Kigali (Rwanda) Lassina SERME, envoyé spécial - Personne ne refuser le retour du Maroc au sein de l’Union Africaine (UA), a estimé , lundi à Kigal, le Président en exercice de cette organisation Idriss Déby Itno au cours d’une conférence de presse marquant la fin du 27 sommet des Chefs d’Etat et de gouvernement de l’institution tenu dans la capitale rwandaise.
«Vous savez qu’il y a des textes (…) Si le Maroc veut revenir, personne ne peut refuser », a déclaré M. Déby Itno, également Président du Tchad. Selon lui, «aucun pays membre de l’UA, n’a le droit de suspendre un autre pays sauf à une seule condition, à savoir la prise du pouvoir par les voies illégales».
Le Maroc a annoncé, dimanche, dans un message adressé au 27è Sommet de l'Union Africaine (UA) à Kigali, sa décision de retrouver sa place naturelle et légitime au sein de l'organisation continentale.
Ce retour annoncé a été salué par une trentaine de pays du continent dont la Côte d’Ivoire. « La place du Maroc est dans l’Union Africaine. Je suis très heureux du message de sa Majesté le Roi Mohammed VI, d’avoir pris cette décision », a déclaré le Chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara interrogé par APA, rappelant que « le Maroc entretient des relations spéciales avec la Côte d’Ivoire».
« Nous nous sommes d’avis que depuis des décennies nous devrons être ensemble. Donc le fait que le Roi Mohammed VI ait maintenant officialisé cette décision à son niveau pour le peuple marocain est une excellente chose pour l’Union Africaine », a-t-il poursuivi.
Selon lui, le Maroc est un « grand pays africain » qui apporte « beaucoup à la sécurité du continent, à la prospérité du continent mais également aux relations diplomatiques et de coopération ».
« A l’intérieur de notre ensemble, cela ne fera que renforcer son rôle, sa place et son leadership. Nous l’accueillons (le retour du Maroc) avec beaucoup de satisfaction », a conclu le Chef de l’Etat ivoirien.
Le Maroc a quitté en 1984 l'Organisation de l'unité africaine (OUA, actuelle UA) pour protester contre la reconnaissance à l'époque de «ce prétendu Etat n'est membre ni de l'Organisation des Nations Unies, ni de l'Organisation de la Coopération Islamique, ni de la Ligue des Etats arabes, ni d'aucune autre institution sous régionale, régionale ou internationale».
Le Maroc trouvait cette décision contradictoire avec le principe fondateur de l'organisation, qui prévoit la non-ingérence et le respect des frontières des Etats membres.
LS/APA
«Vous savez qu’il y a des textes (…) Si le Maroc veut revenir, personne ne peut refuser », a déclaré M. Déby Itno, également Président du Tchad. Selon lui, «aucun pays membre de l’UA, n’a le droit de suspendre un autre pays sauf à une seule condition, à savoir la prise du pouvoir par les voies illégales».
Le Maroc a annoncé, dimanche, dans un message adressé au 27è Sommet de l'Union Africaine (UA) à Kigali, sa décision de retrouver sa place naturelle et légitime au sein de l'organisation continentale.
Ce retour annoncé a été salué par une trentaine de pays du continent dont la Côte d’Ivoire. « La place du Maroc est dans l’Union Africaine. Je suis très heureux du message de sa Majesté le Roi Mohammed VI, d’avoir pris cette décision », a déclaré le Chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara interrogé par APA, rappelant que « le Maroc entretient des relations spéciales avec la Côte d’Ivoire».
« Nous nous sommes d’avis que depuis des décennies nous devrons être ensemble. Donc le fait que le Roi Mohammed VI ait maintenant officialisé cette décision à son niveau pour le peuple marocain est une excellente chose pour l’Union Africaine », a-t-il poursuivi.
Selon lui, le Maroc est un « grand pays africain » qui apporte « beaucoup à la sécurité du continent, à la prospérité du continent mais également aux relations diplomatiques et de coopération ».
« A l’intérieur de notre ensemble, cela ne fera que renforcer son rôle, sa place et son leadership. Nous l’accueillons (le retour du Maroc) avec beaucoup de satisfaction », a conclu le Chef de l’Etat ivoirien.
Le Maroc a quitté en 1984 l'Organisation de l'unité africaine (OUA, actuelle UA) pour protester contre la reconnaissance à l'époque de «ce prétendu Etat n'est membre ni de l'Organisation des Nations Unies, ni de l'Organisation de la Coopération Islamique, ni de la Ligue des Etats arabes, ni d'aucune autre institution sous régionale, régionale ou internationale».
Le Maroc trouvait cette décision contradictoire avec le principe fondateur de l'organisation, qui prévoit la non-ingérence et le respect des frontières des Etats membres.
LS/APA