Améliorer le diagnostic des infections causant la diarrhée persistante et/ou la douleur abdominale persistante chez les malades en Côte d’Ivoire. C’est le but du projet NIDIAG initié par les responsables de l’Hôpital Méthodiste de Dabou (HMD), l’Institut pasteur de Côte d’Ivoire (IPCI), l’Institut tropical de santé publique Suisse (SWISS TPH) et le Centre Suisse de recherches scientifiques en Côte d’Ivoire (CSRS). La restitution des résultats a été rendue publique le jeudi 12 Mai 2016, à l’Hôpital Méthodiste de Dabou. Ce sont au total 37 participants qui ont reçu du préfet de la région des Grands ponts, préfet du département de Dabou, Kouakou Assoman, leurs diplômes de participation, en présence de personnalités administratives et agents du corps médical. Le préfet de région a, pour sa part, salué cette initiative et félicité les coordonnateurs du projet dans leur ensemble. « Les exposés des intervenants augurent d’un lendemain meilleur pour ce qui concerne les maladies de ventre », s’est-il dit confiant. Et de conclure : « Puissent ces travaux améliorer la santé des populations du monde entier et particulièrement celle des populations ivoiriennes ». « C’était un projet difficile mais grâce à la motivation des uns et des autres, on y est arrivé», s’est exprimé Dr Soren L. Becher de l’Institut tropical de santé publique Suisse. Pour lui, en attendant les résultats de certaines analyses dans les jours à venir, « on peut dire que le projet nous a apporté des résultats additionnels », a-t-il indiqué. Abondant dans la même veine de satisfaction que l’expert suisse, le Coordonnateur de l’étude en Côte d’Ivoire, le Professeur Ngoran Eliezer a, lui aussi, reconnu la perspicacité des travaux produits les 14 mois durant par les institutions qui ont pris part à l’étude de ce projet. « Même si le nombre de cas et témoins recherchés n’a pas été atteint, les résultats ont été de qualité répondant aux normes internationales », a affirmé Dr N’goran, Professeur de l’UFR Biosciences de l’Université Félix Houphouët-Boigny. Il a félicité l’ensemble des autorités de la localité et exhorté par ailleurs, les populations à se faire déparasiter davantage. Aux fins de réduire efficacement le taux d’infection lié aux diarrhées et maux de ventre qui est estimé à ce jour en Côte d’Ivoire à 30%. Notons que le projet NIDIAG, dont l’étude a duré 14 mois, d’octobre 2014 à décembre 2015, a été mené en sa phase expérimentale sur 260 patients et 206 témoins non malades, en provenance de 16 villages de la localité de Dabou. Avec pour objectif, la détermination des prévalences des maladies ou infections dans les troubles digestifs persistants rencontrés par les malades.
HG
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