Sur les terres du Bouna-Mansa, le roi Djarakoroni II, Madame Kandia Camara, Ministre de l’Education Nationale, a procédé au lancement officiel des épreuves du Cepe ce matin.
Il 7 heures. La cour de l’école primaire publique (Epp) Bouna 1 est pleine de monde. Les parents aussi bien que les enfants s’activent : Qui a retrouver sa salle de composition, qui a formuler les dernières bénédictions avant l’ultime épreuve. Dans la cour de l’école aussi, d’autres garçons plus hardis devisent. Ils paraissent sereins. À côté d’eux un groupe de filles sont toutes aussi sereines. Elles parlent a-tue tête. Ce groupe d’enfants inspirent confiance. Ils tiennent entre leurs mains rien que la convocation et un ensemble mathématiques. Cet ensemble est composé d’une équerre, d’un compas, d’un double-décimètre, d’une gomme, etc. « Je m’appelle Ouattara Mariam. J’ai eu 163 points à l’examen blanc, soit 17 de moyenne. Je suis confiante, » clame une petite rouquine. Un garçon, plus loin, dans un autre attroupement, est tout sourire. Comme pour donner le change à Mariam, il soutient qu’il a obtenu 155 points. Ainsi va l’ambiance à l’Epp Bouna 1. Soudain, un vrombissement aigu se fait entendre à l’entrée de l’école. Il est 7h20 passé. Au moment où les curieux se retournent pour voir de quoi cela relève, un groupe d’écoliers envahit le portail. Ils sont douze. Tous habillés de la même façon : complet kaki, et arborant le sac à dos bleu offert alors par l’UNICEF. Ils se dirigent au pas de course vers les salles. Et leur nombre diminue telle une peau de chagrin, au fur et à mesure qu’ils courent devant les bâtiments. De loin en loin, on entend s’éloigner le bruit du tricycle de fabrication chinoise. Ces enfants venaient d’Assoum, un village situé à 7 km de Bouna. Ils sont nombreux comme ces bouts de choux à venir des villages situes aux alentours de la cité. Tous sont habités par la même foi, celle de réussir au concours d’entrée en sixième et à l’examen du Cèpe.
Les corps habillés : gendarmes, policiers sont présents. Ils rassurent sur le fait que les épreuves se déroulent sous haute sécurité.
Bientôt, la cour de l’école se vide. Il n’y a plus de bruit. Le portail ocre, rouillé par endroit et comme jeté à l’entrée de l’Epp Bouna 1, se faufillent rares retardaires. Sur ce portail, au demeurant, une belle affiche attire tout de suite l’attention du visiteur. C’est l’affiche de sensibilisation contre la fraude de la Direction des Examens et Concours (DECO). Placardée dans tous les centres, elle parle aux candidats. En effet, un enfant en larmes, les mains jointes implorent ses juges. « Je ne vais plus tricher, » avoue-t-il. Au bas de cette image, un texte avertit clairement les candidats. On peut lire, entre autres avis tout aussi clairs et nets :
-ne pas échanger de brouillon, de copie à l’autre bout ou sur une même table,
-ne pas utiliser de téléphone portable,
-ne pas se faire substituer par une…
À huit heures moins le quart, le véhicule de commandement de Madame Kandia Camara entre dans la cour. Elle accueillie à sa descente par le secrétaire général (SG) 2 de la préfecture de Bouna M. Koffi Julien. À ses côtés les cadres et élus de la région sont venus nombreux lui exprimer leurs reconnaissances pour avoir choisi Bouna, la cité chère a leur cœur. On note la présence remarquée du président du conseil régional, M. Bien Philippe, le député, par ailleurs président du RJR, M. Dah Sassan… Dans la délégation de Madame le Ministre d’illustres cadres de la communauté éducative sont présents : l’inspecteur général, coordonnateur général de l’inspecteur général. Ibrahima Kourouma, le chef de cabinet et président du RER, le DREN de la région, M. Koffi Kamenan Hyacinthe pour ne citer que les plus importants en rangs. De nombreux notables de la cour royale représentant le roi l’assure des hommages du roi de Bouna. Passée l’étape des civilités, Madame le Ministre se rend d’abord au secrétariat. Puis dans les classes pour lancer officiellement le Cepe. BG CX a
A peine a-t-elle franchi le seuil de la porte de la salle, que les élèves se lèvent et salue, en chœur, le premier responsable de l’école ivoirienne.
-Bonjour Madame le Ministre ! Saluent-ils poliment.
- Bonjour les enfants, répond-elle avec amour.
Curieusement, l’ambiance est devenue moins chaleureuse. Par un de ces mystères, dont seuls les examens recèlent les enfants sont devenus plus circonspects. Ce que Madame le Ministre a décelé. Et elle s’évertue a faire tomber la petite « fièvre ».
- Ce matin, commence-t-elle, je suis venu vous embrasser et vous encourager. Je suis venu aussi vous souhaiter bonne chance. Et vous demander de ne pas avoir peur. Vous avez compris ?
- Oui, Madame le Ministre, clament-ils en chœur.
- Considérez ces épreuves comme la dernière composition de l’année. Vous avez été studieux, restez concentres.
