Abidjan - La première dame de Côte d’Ivoire, Dominique Ouattara, appelle les Etats africains à se mettre à la production de traitements antirétroviraux, afin de pouvoir, au delà de l’aide extérieure, prendre efficacement en charge leurs populations malades du SIDA estimées à près de 26 millions sur quelque 36,9 millions personnes infectées dans le monde.
« Je voudrais suggérer que nos pays s’engagent plus que jamais dans la production locale de médicaments ARV en général, et des formes pédiatriques en particulier, afin de réduire les coûts d’achat et de satisfaire tous nos besoins », a lancé notamment Mme Dominique Ouattara, lors d’une conférence régionale tenue, mardi, à Abidjan, sur la question du traitement pédiatrique du SIDA .
L’épouse du chef de l’Etat ivoirien, par ailleurs ambassadrice spéciale de l’ONUSIDA et, investie de la mission de mener le combat contre la transmission Mère-enfant du VIH et de promouvoir le traitement pédiatrique partout dans le monde mais davantage en Afrique, présidait la conférence à laquelle ont pris part, à travers leur ministre en charge de la Santé, de nombreux Etats africains notamment le Mali, le Zimbabwe, le Lesotho, le Burkina-Faso, le Ghana, le Kénya, l’Ouganda, le Swaziland, la Namibie, l’Ethiopie.
Il s’agissait pour ces Etats de formuler, à partir d’Abidjan, des recommandations destinées à être soumises à la prochaine Assemblée générale des Nations-Unie (prévue en juin, à New-York), à l’effet d’influencer la déclaration finale de la réunion de haut niveau sur le VIH/SIDA, qui se tiendra à l’occasion afin d’impulser une dynamique mondiale nouvelle dans la prise en charge médicale des quelque deux millions d’enfants atteints de VIH dans le monde dont 90%, officiellement, sont localisés en Afrique.
Placée sous le thème : « vers la fin du SIDA pédiatrique : catalyser l’action mondiale en vue de réduire l’écart du traitement VIH pour les enfants », la conférence a vu la participation des traditionnels bailleurs ainsi que d’experts du sujet et d’ONG engagées dans la lutte contre la maladie.
Selon l’ONUSIDA 50% des enfants qui naissent avec le sida meurent avant leur cinquième anniversaire faute d’avoir accès aux traitements ARV, signale-t-on.
Par ailleurs, cinq millions de personnes n’ont toujours pas accès au traitement contre le VIH/Sida en Afrique centrale et de l’ouest, selon un rapport de l’ONG Médecins sans frontière publié en mars, qui qualifie cette situation de « faute stratégique» de la communauté internationale, relève-t-on.
kg/ask
« Je voudrais suggérer que nos pays s’engagent plus que jamais dans la production locale de médicaments ARV en général, et des formes pédiatriques en particulier, afin de réduire les coûts d’achat et de satisfaire tous nos besoins », a lancé notamment Mme Dominique Ouattara, lors d’une conférence régionale tenue, mardi, à Abidjan, sur la question du traitement pédiatrique du SIDA .
L’épouse du chef de l’Etat ivoirien, par ailleurs ambassadrice spéciale de l’ONUSIDA et, investie de la mission de mener le combat contre la transmission Mère-enfant du VIH et de promouvoir le traitement pédiatrique partout dans le monde mais davantage en Afrique, présidait la conférence à laquelle ont pris part, à travers leur ministre en charge de la Santé, de nombreux Etats africains notamment le Mali, le Zimbabwe, le Lesotho, le Burkina-Faso, le Ghana, le Kénya, l’Ouganda, le Swaziland, la Namibie, l’Ethiopie.
Il s’agissait pour ces Etats de formuler, à partir d’Abidjan, des recommandations destinées à être soumises à la prochaine Assemblée générale des Nations-Unie (prévue en juin, à New-York), à l’effet d’influencer la déclaration finale de la réunion de haut niveau sur le VIH/SIDA, qui se tiendra à l’occasion afin d’impulser une dynamique mondiale nouvelle dans la prise en charge médicale des quelque deux millions d’enfants atteints de VIH dans le monde dont 90%, officiellement, sont localisés en Afrique.
Placée sous le thème : « vers la fin du SIDA pédiatrique : catalyser l’action mondiale en vue de réduire l’écart du traitement VIH pour les enfants », la conférence a vu la participation des traditionnels bailleurs ainsi que d’experts du sujet et d’ONG engagées dans la lutte contre la maladie.
Selon l’ONUSIDA 50% des enfants qui naissent avec le sida meurent avant leur cinquième anniversaire faute d’avoir accès aux traitements ARV, signale-t-on.
Par ailleurs, cinq millions de personnes n’ont toujours pas accès au traitement contre le VIH/Sida en Afrique centrale et de l’ouest, selon un rapport de l’ONG Médecins sans frontière publié en mars, qui qualifie cette situation de « faute stratégique» de la communauté internationale, relève-t-on.
kg/ask