Le président de la République de l’Inde, Pranab Mukherjee effectue, à partir de ce mardi, en Côte d’Ivoire, une visite officielle sur fond de renforcement des relations éco-diplomatiques entre ces deux pays.
Cette visite vise la consolidation des liens historiques et commerciaux (plus de 50 ans de coopération) entre les deux nations. Sri Pranab Mukherjee sera accompagnée d’une forte délégation composée de parlementaires et d’hommes d’affaires indiens. Abidjan est la deuxième étape, après le Ghana d’une tournée africaine du président Mukherjee, élu à la tête de son pays en 2012.
L’inde reste à ce jour l’un des principaux partenaires commerciaux de la Côte d’Ivoire. En janvier 2014 ce pays émergent d’Asie s’est érigé au quatrième rang des fournisseurs de l’Etat ivoirien. De 2009 à 2015, les transactions entre les deux pays sont passées de « 300 millions à 800 millions de francs Cfa », laissait entendre l’ambassadeur de l’Inde en Côte d’Ivoire lors de sa rencontre avec le premier ministre Daniel Kablan Duncan le 9 juin dernier.
Cette visite contribuera à faire grimper le volume des échanges commerciaux entre les deux nations pour atteindre le cap du milliard de francs Cfa dans les années à venir. La coopération se déroulera dans les domaines commerciaux mais aussi technologiques pour permettre à la Côte d’Ivoire de bénéficier des grandes avancées indiennes dans le numérique.
La Côte d’Ivoire et l’Inde sont enfin les deux géants mondiaux de la production d’anacarde. Avec 700.000 tonnes d’anacarde produites en 2015, la Côte d’Ivoire s’est hissée au rang de premier producteur mondial de cette culture.
Avec une croissance à 7,6%, l’Inde est l’économie la plus dynamique du monde. Puissance industrielle, elle a un grand besoin de matières premières et notamment de pétrole.
Pour s’approvisionner en pétrole, l’Inde compte sur le Soudan, l’Angola ou encore le Nigeria, dont elle est devenue en 2014 le premier importateur de brut. Mais le géant asiatique a toujours besoin de sécuriser ses approvisionnements et donc de diversifier ses fournisseurs. Une visite au Ghana et en Côte d’Ivoire, jeunes producteurs de pétrole prend ainsi tout son sens.
En mettant le cap sur l’Afrique de l’Ouest, le président essaie de resserrer les liens avec l’ensemble du continent et de talonner son principal concurrent, la Chine.
Pour cela, New Delhi peut s’appuyer sur un solide réseau d’investisseurs privés qui ont déjà des intérêts en Afrique. Le constructeur automobile Tata dispose d’une usine en Afrique du Sud et aujourd’hui ses bus défilent dans les rues d’Abidjan.
ask
Cette visite vise la consolidation des liens historiques et commerciaux (plus de 50 ans de coopération) entre les deux nations. Sri Pranab Mukherjee sera accompagnée d’une forte délégation composée de parlementaires et d’hommes d’affaires indiens. Abidjan est la deuxième étape, après le Ghana d’une tournée africaine du président Mukherjee, élu à la tête de son pays en 2012.
L’inde reste à ce jour l’un des principaux partenaires commerciaux de la Côte d’Ivoire. En janvier 2014 ce pays émergent d’Asie s’est érigé au quatrième rang des fournisseurs de l’Etat ivoirien. De 2009 à 2015, les transactions entre les deux pays sont passées de « 300 millions à 800 millions de francs Cfa », laissait entendre l’ambassadeur de l’Inde en Côte d’Ivoire lors de sa rencontre avec le premier ministre Daniel Kablan Duncan le 9 juin dernier.
Cette visite contribuera à faire grimper le volume des échanges commerciaux entre les deux nations pour atteindre le cap du milliard de francs Cfa dans les années à venir. La coopération se déroulera dans les domaines commerciaux mais aussi technologiques pour permettre à la Côte d’Ivoire de bénéficier des grandes avancées indiennes dans le numérique.
La Côte d’Ivoire et l’Inde sont enfin les deux géants mondiaux de la production d’anacarde. Avec 700.000 tonnes d’anacarde produites en 2015, la Côte d’Ivoire s’est hissée au rang de premier producteur mondial de cette culture.
Avec une croissance à 7,6%, l’Inde est l’économie la plus dynamique du monde. Puissance industrielle, elle a un grand besoin de matières premières et notamment de pétrole.
Pour s’approvisionner en pétrole, l’Inde compte sur le Soudan, l’Angola ou encore le Nigeria, dont elle est devenue en 2014 le premier importateur de brut. Mais le géant asiatique a toujours besoin de sécuriser ses approvisionnements et donc de diversifier ses fournisseurs. Une visite au Ghana et en Côte d’Ivoire, jeunes producteurs de pétrole prend ainsi tout son sens.
En mettant le cap sur l’Afrique de l’Ouest, le président essaie de resserrer les liens avec l’ensemble du continent et de talonner son principal concurrent, la Chine.
Pour cela, New Delhi peut s’appuyer sur un solide réseau d’investisseurs privés qui ont déjà des intérêts en Afrique. Le constructeur automobile Tata dispose d’une usine en Afrique du Sud et aujourd’hui ses bus défilent dans les rues d’Abidjan.
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