Abidjan (Côte d'Ivoire) - L'Organisation non gouvernementale (ONG) "Besoin d'Agir" a annoncé, jeudi à Abidjan, a avoir déposé une plainte devant le Procureur près du Tribunal d'Abidjan-Plateau, après avoir constaté qu'"il y a eu bel et bien des cas de viols" à l’Université Houphouët-Boigny d'Abidjan lors des récentes violences qui ont secoué des universités publiques ivoiriennes.
"Il y a eu bel et bien des cas de viols à l'Université Houphouët-Boigny dans la nuit du 13 au 14 avril 2016" a déclaré au cours d'une conférence de presse, la présidente de cette ONG, Christiane Djahuié, soulignant que son organisation a en sa possession des "vidéos témoignages" de certaines victimes qu'elle diffusera bientôt.
"Sur les quatre cas de viols, il y a deux victimes qui sont ressortissantes du Nord de la Côte d'Ivoire.Les familles de ces dernières ne veulent pas qu'elles rendent public leur identité", a expliqué Mme Djahuié, ajoutant avoir déposé le 25 avril, une plainte devant le Procureur près du Tribunal d'Abidjan-Plateau pour réclamer la mise en place d'une commission d'enquête indépendante en vue d'identifier "les présumés coupables".
Des affrontements ont eu lieu le 11 avril dernier à l'université Félix Houphouët-Boigny de Cocody entre des policiers et des étudiants à la suite d'un mouvement de protestation de ces derniers pour des meilleures conditions d'études et dénoncer la réquisition prochaine des résidences universitaires au profit des athlètes des prochains jeux de la Francophonie que la Côte d'Ivoire va accueillir en 2017. Des cas de vios auraient été commis à cette occasion.
Cette situation a entrainé la paralysie des universités ivoiriennes et de certains établissements secondaires à la suite de plusieurs arrestations de leaders syndicaux parmi lesquels le premier responsable de la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d'Ivoire ( FESCI), Fulgence Assi .
LS
"Il y a eu bel et bien des cas de viols à l'Université Houphouët-Boigny dans la nuit du 13 au 14 avril 2016" a déclaré au cours d'une conférence de presse, la présidente de cette ONG, Christiane Djahuié, soulignant que son organisation a en sa possession des "vidéos témoignages" de certaines victimes qu'elle diffusera bientôt.
"Sur les quatre cas de viols, il y a deux victimes qui sont ressortissantes du Nord de la Côte d'Ivoire.Les familles de ces dernières ne veulent pas qu'elles rendent public leur identité", a expliqué Mme Djahuié, ajoutant avoir déposé le 25 avril, une plainte devant le Procureur près du Tribunal d'Abidjan-Plateau pour réclamer la mise en place d'une commission d'enquête indépendante en vue d'identifier "les présumés coupables".
Des affrontements ont eu lieu le 11 avril dernier à l'université Félix Houphouët-Boigny de Cocody entre des policiers et des étudiants à la suite d'un mouvement de protestation de ces derniers pour des meilleures conditions d'études et dénoncer la réquisition prochaine des résidences universitaires au profit des athlètes des prochains jeux de la Francophonie que la Côte d'Ivoire va accueillir en 2017. Des cas de vios auraient été commis à cette occasion.
Cette situation a entrainé la paralysie des universités ivoiriennes et de certains établissements secondaires à la suite de plusieurs arrestations de leaders syndicaux parmi lesquels le premier responsable de la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d'Ivoire ( FESCI), Fulgence Assi .
LS
