M. Koffi Yao, Directeur de Cabinet de Mme KABA Nialé, Ministre du Plan et du développement a présidé vendredi 10 juin, à l’immeuble SCIAM, en présence du Directeur du Bureau Sous Régional pour l’Afrique de l’Ouest, de la Commission Economique des Nations Unies pour l’Afrique, M. Dimitri Sanga, une rencontre de haut niveau de dissémination du Profil de pays de la Côte d’Ivoire, du Rapport économique sur l’Afrique 2016 portant sur la thématique « Vers une industrialisation verte en Afrique » et du Rapport sur la gouvernance en Afrique IV 2016 axé sur « Mesurer la corruption en Afrique : prendre en compte la dimension internationale ».
Le profil pays de la Côte d’Ivoire a dressé la photographie de l’état du développement économique et social du pays, mettant en avant trois faits majeurs. Il s’agit premièrement d’un cadre macroéconomique très favorable, avec une croissance à la lisière des deux chiffres sur les trois dernières années, dans un contexte de quasi équilibre extérieur, de stabilité budgétaire, de maîtrise des prix et d’une claire vision du développement à travers le Plan national de développement.
Deuxième, le rapport souligne une pauvreté en léger recul, limitée à 2,6 points de pourcentage entre 2008 et 2016, combinée à des défis sanitaires et de chômage préoccupant, surtout chez les jeunes.
En troisième lieu, la Commission économique pour l’Afrique des Nations relève une dynamique de diversification économique et de transformation agro-industrielle enclenchée, à approfondir toutefois en ce qui concerne la filière cacao à travers notamment les leviers de l’innovation agricole, de la compétitivité, de la diversification des marchés d’exportation et des produits.
Reconnaissant la pertinence des informations rendues publiques par la CEA qui a de son point de vue « touché du doigt la situation du pays », le directeur de cabinet du Ministère du Plan et du Développement a souligné que la Côte d’Ivoire a tracé depuis les quatre dernières années les sillons de son émergence en favorisant un environnement propice à cet effet.
Pour lui, même si le taux de pauvreté reste encore élevé, il doit être compris comme la conséquence de plusieurs années de crise que seules quelques années de croissance ne sauraient enrayer d’un coup.
Il a toutefois fait savoir que l’Etat entreprend des efforts afin de remédier à cela. Par-dessus tout, le principal défi qui reste à poser et qui devrait selon lui animer les débats, est celui de la transformation des matières premières qui reste encore le « talon d’Achille » des pays africains dont l’économie reste très peu impactée par un secteur industriel qui ne produit en moyenne que 10% de la richesse nationale.
Il a invité les participants à l’atelier à apporter des pistes de solutions afin de créer par la transformation les conditions de création d’une richesse et d’une prospérité plus inclusive. « Il s’agit d’être moins un pays tributaire de ces matières premières mais un pays exportateur de produits transformés », a-t-il précisé.
Au cours des échanges qui ont suivi la présentation du rapport, les participants issus des ministères, de la société civile, des partenaires au développement, du Système des Nations Unies, ont discuté de la problématique de la croissance inclusive, de la gouvernance, de la lutte contre la pauvreté, etc.
Le profil pays de la Côte d’Ivoire a dressé la photographie de l’état du développement économique et social du pays, mettant en avant trois faits majeurs. Il s’agit premièrement d’un cadre macroéconomique très favorable, avec une croissance à la lisière des deux chiffres sur les trois dernières années, dans un contexte de quasi équilibre extérieur, de stabilité budgétaire, de maîtrise des prix et d’une claire vision du développement à travers le Plan national de développement.
Deuxième, le rapport souligne une pauvreté en léger recul, limitée à 2,6 points de pourcentage entre 2008 et 2016, combinée à des défis sanitaires et de chômage préoccupant, surtout chez les jeunes.
En troisième lieu, la Commission économique pour l’Afrique des Nations relève une dynamique de diversification économique et de transformation agro-industrielle enclenchée, à approfondir toutefois en ce qui concerne la filière cacao à travers notamment les leviers de l’innovation agricole, de la compétitivité, de la diversification des marchés d’exportation et des produits.
Reconnaissant la pertinence des informations rendues publiques par la CEA qui a de son point de vue « touché du doigt la situation du pays », le directeur de cabinet du Ministère du Plan et du Développement a souligné que la Côte d’Ivoire a tracé depuis les quatre dernières années les sillons de son émergence en favorisant un environnement propice à cet effet.
Pour lui, même si le taux de pauvreté reste encore élevé, il doit être compris comme la conséquence de plusieurs années de crise que seules quelques années de croissance ne sauraient enrayer d’un coup.
Il a toutefois fait savoir que l’Etat entreprend des efforts afin de remédier à cela. Par-dessus tout, le principal défi qui reste à poser et qui devrait selon lui animer les débats, est celui de la transformation des matières premières qui reste encore le « talon d’Achille » des pays africains dont l’économie reste très peu impactée par un secteur industriel qui ne produit en moyenne que 10% de la richesse nationale.
Il a invité les participants à l’atelier à apporter des pistes de solutions afin de créer par la transformation les conditions de création d’une richesse et d’une prospérité plus inclusive. « Il s’agit d’être moins un pays tributaire de ces matières premières mais un pays exportateur de produits transformés », a-t-il précisé.
Au cours des échanges qui ont suivi la présentation du rapport, les participants issus des ministères, de la société civile, des partenaires au développement, du Système des Nations Unies, ont discuté de la problématique de la croissance inclusive, de la gouvernance, de la lutte contre la pauvreté, etc.