Abidjan - Le conducteur d’un des véhicules ayant servi lors de l’attaque jihadiste qui a fait 19 morts le 13 mars en Côte d’Ivoire a été arrêté et est en train d’"être interrogé", selon un communiqué des sources sécuritaires ivoiriennes dont l’AFP a reçu copie jeudi.
"Les sources sécuritaires ivoiriennes informent qu’un des membres et également conducteur du véhicule ayant convoyé les armes lors de l’attaque terroriste du 13 Mars 2016 à Grand-Bassam a été arrêté par la Police ivoirienne ce jour 26 Mai 2016", indique le communiqué, sans plus de détails sur le lieu de son arrestation.
L’homme "est en train d’être interrogé en ce moment", précise le texte.
"Selon les premiers éléments recueillis, il ressort que ce véhicule a déjà été respectivement au Burkina Faso et au Mali aux périodes auxquelles ces pays ont subi des attaques terroristes", a indiqué le communiqué.
Mi-avril, le ministre ivoirien de l’Intérieur, Hamed Bakayoko, avait déclaré que des personnes ayant des liens avec l’attaque jihadiste qui a fait 19 morts le 13 mars en Côte d’Ivoire étaient "activement recherchées au Mali particulièrement".
Le 27 mars, deux Maliens ayant "activement participé" à l’attentat de Bassam avaient été arrêtés à Gossi et Goundam, des localités situées dans le nord du Mali.
Ces deux personnes "ont reconnu les faits et ont donné des détails sur la préparation", avait affirmé M. Bakayoko.
"Cela nous a permis de démonter leurs cellules dormantes. Aujourd’hui ce sont 83 personnes qui ont été interpellées, dont 16 qui ont un lien direct avec l’attentat. Les autres (ont) des liens plus ou moins apparents, donc on a besoin de faire des vérifications", avait-il annoncé, appelant à "lutter contre la radicalisation des jeunes".
Le 13 mars, trois jihadistes, tués pendant l’attaque, avaient remonté la plage de Grand-Bassam, puis pris d’assaut plusieurs restaurants en tirant au hasard, tuant 19 personnes.
Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) a revendiqué l’attaque perpétrée en réponse à l’opération antijihadiste au Sahel menée par la France et ses alliés. La Côte d’Ivoire a aussi été visée pour avoir livré quatre membres d’Aqmi aux autorités maliennes.
Le principal suspect, Kounta Dallah, est toujours en fuite. Les autorités ivoiriennes ont drastiquement renforcé les contrôles à leurs frontières et mis en place des mesures de sécurité dans le pays.
eak/plh
"Les sources sécuritaires ivoiriennes informent qu’un des membres et également conducteur du véhicule ayant convoyé les armes lors de l’attaque terroriste du 13 Mars 2016 à Grand-Bassam a été arrêté par la Police ivoirienne ce jour 26 Mai 2016", indique le communiqué, sans plus de détails sur le lieu de son arrestation.
L’homme "est en train d’être interrogé en ce moment", précise le texte.
"Selon les premiers éléments recueillis, il ressort que ce véhicule a déjà été respectivement au Burkina Faso et au Mali aux périodes auxquelles ces pays ont subi des attaques terroristes", a indiqué le communiqué.
Mi-avril, le ministre ivoirien de l’Intérieur, Hamed Bakayoko, avait déclaré que des personnes ayant des liens avec l’attaque jihadiste qui a fait 19 morts le 13 mars en Côte d’Ivoire étaient "activement recherchées au Mali particulièrement".
Le 27 mars, deux Maliens ayant "activement participé" à l’attentat de Bassam avaient été arrêtés à Gossi et Goundam, des localités situées dans le nord du Mali.
Ces deux personnes "ont reconnu les faits et ont donné des détails sur la préparation", avait affirmé M. Bakayoko.
"Cela nous a permis de démonter leurs cellules dormantes. Aujourd’hui ce sont 83 personnes qui ont été interpellées, dont 16 qui ont un lien direct avec l’attentat. Les autres (ont) des liens plus ou moins apparents, donc on a besoin de faire des vérifications", avait-il annoncé, appelant à "lutter contre la radicalisation des jeunes".
Le 13 mars, trois jihadistes, tués pendant l’attaque, avaient remonté la plage de Grand-Bassam, puis pris d’assaut plusieurs restaurants en tirant au hasard, tuant 19 personnes.
Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) a revendiqué l’attaque perpétrée en réponse à l’opération antijihadiste au Sahel menée par la France et ses alliés. La Côte d’Ivoire a aussi été visée pour avoir livré quatre membres d’Aqmi aux autorités maliennes.
Le principal suspect, Kounta Dallah, est toujours en fuite. Les autorités ivoiriennes ont drastiquement renforcé les contrôles à leurs frontières et mis en place des mesures de sécurité dans le pays.
eak/plh