Un rapport de l’Organisation des Nations Unies (ONU) a relevé 1.129 cas de viol de 2012 à 2015 en Côte d’Ivoire dont 66% des victimes sont des enfants, soulignant que 203 cas ont abouti à un jugement, selon une note dont ALERTE INFO a reçu copie lundi.
"Le rapport documente 1.129 cas de viol en Côte d’Ivoire entre le 1er janvier 2012 et le 31 décembre 2015" et juge "particulièrement préoccupant" le "recours très répandu aux règlements à l’amiable, notamment dans les cas de viol d’enfants" qui représentent "66% des victimes", indique la note.
Sur les "90%" des cas documentés ayant fait l’objet d’une enquête, "moins de 20%" soit "203 cas", ont abouti à un jugement suite à une "requalification des faits" consistant à "juger les viols comme des délits et non comme des crimes pour lesquels les peines encourues sont beaucoup plus lourdes", une pratique qui "minimise la gravité des viols".
Selon le Haut Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, Zeid Ra’ad Al Hhussein, "la persistance des viols et de l’impunité à l’égard de leurs auteurs reste l’objet de vives préoccupations et requiert une action urgente", en dépit des "progrès significatifs en termes de droits de l’homme" réalisés par la Côte d’Ivoire.
L’ONU a par ailleurs recommandé aux autorités ivoiriennes de "veiller à ce que toutes les victimes de violences sexuelles aient accès à la justice (…) en leur fournissant une aide juridique gratuite", entre autres suggestions, pour "lutter efficacement et promptement contre ces crimes", dans son rapport.
MYA
"Le rapport documente 1.129 cas de viol en Côte d’Ivoire entre le 1er janvier 2012 et le 31 décembre 2015" et juge "particulièrement préoccupant" le "recours très répandu aux règlements à l’amiable, notamment dans les cas de viol d’enfants" qui représentent "66% des victimes", indique la note.
Sur les "90%" des cas documentés ayant fait l’objet d’une enquête, "moins de 20%" soit "203 cas", ont abouti à un jugement suite à une "requalification des faits" consistant à "juger les viols comme des délits et non comme des crimes pour lesquels les peines encourues sont beaucoup plus lourdes", une pratique qui "minimise la gravité des viols".
Selon le Haut Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, Zeid Ra’ad Al Hhussein, "la persistance des viols et de l’impunité à l’égard de leurs auteurs reste l’objet de vives préoccupations et requiert une action urgente", en dépit des "progrès significatifs en termes de droits de l’homme" réalisés par la Côte d’Ivoire.
L’ONU a par ailleurs recommandé aux autorités ivoiriennes de "veiller à ce que toutes les victimes de violences sexuelles aient accès à la justice (…) en leur fournissant une aide juridique gratuite", entre autres suggestions, pour "lutter efficacement et promptement contre ces crimes", dans son rapport.
MYA