L'information a été donnée, lundi, à l'ouverture d'un séminaire de sensibilisation des directeurs régionaux et départementaux de la santé en présence des Ministres Thierry Tanoh (Secrétaire général délégué de la Présidence ivoirienne chargé des affaires économiques et financières), Raymonde Goudou Coffie (santé et hygiène publique) et Moussa Dosso (emploi et protection sociale).
‘'La Couverture maladie universelle fait partie intégrante de la vision du Président de la République dans son projet de société pour la Côte d'Ivoire'', a rappelé M. Tanoh aux participants.
De ce fait, a-t-il ajouté, ‘'nous essayons de mettre en œuvre tout ce qu'il faut pour garantir le succès de ce programme tenant compte de ce qui se passe ailleurs dans le monde, des échecs dans certains pays et des points à améliorer dans d'autres pour permettre à nous de ne pas répéter des erreurs'' .
Cette enquête terrain permettra d'avoir une ‘'cartographie exhaustive'' des besoins et une ‘'quantification précise des coûts'' de la mise à niveau de l'offre publique de soins en Côte d'Ivoire. Elle devra de manière spécifique évaluer les besoins en rénovation, réhabilitation, construction des infrastructures sanitaires et les besoins en équipements médicaux, biomédicaux, mobiliers, matériels, système d'information et en ressources humaines, expliquent les termes de référence du séminaire qui précisent que l'enquête sera conduite en deux phases.
Une première phase qui portera sur 367 établissements sanitaires publics démarrera le 16 mai prochain et une deuxième phase sera consacrée aux établissements sanitaires publics restants.
La Couverture maladie universelle (CMU), un système obligatoire de couverture du risque maladie au profit des populations résidant en Côte d'Ivoire. Le texte qui a abrogé la loi relative à l'Assurance maladie universelle (AMU), voté en 2001, intègre le cadre global des efforts du gouvernement pour assurer une meilleure couverture sanitaire à tous les ivoiriens quel que soit leur niveau de revenu.
La CMU au contraire de l'AMU est constituée d'une seule caisse ce qui en fait ‘'un dispositif plus simplifié et moins couteux''. Il s'agit notamment de la Caisse nationale d'assurance maladie (CNAM) opérationnelle depuis l'année dernière. Elle intégrera les assurances et les autres acteurs du secteur en tant qu'organisme délégués.
Le système propose deux régimes, contributif et non contributif. Le premier régime qui est celui de ‘'base'' propose un package minimum de soins offerts à toutes les populations de la Côte d'Ivoire à raison d'une contribution mensuelle de 1000 FCFA par assuré.
Le régime non contributif concerne les personnes en situation d'indigence pour qui l'Etat va injecter près de 49 milliards de FCFA dans les caisses de la CMU.
LS/ls
‘'La Couverture maladie universelle fait partie intégrante de la vision du Président de la République dans son projet de société pour la Côte d'Ivoire'', a rappelé M. Tanoh aux participants.
De ce fait, a-t-il ajouté, ‘'nous essayons de mettre en œuvre tout ce qu'il faut pour garantir le succès de ce programme tenant compte de ce qui se passe ailleurs dans le monde, des échecs dans certains pays et des points à améliorer dans d'autres pour permettre à nous de ne pas répéter des erreurs'' .
Cette enquête terrain permettra d'avoir une ‘'cartographie exhaustive'' des besoins et une ‘'quantification précise des coûts'' de la mise à niveau de l'offre publique de soins en Côte d'Ivoire. Elle devra de manière spécifique évaluer les besoins en rénovation, réhabilitation, construction des infrastructures sanitaires et les besoins en équipements médicaux, biomédicaux, mobiliers, matériels, système d'information et en ressources humaines, expliquent les termes de référence du séminaire qui précisent que l'enquête sera conduite en deux phases.
Une première phase qui portera sur 367 établissements sanitaires publics démarrera le 16 mai prochain et une deuxième phase sera consacrée aux établissements sanitaires publics restants.
La Couverture maladie universelle (CMU), un système obligatoire de couverture du risque maladie au profit des populations résidant en Côte d'Ivoire. Le texte qui a abrogé la loi relative à l'Assurance maladie universelle (AMU), voté en 2001, intègre le cadre global des efforts du gouvernement pour assurer une meilleure couverture sanitaire à tous les ivoiriens quel que soit leur niveau de revenu.
La CMU au contraire de l'AMU est constituée d'une seule caisse ce qui en fait ‘'un dispositif plus simplifié et moins couteux''. Il s'agit notamment de la Caisse nationale d'assurance maladie (CNAM) opérationnelle depuis l'année dernière. Elle intégrera les assurances et les autres acteurs du secteur en tant qu'organisme délégués.
Le système propose deux régimes, contributif et non contributif. Le premier régime qui est celui de ‘'base'' propose un package minimum de soins offerts à toutes les populations de la Côte d'Ivoire à raison d'une contribution mensuelle de 1000 FCFA par assuré.
Le régime non contributif concerne les personnes en situation d'indigence pour qui l'Etat va injecter près de 49 milliards de FCFA dans les caisses de la CMU.
LS/ls