«Je voudrais dire ma gratitude à vous qui êtes venus pour me soutenir en ce jour exceptionnel pour moi. Ma joie est d’autant plus grande que ma fille adoptive, Agnès Monnet, est présente… Elle est engagée pour la cause de notre localité». Ces propos du patriarche Lambert N’Kia Dadié, aujourd’hui âgé de 100 ans, sont suivis d’un tonnerre d’applaudissements des populations d’Agou rassemblées à la faveur de la fête qui polarise l’attention dans ladite commune. Les faits se sont déroulés, le dimanche 8 mai, au cours de la célébration du centenaire du doyen d’Agou, dans le département d’Adzopé.
Faisant office de garant moral à Agou, l’homme le plus âgé de cette localité a confié la secrétaire générale et porte-parole du Front populaire ivoirien (Fpi), Mme Monnet, aux populations pour que celles-ci la gardent et la soutiennent dans ses initiatives. Une invite à se mobiliser derrière la candidature à Agou du numéro 2 du parti à la rose aux législatives de novembre prochain.
Le doyen d’Agou a demandé aux filles et fils de la circonscription de cultiver l’amour et la cohésion pour faire avancer le développement local. Il a, par ailleurs, soutenu que la différence d’opinions ne doit pas être en soi une fatalité. Mais, au contraire, une richesse qui apporte un plus à Agou. «La politique, ce n’est pas la guerre. Aimez-vous les uns les autres comme le Seigneur nous a aimés», a-t-il lancé.
Mme Monnet a rassuré le patriarche en s’engageant à faire sienne sa recommandation aux ressortissants d’Agou. «A travers le Vieux, Dieu nous parle. Car le Christ a laissé comme héritage sur la terre l’amour. Il nous a demandé de nous aimer les uns les autres. Pour ce qui nous concerne, papa, tu peux être tranquille», a-t-elle avancé. Avant de rendre hommage au patriarche pour sa marque de considération et surtout pour son œuvre en faveur du développement d’Agou.
L’événement n’a laissé personne indifférent. Les chefs des différentes communautés, les fonctionnaires et agents de l’Etat en poste ont rehaussé de leur présence la cérémonie. Qui a été une vraie fête populaire. La secrétaire générale du Fpi et de nombreux invités ont offert des présents à «Chon» (traduction de l’akyé : le vieux). Une messe a été dite au cours de laquelle des prières ont été faites pour que le Tout-Puissant allonge davantage la vie du patriarche.
Lambert N’Kia Dadié a été notable, puis chef du village durant 32 ans. Il a, à son actif, la construction et l’ouverture de l’école primaire d’Agou en 1957. Il a été d’un précieux concours dans l’érection de la localité en chef-lieu de sous-préfecture en 1970, puis en chef-lieu de commune en 1985. De même, il a contribué à la construction, puis l’ouverture du Collège d’enseignement général, aujourd’hui Lycée moderne d’Agou. Aujourd’hui âgé de 100 ans, l’homme a été et demeure un grand planteur. Il a, à quatre reprises, été lauréat de la Coupe nationale du progrès.
Le doyen a donc un contrat bien rempli avec la vie sur terre. Il est père de 25 enfants et a 60 petits-enfants.
César ébrokié
Envoyé spécial à Agou
Faisant office de garant moral à Agou, l’homme le plus âgé de cette localité a confié la secrétaire générale et porte-parole du Front populaire ivoirien (Fpi), Mme Monnet, aux populations pour que celles-ci la gardent et la soutiennent dans ses initiatives. Une invite à se mobiliser derrière la candidature à Agou du numéro 2 du parti à la rose aux législatives de novembre prochain.
Le doyen d’Agou a demandé aux filles et fils de la circonscription de cultiver l’amour et la cohésion pour faire avancer le développement local. Il a, par ailleurs, soutenu que la différence d’opinions ne doit pas être en soi une fatalité. Mais, au contraire, une richesse qui apporte un plus à Agou. «La politique, ce n’est pas la guerre. Aimez-vous les uns les autres comme le Seigneur nous a aimés», a-t-il lancé.
Mme Monnet a rassuré le patriarche en s’engageant à faire sienne sa recommandation aux ressortissants d’Agou. «A travers le Vieux, Dieu nous parle. Car le Christ a laissé comme héritage sur la terre l’amour. Il nous a demandé de nous aimer les uns les autres. Pour ce qui nous concerne, papa, tu peux être tranquille», a-t-elle avancé. Avant de rendre hommage au patriarche pour sa marque de considération et surtout pour son œuvre en faveur du développement d’Agou.
L’événement n’a laissé personne indifférent. Les chefs des différentes communautés, les fonctionnaires et agents de l’Etat en poste ont rehaussé de leur présence la cérémonie. Qui a été une vraie fête populaire. La secrétaire générale du Fpi et de nombreux invités ont offert des présents à «Chon» (traduction de l’akyé : le vieux). Une messe a été dite au cours de laquelle des prières ont été faites pour que le Tout-Puissant allonge davantage la vie du patriarche.
Lambert N’Kia Dadié a été notable, puis chef du village durant 32 ans. Il a, à son actif, la construction et l’ouverture de l’école primaire d’Agou en 1957. Il a été d’un précieux concours dans l’érection de la localité en chef-lieu de sous-préfecture en 1970, puis en chef-lieu de commune en 1985. De même, il a contribué à la construction, puis l’ouverture du Collège d’enseignement général, aujourd’hui Lycée moderne d’Agou. Aujourd’hui âgé de 100 ans, l’homme a été et demeure un grand planteur. Il a, à quatre reprises, été lauréat de la Coupe nationale du progrès.
Le doyen a donc un contrat bien rempli avec la vie sur terre. Il est père de 25 enfants et a 60 petits-enfants.
César ébrokié
Envoyé spécial à Agou
