Titre éponyme du recueil de nouvelles, « Le Film d’une vie », est une nouvelle qui raconte la mésaventure de Marie, une lycéenne qui a quitté ses parents et sa vie pour l’Europe, en compagnie de l’homme qu’elle croyait aimer.
Benjamine d’une famille de sept enfants, Marie était une élève brillante, admise en classe de Terminale. Elle vivait une vie simple et heureuse avec ses pauvres parents, qui se donnaient toutes les peines pour que leur fille ait une vie tranquille, paisible et réussie. Malheureusement, ‘’la petite’’ Marie, submergée par l’innocence de l’adolescence, ne se voyait pas terminer sa vie dans la pauvreté. Un soir de bal de fin d’année, à l’école Balthazar de Yopougon, en compagnie de ses copines d’école, elle fit une rencontre qui bouleversera sa vie. En effet, à court de moyens financiers, à la sortie du bal à 2 heures du matin, ses camarades et elles décident de faire un auto-stop pour rentrer chez elles. Car, Mathieu, un ami avec qui elles étaient allées à la fête, était déjà parti. C’est ainsi que, grâce à cet auto-stop, Marie rencontre Diouf Kanté, bel homme d’une quarantaine d’année et très riche. 2 mois après cette aventure, faite de sorties, de shopping, de ‘’bonheur’’, elle décide de lui offrir sa virginité. Ce dernier lui faisait croire qu’il l’aimait et qu’il voulait l’épouser. C’est dans cette atmosphère que la ‘’petite’’ Marie, pleine d’innocence, décide de suivre Diouf Kanté en Italie. Et ce, malgré les avertissements de ses parents, car Diouf avait pris le soin d’aller demander ‘’son prix’’ à ses parents. « Papa, Maman, je l’aime et cette visite, c’est parce que je vous respecte. Sinon je n’ai aucunement besoin de votre accord. Je refuse de mourir pauvre comme vous. J’ai une chance et je vais la saisir. Je pars papa, c’est ma vie et mon choix », a-t-elle dit à la page 94-95 de l’œuvre. Avec ce choix, Marie venait de signer l’accord pour son exploitation sexuelle. Arrivés sur place, en Italie, ils logeaient dans un grand hôtel de luxe. Mais, le bonheur ne dura qu’une semaine, 2 jours et 3 heures. Car, un samedi matin, 2 hommes armés vinrent la ligoter pour l’emmener. En réalité, Diouf Kanté était un exploitant sexuel, qui venait chercher des filles en Afrique pour les enfermer dans un lieu où venaient se défouler des hommes de toute race et de tout âge, moyennant des sommes d’argent que lui et son staff empochaient. Pis, Diouf avait transmis le virus du VIH à la ‘’petite’’ Marie depuis la Côte d’Ivoire, lors de leur premier rapport. Ainsi, la ‘’petite’’ Marie pleine de rêves s’est retrouvée comme un objet sexuel, malade du Sida et dans un pays lointain… « Le Film d’une vie », est un ensemble de 17 nouvelles. L’œuvre a été écrite par Ouattara Malicka. Bloggeuse et étudiante en Ressources Humaines et Communication, Ouattara Malicka est née en 1994.
ROK
Benjamine d’une famille de sept enfants, Marie était une élève brillante, admise en classe de Terminale. Elle vivait une vie simple et heureuse avec ses pauvres parents, qui se donnaient toutes les peines pour que leur fille ait une vie tranquille, paisible et réussie. Malheureusement, ‘’la petite’’ Marie, submergée par l’innocence de l’adolescence, ne se voyait pas terminer sa vie dans la pauvreté. Un soir de bal de fin d’année, à l’école Balthazar de Yopougon, en compagnie de ses copines d’école, elle fit une rencontre qui bouleversera sa vie. En effet, à court de moyens financiers, à la sortie du bal à 2 heures du matin, ses camarades et elles décident de faire un auto-stop pour rentrer chez elles. Car, Mathieu, un ami avec qui elles étaient allées à la fête, était déjà parti. C’est ainsi que, grâce à cet auto-stop, Marie rencontre Diouf Kanté, bel homme d’une quarantaine d’année et très riche. 2 mois après cette aventure, faite de sorties, de shopping, de ‘’bonheur’’, elle décide de lui offrir sa virginité. Ce dernier lui faisait croire qu’il l’aimait et qu’il voulait l’épouser. C’est dans cette atmosphère que la ‘’petite’’ Marie, pleine d’innocence, décide de suivre Diouf Kanté en Italie. Et ce, malgré les avertissements de ses parents, car Diouf avait pris le soin d’aller demander ‘’son prix’’ à ses parents. « Papa, Maman, je l’aime et cette visite, c’est parce que je vous respecte. Sinon je n’ai aucunement besoin de votre accord. Je refuse de mourir pauvre comme vous. J’ai une chance et je vais la saisir. Je pars papa, c’est ma vie et mon choix », a-t-elle dit à la page 94-95 de l’œuvre. Avec ce choix, Marie venait de signer l’accord pour son exploitation sexuelle. Arrivés sur place, en Italie, ils logeaient dans un grand hôtel de luxe. Mais, le bonheur ne dura qu’une semaine, 2 jours et 3 heures. Car, un samedi matin, 2 hommes armés vinrent la ligoter pour l’emmener. En réalité, Diouf Kanté était un exploitant sexuel, qui venait chercher des filles en Afrique pour les enfermer dans un lieu où venaient se défouler des hommes de toute race et de tout âge, moyennant des sommes d’argent que lui et son staff empochaient. Pis, Diouf avait transmis le virus du VIH à la ‘’petite’’ Marie depuis la Côte d’Ivoire, lors de leur premier rapport. Ainsi, la ‘’petite’’ Marie pleine de rêves s’est retrouvée comme un objet sexuel, malade du Sida et dans un pays lointain… « Le Film d’une vie », est un ensemble de 17 nouvelles. L’œuvre a été écrite par Ouattara Malicka. Bloggeuse et étudiante en Ressources Humaines et Communication, Ouattara Malicka est née en 1994.
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