Abidjan – Un atelier de renforcement de capacité des experts nationaux, s’est ouvert, mercredi, sur l’opérationnalisation d’un système d’alerte précoce capable de fournir des informations à temps utiles pour une meilleure prise de décision.
« Depuis un certain nombre d’années, nous sommes confrontés à un véritable changement climatique avec tous ces effets pervers sur les cultures », a indiqué le directeur des cultures de rente, Gooré Bi K. Marcel, expliquant qu’au regard du phénomène, chaque pays, avec l’appui du comité permanent inter-Etats de lutte contre la sécheresse dans le Sahel (CILSS), devrait pouvoir être capable de mettre en place des outils qui permettent de faire des alertes précoces.
L’atelier réunit sur trois jours, des experts nationaux de météorologie nationale, de l’hydrologie, des productions vivrières et de la sécurité alimentaire, de la protection des végétaux, de la direction de l’élevage en vue du partage d’informations et d’expérience.
La Côte d’Ivoire, dans la mise en œuvre de son système d’alerte précoce, son dispositif de veille pour le suivi, la prévention et la gestion des crises alimentaires, s’est engagée à créer un système d’information villageois basé sur des informations en temps réel fournies par les paysans.
Pour l’expert du CILSS en sécurité alimentaire, Abdoul Karim Kéita, cet atelier donne l’occasion de savoir le niveau d’avancement de ce processus d’alerte précoce en Côte d’Ivoire et d’approfondir la réflexion, afin « d’aboutir à une feuille de route consensuelle devant permettre de voir les limites sur lesquelles il faut actionner pour rendre opérationnel ce système d’alerte précoce ».
Ce système innovant d’un cout de 1,5 milliard de francs cfa financé à 70% par les partenaires techniques et 30% par l’Etat s’étendra sur une période de cinq ans.
(AIP)
kkf/akn/ask
« Depuis un certain nombre d’années, nous sommes confrontés à un véritable changement climatique avec tous ces effets pervers sur les cultures », a indiqué le directeur des cultures de rente, Gooré Bi K. Marcel, expliquant qu’au regard du phénomène, chaque pays, avec l’appui du comité permanent inter-Etats de lutte contre la sécheresse dans le Sahel (CILSS), devrait pouvoir être capable de mettre en place des outils qui permettent de faire des alertes précoces.
L’atelier réunit sur trois jours, des experts nationaux de météorologie nationale, de l’hydrologie, des productions vivrières et de la sécurité alimentaire, de la protection des végétaux, de la direction de l’élevage en vue du partage d’informations et d’expérience.
La Côte d’Ivoire, dans la mise en œuvre de son système d’alerte précoce, son dispositif de veille pour le suivi, la prévention et la gestion des crises alimentaires, s’est engagée à créer un système d’information villageois basé sur des informations en temps réel fournies par les paysans.
Pour l’expert du CILSS en sécurité alimentaire, Abdoul Karim Kéita, cet atelier donne l’occasion de savoir le niveau d’avancement de ce processus d’alerte précoce en Côte d’Ivoire et d’approfondir la réflexion, afin « d’aboutir à une feuille de route consensuelle devant permettre de voir les limites sur lesquelles il faut actionner pour rendre opérationnel ce système d’alerte précoce ».
Ce système innovant d’un cout de 1,5 milliard de francs cfa financé à 70% par les partenaires techniques et 30% par l’Etat s’étendra sur une période de cinq ans.
(AIP)
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