Après ces conseils d’usage, Madame le Ministre a procédé à l’ouverture des enveloppes. Que ce soit à l’Epp Plateau 1 et 2, ou au groupe scolaire Bromakote, elle a eu le même penchant maternel pour les enfants. Elle a le même geste aussi bien durant les épreuves d’exploitation de texte et d’éveil au milieu dans la matinée, que pour les épreuves de mathématiques dans l’après-midi. « J’ai fais beaucoup de prières pour vous. Et comme nous sommes dans une période de jeune, je suis convaincue que vous allez avoir un taux de réussite de 100 % à Bouna. » Et d’ajouter : « N’oubliez pas d’écrire vos numéros de table sur les feuilles de composition. »
Il 7 heures. La cour de l’école primaire publique (Epp) Bouna 1 est pleine de monde. Les parents aussi bien que les enfants s’activent : Qui a retrouver sa salle de composition, qui a formuler les dernières bénédictions avant l’ultime épreuve. Dans la cour de l’école aussi, d’autres garçons plus hardis devisent. Ils paraissent sereins. À côté d’eux un groupe de filles sont toutes aussi sereines. Elles parlent a-tue tête. Ce groupe d’enfants inspirent confiance. Ils tiennent entre leurs mains rien que la convocation et un ensemble mathématiques. Cet ensemble est composé d’une équerre, d’un compas, d’un double-décimètre, d’une gomme, etc. « Je m’appelle Ouattara Mariam. J’ai eu 163 points à l’examen blanc, soit 17 de moyenne. Je suis confiante, » clame une petite rouquine. Un garçon, plus loin, dans un autre attroupement, est tout sourire. Comme pour donner le change à Mariam, il soutient qu’il a obtenu 155 points. Ainsi va l’ambiance à l’Epp Bouna 1. Soudain, un vrombissement aigu se fait entendre à l’entrée de l’école. Il est 7h20 passé. Au moment où les curieux se retournent pour voir de quoi cela relève, un groupe d’écoliers envahit le portail. Ils sont douze. Tous habillés de la même façon : complet kaki, et arborant le sac à dos bleu offert alors par l’UNICEF. Ils se dirigent au pas de course vers les salles. Et leur nombre diminue telle une peau de chagrin, au fur et à mesure qu’ils courent devant les bâtiments. De loin en loin, on entend s’éloigner le bruit du tricycle de fabrication chinoise. Ces enfants venaient d’Assoum, un village situé à 7 km de Bouna. Ils sont nombreux comme ces bouts de choux à venir des villages situes aux alentours de la cité. Tous sont habités par la même foi, celle de réussir au concours d’entrée en sixième et à l’examen du Cèpe.
Les corps habillés : gendarmes, policiers sont présents. Ils rassurent sur le fait que les épreuves se déroulent sous haute sécurité.
Bientôt, la cour de l’école se vide. Il n’y a plus de bruit. Le portail ocre, rouillé par endroit et comme jeté à l’entrée de l’Epp Bouna 1, se faufillent rares retardaires. Sur ce portail, au demeurant, une belle affiche attire tout de suite l’attention du visiteur. C’est l’affiche de sensibilisation contre la fraude de la Direction des Examens et Concours (DECO). Placardée dans tous les centres, elle parle aux candidats. En effet, un enfant en larmes, les mains jointes implorent ses juges. « Je ne vais plus tricher, » avoue-t-il. Au bas de cette image, un texte avertit clairement les candidats. On peut lire, entre autres avis tout aussi clairs et nets :
-ne pas échanger de brouillon, de copie à l’autre bout ou sur une même table,
-ne pas utiliser de téléphone portable,
-ne pas se faire substituer par une…
À huit heures moins le quart, le véhicule de commandement de Madame Kandia Camara entre dans la cour. Elle accueillie à sa descente par le secrétaire général (SG) 2 de la préfecture de Bouna M. Koffi Julien. À ses côtés les cadres et élus de la région sont venus nombreux lui exprimer leurs reconnaissances pour avoir choisi Bouna, la cité chère a leur cœur. On note la présence remarquée du président du conseil régional, M. Bien Philippe, le député, par ailleurs président du RJR, M. Dah Sassan… Dans la délégation de Madame le Ministre d’illustres cadres de la communauté éducative sont présents : l’inspecteur général, coordonnateur général de l’inspecteur général. Ibrahima Kourouma, le chef de cabinet et président du RER, le DREN de la région, M. Koffi Kamenan Hyacinthe pour ne citer que les plus importants en rangs. De nombreux notables de la cour royale représentant le roi l’assure des hommages du roi de Bouna. Passée l’étape des civilités, Madame le Ministre se rend d’abord au secrétariat. Puis dans les classes pour lancer officiellement le Cepe. BG CX a
A peine a-t-elle franchi le seuil de la porte de la salle, que les élèves se lèvent et salue, en chœur, le premier responsable de l’école ivoirienne.
-Bonjour Madame le Ministre ! Saluent-ils poliment.
- Bonjour les enfants, répond-elle avec amour.
Curieusement, l’ambiance est devenue moins chaleureuse. Par un de ces mystères, dont seuls les examens recèlent les enfants sont devenus plus circonspects. Ce que Madame le Ministre a décelé. Et elle s’évertue a faire tomber la petite « fièvre ».
- Ce matin, commence-t-elle, je suis venu vous embrasser et vous encourager. Je suis venu aussi vous souhaiter bonne chance. Et vous demander de ne pas avoir peur. Vous avez compris ?
- Oui, Madame le Ministre, clament-ils en chœur.
- Considérez ces épreuves comme la dernière composition de l’année. Vous avez été studieux, restez concentres.
Après ces conseils d’usage, Madame le Ministre a procédé à l’ouverture des enveloppes. Que ce soit à l’Epp Plateau 1 et 2, ou au groupe scolaire Bromakote, elle a eu le même penchant maternel pour les enfants. Elle a le même geste aussi bien durant les épreuves d’exploitation de texte et d’éveil au milieu dans la matinée, que pour les épreuves de mathématiques dans l’après-midi. « J’ai fais beaucoup de prières pour vous. Et comme nous sommes dans une période de jeune, je suis convaincue que vous allez avoir un taux de réussite de 100 % à Bouna. » Et d’ajouter : « N’oubliez pas d’écrire vos numéros de table sur les feuilles de composition. »