Abidjan - L’ulcère de Buruli est en forte régression en Côte d’Ivoire, avec seulement 250 cas enregistré en 2016 là où en 2006 l’on déplorait 2000 cas, a fait savoir le programme national de lutte contre la maladie.
Le directeur coordonnateur de la lutte, Pr Henri Assé, a livré l’information vendredi, lors de la remise de kits d’équipements «E -Santé UB» au ministère de la Santé et l’hygiène publique.
Selon celui-ci, la mise en place depuis 2007 d’un programme stratégique d’éradication de la maladie a permis d’infléchir la courbe alors que «la Côte d’Ivoire était au sommet de la maladie en 2006 avec des lésions très évoluées et étendues».
Ce plan, a-t-il expliqué, est basé sur plusieurs axes notamment le dépistage précoce c’est-à-dire à une phase où il n’y a pas d’ulcère, l’objectif étant de découvrir tôt la maladie et donner un traitement au malade qui peut guérir sans séquelles. Les populations même dans les hameaux les plus reculés, à travers ce programme, sont sensibilisées pour reconnaître les symptômes.
En outre il y a la formation de tout le personnel de santé en Côte d’Ivoire, pour éviter que la distance soit un frein à la prise en charge de la maladie, ainsi que la gratuité des soins instituée par l’Etat qui favorise une bonne prise en charge, a conclu Pr Henri Assé.
L'ulcère de Buruli est une infection chronique débilitante de la peau et des tissus mous pouvant entraîner des déformations et des incapacités permanentes.
lys/kg/kam
Le directeur coordonnateur de la lutte, Pr Henri Assé, a livré l’information vendredi, lors de la remise de kits d’équipements «E -Santé UB» au ministère de la Santé et l’hygiène publique.
Selon celui-ci, la mise en place depuis 2007 d’un programme stratégique d’éradication de la maladie a permis d’infléchir la courbe alors que «la Côte d’Ivoire était au sommet de la maladie en 2006 avec des lésions très évoluées et étendues».
Ce plan, a-t-il expliqué, est basé sur plusieurs axes notamment le dépistage précoce c’est-à-dire à une phase où il n’y a pas d’ulcère, l’objectif étant de découvrir tôt la maladie et donner un traitement au malade qui peut guérir sans séquelles. Les populations même dans les hameaux les plus reculés, à travers ce programme, sont sensibilisées pour reconnaître les symptômes.
En outre il y a la formation de tout le personnel de santé en Côte d’Ivoire, pour éviter que la distance soit un frein à la prise en charge de la maladie, ainsi que la gratuité des soins instituée par l’Etat qui favorise une bonne prise en charge, a conclu Pr Henri Assé.
L'ulcère de Buruli est une infection chronique débilitante de la peau et des tissus mous pouvant entraîner des déformations et des incapacités permanentes.
lys/kg/kam