L’épidémie de grippe aviaire qui frappe actuellement le cameroun a engendré des pertes évaluées à 10 milliards de Fcfa pour la filière, selon le président de l’Interprofession avicole (IPAVIC) au Cameroun, François Djonou, un montant révélé au cours d’une concertation élargie pour relancer la filière mercredi dernier à Yaoundé.
Depuis près d’un mois, le secteur est en proie à une crise et jusqu’ici, le flou total demeure sur le devenir de l’activité et partant, des maillons qui constituent la chaîne de production et d’écoulement. Des mesures ont été prises dans le sens de restreindre l’épidémie, à savoir l’interdiction de vente de poulets et d’œufs et la destruction desdits produits avec comme corollaire, d’importantes pertes financières, selon une publication économique.
Malgré quelques foyers détectés dans les régions du Centre, de l’Ouest et du sud, les autorités ne comptent cependant pas autoriser l’importation des découpes de poulets congelés pour combler la demande, alors que des voix s’élèvent pour dénoncer ces demandes d’importation. « Il y a suffisamment de poulet dans le pays.
En dehors des foyers de la grippe, le marché local tourne assez bien. Il n’y aura donc aucune importation. Encore que le problème sanitaire est en train de se résoudre positivement », assure le ministre en charge de l’élevage, Dr. Taïga. D’après l’IPAVIC, la production nationale en poulet de chair est passée de 31 millions de têtes en 2011 à 50 millions en 2015 et le cheptel de poules pondeuses est passé de 3,5 millions en 2012 à 5,5 millions en 2015.
akn/ask
Depuis près d’un mois, le secteur est en proie à une crise et jusqu’ici, le flou total demeure sur le devenir de l’activité et partant, des maillons qui constituent la chaîne de production et d’écoulement. Des mesures ont été prises dans le sens de restreindre l’épidémie, à savoir l’interdiction de vente de poulets et d’œufs et la destruction desdits produits avec comme corollaire, d’importantes pertes financières, selon une publication économique.
Malgré quelques foyers détectés dans les régions du Centre, de l’Ouest et du sud, les autorités ne comptent cependant pas autoriser l’importation des découpes de poulets congelés pour combler la demande, alors que des voix s’élèvent pour dénoncer ces demandes d’importation. « Il y a suffisamment de poulet dans le pays.
En dehors des foyers de la grippe, le marché local tourne assez bien. Il n’y aura donc aucune importation. Encore que le problème sanitaire est en train de se résoudre positivement », assure le ministre en charge de l’élevage, Dr. Taïga. D’après l’IPAVIC, la production nationale en poulet de chair est passée de 31 millions de têtes en 2011 à 50 millions en 2015 et le cheptel de poules pondeuses est passé de 3,5 millions en 2012 à 5,5 millions en 2015.
akn/ask