Abidjan (Côte d'Ivoire) - Les effets directs de la sortie du Royaume Uni de l’Union Européenne (UE) seront ‘’négligeables’’ pour l’Afrique tandis que les effets directs peuvent être ‘’importants’’, a estimé mardi à Abidjan Albert Zeufack, Economiste en Chef de la Banque Mondiale pour la Région.
Pour Albert Zeufack qui intervenait au cours d’une conférence de presse en marge du Forum d'évaluation des politiques et des institutions en Afrique, les conséquences de cette sortie peuvent être classées en deux catégories à savoir les effets directs et indirects.
«A ce stade, on est encore à l'heure des spéculations parce qu'il faudra un certain temps pour que le Brexit se matérialise. Mais en termes de spéculations laissez-moi vous dire que nous pensons que les effets directs seront négligeables », a affirmé l’économiste.
Par contre poursuit, M. Zeufack « les effets indirects peuvent être importants ». L’Expert indique qu’ils (les effets) « incluent l'impact sur l'Union Européenne (UE), qui est un des clients principaux de l'Afrique. Et si le Brexit entraîne un ralentissement de la croissance dans l'UE, il y aura un impact sur les pays africains qui ont pour partenaire principal l'Europe» .
Toutefois, ces constats ne sont pas des certitudes, rassurent Albert Zeufack parce qu’à ce stade « on ne sait pas encore comment est-ce que cela se traduira, qu'elles seront les proportions ».Les effets indirects peuvent paraître plus perceptibles au niveau des financements internationaux à en croire ce cadre de la Banque mondiale.
« L'une des conséquences immédiates du Brexit " c'est de rendre la liquidité internationale plus chère et moins disponible. Cela peut affecter nos pays qui voudraient lever des fonds sur des marchés internationaux pour financer leurs infrastructures », a affirmé Albert Zeufack.
Le "Brexit" est une abréviation de "British Exit", évoquant la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne. Un referendum sur la question s’est déroulé jeudi dernier où les Britanniques ont choisi avec 51,9% des voix de quitter l'Union européenne.
MC/sy/ls/APA
Pour Albert Zeufack qui intervenait au cours d’une conférence de presse en marge du Forum d'évaluation des politiques et des institutions en Afrique, les conséquences de cette sortie peuvent être classées en deux catégories à savoir les effets directs et indirects.
«A ce stade, on est encore à l'heure des spéculations parce qu'il faudra un certain temps pour que le Brexit se matérialise. Mais en termes de spéculations laissez-moi vous dire que nous pensons que les effets directs seront négligeables », a affirmé l’économiste.
Par contre poursuit, M. Zeufack « les effets indirects peuvent être importants ». L’Expert indique qu’ils (les effets) « incluent l'impact sur l'Union Européenne (UE), qui est un des clients principaux de l'Afrique. Et si le Brexit entraîne un ralentissement de la croissance dans l'UE, il y aura un impact sur les pays africains qui ont pour partenaire principal l'Europe» .
Toutefois, ces constats ne sont pas des certitudes, rassurent Albert Zeufack parce qu’à ce stade « on ne sait pas encore comment est-ce que cela se traduira, qu'elles seront les proportions ».Les effets indirects peuvent paraître plus perceptibles au niveau des financements internationaux à en croire ce cadre de la Banque mondiale.
« L'une des conséquences immédiates du Brexit " c'est de rendre la liquidité internationale plus chère et moins disponible. Cela peut affecter nos pays qui voudraient lever des fonds sur des marchés internationaux pour financer leurs infrastructures », a affirmé Albert Zeufack.
Le "Brexit" est une abréviation de "British Exit", évoquant la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne. Un referendum sur la question s’est déroulé jeudi dernier où les Britanniques ont choisi avec 51,9% des voix de quitter l'Union européenne.
MC/sy/ls/APA