoirienne. « Merci pour cet honneur. Nous vous sommes reconnaissants pour votre reconnaissance », a-t-il lancé.
La cérémonie avait démarré par un requiem à ma paroisse Sainte Cécile des II-Plateaux. Le prêtre officiant avait salué l’homme de relation, de transmission par la parole, le chant et la danse dont l’œuvre réjouit le cœur de Dieu.
Le porte-parole de la famille avait remercié le peuple ivoirien et les autorités pour leur assistance pendant ce deuil. Quant à A’Salfo, leader du groupe Magic System, sur la scène du festival duquel l’artiste est décédé, il avait remercié la famille pour « sa compréhension, son soutien, sa grandeur d’esprit, « en se mettant au-dessus de tout pour honorer Papa Wemba comme il se doit ».
Papa Wemba est décédé sur scène fin avril à Abidjan et a été inhumé le 4 mai dans son pays. A la tête d’une forte délégation, son épouse est venue remercier le peuple et le gouvernement ivoirien pour leur soutien pendant cette dure épreuve.
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