Une cinquantaine de réfugiés ivoiriens ont refoulé vendredi des membres du Haut-commissariat pour les réfugiés (HCR) à l’entrée d’un camp à Elmina, au Sud du Ghana, avant l’arrivée de la ministre ivoirienne de la Solidarité, Mariatou Koné, en visite dans le pays, ont rapporté à ALERTE INFO des témoins.
Ayant appris l’arrivée de Mme Mariatou Koné, ces réfugiés, se sont rassemblés à l’entrée du camp d'Egyekrom à Elmina avec en main des pancartes sur lesquelles on pouvait lire "liberez Gbagbo", empêchant la délégation du HCR, qui était accompagnée du personnel de Ghana refugee board (structure nationale en charge des réfugiés), d'avoir accès au camp.
Des réfugiés ivoiriens tenaient des pancartes sur lesquelles on pouvait lire : "Libérez Gbagbo" ou encore "que Gbagbo vienne nous chercher".
Ces deux délégations avaient devancé celle de la ministre ivoirienne de la Solidarité, Mariatou Koné, pour échanger avec les réfugiés ivoiriens avant leur rencontre, a confié un témoin à ALERTE INFO.
"La rencontre n'a pu se tenir", a poursuivi cette même source.
La ministre de la Solidarité qui effectue depuis quelques jours une visite au Ghana en vue du retour volontaire des réfugiés, a ajourné sa visite dans ce camp et celui d’Ampain, où des refugiés ivoiriens ont bloqué l’accès, obligeant la délégation gouvernementale à "rebrousser chemin à 35 Km" du site.
Jeudi, une réunion avec les réfugiés d'Accra au siège de Ghana Refugee board, a été perturbée. La ministre avait fait "appel à la police ghanéenne" pour sécuriser cette rencontre.
Après la crise post-électorale de 2010 à 2011, de nombreux Ivoiriens se sont réfugiés au Ghana. Certains y sont encore jusqu’à ce jour.
EFI
Ayant appris l’arrivée de Mme Mariatou Koné, ces réfugiés, se sont rassemblés à l’entrée du camp d'Egyekrom à Elmina avec en main des pancartes sur lesquelles on pouvait lire "liberez Gbagbo", empêchant la délégation du HCR, qui était accompagnée du personnel de Ghana refugee board (structure nationale en charge des réfugiés), d'avoir accès au camp.
Des réfugiés ivoiriens tenaient des pancartes sur lesquelles on pouvait lire : "Libérez Gbagbo" ou encore "que Gbagbo vienne nous chercher".
Ces deux délégations avaient devancé celle de la ministre ivoirienne de la Solidarité, Mariatou Koné, pour échanger avec les réfugiés ivoiriens avant leur rencontre, a confié un témoin à ALERTE INFO.
"La rencontre n'a pu se tenir", a poursuivi cette même source.
La ministre de la Solidarité qui effectue depuis quelques jours une visite au Ghana en vue du retour volontaire des réfugiés, a ajourné sa visite dans ce camp et celui d’Ampain, où des refugiés ivoiriens ont bloqué l’accès, obligeant la délégation gouvernementale à "rebrousser chemin à 35 Km" du site.
Jeudi, une réunion avec les réfugiés d'Accra au siège de Ghana Refugee board, a été perturbée. La ministre avait fait "appel à la police ghanéenne" pour sécuriser cette rencontre.
Après la crise post-électorale de 2010 à 2011, de nombreux Ivoiriens se sont réfugiés au Ghana. Certains y sont encore jusqu’à ce jour.
EFI