Faire en sorte que chaque enfant fasse à la naissance un test de dépistage de la drépanocytose. C’est le combat de la Fondation Lya, qui a organisé ce dimanche une séance de sensibilisation à Sococé à Abidjan-II Plateaux, dans le cadre de la commémoration de la Journée mondiale de lutte contre la drépanocytose, célébrée le 19 juin de chaque année.
Linda Ehui Alliali, secrétaire exécutive de la Fondation Lya souhaite que « chaque enfant soit dépisté systématiquement à la naissance de la drépanocytose pour une meilleure prise en charge ». Elle a recommandé, par ailleurs, que la drépanocytose soit considérée comme un véritable problème santé publique en Côte d’Ivoire au même titre que le sida ou le paludisme pour une meilleure prise en charge de la maladie.
Le Directeur-coordonnateur du Programme national de prévention des maladies non transmissibles (PNPMNT), Dr Adoueni Katché Valery, a indiqué pour sa part, que tous les moyens ne doivent pas être mis sur le curatif mais plutôt sur la « prévention primaire ». C’est-à-dire faire en sorte qu’il y ait de moins en moins d’enfants qui naissent drépanocytaires. « Il faut faire la sensibilisation. Il faut que la population sache qu’on peut faire en sorte qu’il n’y ait pas d’enfants drépanocytaires au niveau des couples en faisant un bilan prénuptial avant le mariage. Chaque conjoint doit connaitre son statut pour mesurer les risques pour les enfants», a-t-il conseillé
La commémoration a enregistré la présence du footballeur international ivoirien Wilfried Bony, ambassadeur de cœur de la Fondation Lya ainsi que de nombreux volontaires.
Notons que la drépanocytose est une maladie génétique du sang, qui affecte plus particulièrement les populations de race noire. Cette particularité explique qu’elle est, sur le continent africain, la première maladie génétique affectant, dès la naissance, des milliers de malades.
La lutte contre cette maladie figure depuis 2009 parmi les priorités de l’OMS pour la zone Afrique et occupe le quatrième rang dans les priorités en matière de santé publique mondiale, après le cancer, le sida et le paludisme.
Danielle Tagro
Linda Ehui Alliali, secrétaire exécutive de la Fondation Lya souhaite que « chaque enfant soit dépisté systématiquement à la naissance de la drépanocytose pour une meilleure prise en charge ». Elle a recommandé, par ailleurs, que la drépanocytose soit considérée comme un véritable problème santé publique en Côte d’Ivoire au même titre que le sida ou le paludisme pour une meilleure prise en charge de la maladie.
Le Directeur-coordonnateur du Programme national de prévention des maladies non transmissibles (PNPMNT), Dr Adoueni Katché Valery, a indiqué pour sa part, que tous les moyens ne doivent pas être mis sur le curatif mais plutôt sur la « prévention primaire ». C’est-à-dire faire en sorte qu’il y ait de moins en moins d’enfants qui naissent drépanocytaires. « Il faut faire la sensibilisation. Il faut que la population sache qu’on peut faire en sorte qu’il n’y ait pas d’enfants drépanocytaires au niveau des couples en faisant un bilan prénuptial avant le mariage. Chaque conjoint doit connaitre son statut pour mesurer les risques pour les enfants», a-t-il conseillé
La commémoration a enregistré la présence du footballeur international ivoirien Wilfried Bony, ambassadeur de cœur de la Fondation Lya ainsi que de nombreux volontaires.
Notons que la drépanocytose est une maladie génétique du sang, qui affecte plus particulièrement les populations de race noire. Cette particularité explique qu’elle est, sur le continent africain, la première maladie génétique affectant, dès la naissance, des milliers de malades.
La lutte contre cette maladie figure depuis 2009 parmi les priorités de l’OMS pour la zone Afrique et occupe le quatrième rang dans les priorités en matière de santé publique mondiale, après le cancer, le sida et le paludisme.
Danielle Tagro