Le roman, Kéïwa est une œuvre de 158 pages subdivisé en 11 chapitres aussi palpitants et passionnants les uns que les autres. Il est édité aux Editions Matrice en avril 2016. Le roman plonge doucement le lecteur dans un village imaginaire appelé Blaklo où les hommes bafouaient depuis la nuit des temps les droits des femmes. Celles-ci s’y étaient accommodées pour le meilleur des mondes et croyant que l’avilissement de la femme était la règle, d’ici bas. Kéïwa, le personnage central de l’œuvre avait pour père l’un des notables du village de phallocrates. Elle avait une petite sœur, Assimankan âgée de 8 ans quand elle, Kéïwa en avait 10. Déjà à cet âge, les deux sœurs toujours complices faisaient beaucoup parler d’elles dans le village à cause de leurs dégâts et bagarres. Leur papa, phallocrate endurci devant l’Eternel déversait toute sa colère sur leur maman, Mossainou qui en payait toujours le tribut des forfaits de ses deux filles ‘’incontrôlables’’. Malgré toutes ces remontrances paternelles, Kéïwa n’a pas changé et tout le village l’appelait ‘’garçon manqué’’ parce qu’elle se comportait comme un garçon. Elle faisait tout ce que les garçons de son âge faisaient. Elle refusait de se soumettre au diktat de ses frères et encore moins de faire leur lessive et autres. Kloliè, le plus grand chasseur du village avait appris à Kéïwa les techniques de la chasse et du camouflage dans la forêt. A 18 ans, Kéïwa a commencé à bien s’habiller et ne portait plus de morceau de pagne à sa hanche comme elle en avait l’habitude. Elle était devenue belle. Les garçons du village n’avaient d’yeux que pour elle, vu sa beauté de fée. Elle avait pour complice et confident Kloliè, le jeune chasseur. Mais, son père a décidé de la marier avec le fils de l’homme le plus riche du village. Tout a été conclu entre les deux pères. Puis, la date du mariage est calée et la dot marchandée sans l’avis de ‘’ future mariée’’, Kéïwa, comme ce fut pour ses sœurs aînées. Alors Kéïwa décide de fuir la maison et le village pour échapper à ce mariage forcé dont les femmes de Blaklo sont soumises depuis toujours. De son exil, elle va renforcer ses capacités de guerrière avec la complicité de Kloliè. Un jour, de sa cachette, elle reçoit sa sœur cadette, Assimakan à qui, elle donne un message pour toutes les femmes du village via leur maman. Lequel message demande à toutes les femmes de quitter le village pour montrer aux hommes que les femmes ont des droits aussi. Ainsi, les femmes vont, en bloc, quitter le village guidées par la petite sœur de Kéïwa qui va les convoyer dans la forêt où elles trouveront refuge dans une grotte avec Kéïwa. Elles passeront des mois en exil et les hommes dans le village paniqués, vont lancer des battues sans retrouver les femmes. Dans leur exil, elles apprennent les techniques de la guerre et un jour, elles décident de retourner au village pour ‘’mettre au pas’’ les hommes à travers une bataille armée. Ayant vaincu les hommes, ceux-ci ont reconnu les droits des femmes. Depuis ce jour, Blaklo est devenu un village où les droits des femmes sont reconnus. Ainsi, le mariage forcé de Kéïwa a été annulé et elle s’est mariée avec son complice de chasseur, Klolié.
Le roman a une Première de couverture marquée par l’image d’une amazone qui, à n’en point douter, représente Kéïwa, l’héroïne de l’œuvre. Celle-ci est habillée dans ses apparats de chef de guerre avec un regard de fauve. Elle tient un bâton qui, apparemment, est celui de son commandant. La Première de couverture est de couleur jaune-poussin par le haut et par le bas, d’une couleur fauve dégradée du noir au marron.
L’auteur de l’œuvre s’appelle Djé Charles célestin. Il est Ivoirien et professeur certifié de lettres modernes. Il est en poste au lycée Mamie Adjoua de Yamoussoukro.
M.Ouattara
Le roman a une Première de couverture marquée par l’image d’une amazone qui, à n’en point douter, représente Kéïwa, l’héroïne de l’œuvre. Celle-ci est habillée dans ses apparats de chef de guerre avec un regard de fauve. Elle tient un bâton qui, apparemment, est celui de son commandant. La Première de couverture est de couleur jaune-poussin par le haut et par le bas, d’une couleur fauve dégradée du noir au marron.
L’auteur de l’œuvre s’appelle Djé Charles célestin. Il est Ivoirien et professeur certifié de lettres modernes. Il est en poste au lycée Mamie Adjoua de Yamoussoukro.
M.Ouattara