Le Commissaire de l'Union africaine chargé des "Ressources humaines, de la Science et de la Technologie", Martial De-Paul Ikounga, a exhorté lundi les Etats africains à investir dans la jeunesse pour maîtriser l'émigration et les menaces sécuritaires.
Lors d'une conférence de presse qu'il a animée à Kigali, le commissaire se dit convaincu que "former les jeunes, c'est assurer l'avenir du continent". Investir dans la jeunesse, a-t-il indiqué, c'est lui assurer la santé et le bien-être, le développement de leurs compétences et leur autonomisation ainsi qu'une bonne gouvernance des pays.
Et c'est pour encourager les Etats membres dans ce sens, a-t-il précisé, que l'Union africaine a dédié 2017 à la jeunesse avec le thème, "tirer pleinement des dividendes démographiques en investissant dans la jeunesse".
Le Commissaire de l'UA a également insisté sur les enjeux d'un tel investissement. Il s'agit, a-t-il expliqué, d'éviter que les jeunes africains continuent de mourir dans le Sahara et dans la méditerranée en quête de bien-être et de lendemains meilleurs. "Il faut occuper les jeunes pour qu'ils ne continuent pas à alimenter les réseaux terroristes comme Boko Haram", a-t-il précisé, avant d'ajouter: "il faut voir à la jeunesse de la population africaine une opportunité et non un problème".
Selon des statistiques de l'Union, la tranche 18-35 ans représente aujourd'hui 60% de la population africaine.
Mais, de l'avis de Martial De-Paul Ikounga, cela n'est pas possible tant que les Etats africains ne manifestent pas de volonté politique concrète comme par exemple ratifier la Charte africaine de la Jeunesse dont le 10e anniversaire a été célébré en mai 2016 à Banjul, en Gambie.
Il a déploré que, en dix ans, seuls 38 pays sur les 54 membres de l'Union aient ratifié cette Charte qui sert de cadre stratégique pour les Etats africains en leur donnant la direction à prendre pour la responsabilisation et le développement de la jeunesse au niveau continental, régional et national.
"Il est inconcevable que les dirigeants disent se préoccuper des jeunes alors qu'ils ne font aucun effort pour ratifier cette Charte", a déploré Dr Ikounga.
"A Banjul, les jeunes ont décidé de brandir le Carton rouge aux dirigeants des pays qui n'ont pas encore ratifié ce document. Il est même souhaitable que, au prochain sommet, les dirigeants concernés n'aient pas droit à la parole", a-t-il souligné. Il a informé que l'Union africaine va initier un indice pour évaluer les investissements dans la jeunesse au niveau de tous les pays.
A l'ouverture du 27e sommet, la présidente de l'Union panafricaine de la Jeunesse (UPJ) Francine Muyumba avait rappelé qu'"investir" en faveur des jeunes est "une assurance pour le présent et une épargne pour l'avenir" du continent.
Et Francine Muyumba avait aussi souhaité la création d'un Fonds africain pour le développement de la jeunesse pour lui permettre d'entreprendre notamment dans les secteurs agricoles et des nouvelles technologies qu'elle considère comme des moteurs pour "la réduction du taux de chômage de jeunes".
Cette proposition a été défendue par le Commissaire de l'UA chargé des "Ressources humaines, de la Science et de la Technologie", Martial De-Paul Ikounga, lors de sa conférence de presse.
Lors d'une conférence de presse qu'il a animée à Kigali, le commissaire se dit convaincu que "former les jeunes, c'est assurer l'avenir du continent". Investir dans la jeunesse, a-t-il indiqué, c'est lui assurer la santé et le bien-être, le développement de leurs compétences et leur autonomisation ainsi qu'une bonne gouvernance des pays.
Et c'est pour encourager les Etats membres dans ce sens, a-t-il précisé, que l'Union africaine a dédié 2017 à la jeunesse avec le thème, "tirer pleinement des dividendes démographiques en investissant dans la jeunesse".
Le Commissaire de l'UA a également insisté sur les enjeux d'un tel investissement. Il s'agit, a-t-il expliqué, d'éviter que les jeunes africains continuent de mourir dans le Sahara et dans la méditerranée en quête de bien-être et de lendemains meilleurs. "Il faut occuper les jeunes pour qu'ils ne continuent pas à alimenter les réseaux terroristes comme Boko Haram", a-t-il précisé, avant d'ajouter: "il faut voir à la jeunesse de la population africaine une opportunité et non un problème".
Selon des statistiques de l'Union, la tranche 18-35 ans représente aujourd'hui 60% de la population africaine.
Mais, de l'avis de Martial De-Paul Ikounga, cela n'est pas possible tant que les Etats africains ne manifestent pas de volonté politique concrète comme par exemple ratifier la Charte africaine de la Jeunesse dont le 10e anniversaire a été célébré en mai 2016 à Banjul, en Gambie.
Il a déploré que, en dix ans, seuls 38 pays sur les 54 membres de l'Union aient ratifié cette Charte qui sert de cadre stratégique pour les Etats africains en leur donnant la direction à prendre pour la responsabilisation et le développement de la jeunesse au niveau continental, régional et national.
"Il est inconcevable que les dirigeants disent se préoccuper des jeunes alors qu'ils ne font aucun effort pour ratifier cette Charte", a déploré Dr Ikounga.
"A Banjul, les jeunes ont décidé de brandir le Carton rouge aux dirigeants des pays qui n'ont pas encore ratifié ce document. Il est même souhaitable que, au prochain sommet, les dirigeants concernés n'aient pas droit à la parole", a-t-il souligné. Il a informé que l'Union africaine va initier un indice pour évaluer les investissements dans la jeunesse au niveau de tous les pays.
A l'ouverture du 27e sommet, la présidente de l'Union panafricaine de la Jeunesse (UPJ) Francine Muyumba avait rappelé qu'"investir" en faveur des jeunes est "une assurance pour le présent et une épargne pour l'avenir" du continent.
Et Francine Muyumba avait aussi souhaité la création d'un Fonds africain pour le développement de la jeunesse pour lui permettre d'entreprendre notamment dans les secteurs agricoles et des nouvelles technologies qu'elle considère comme des moteurs pour "la réduction du taux de chômage de jeunes".
Cette proposition a été défendue par le Commissaire de l'UA chargé des "Ressources humaines, de la Science et de la Technologie", Martial De-Paul Ikounga, lors de sa conférence de presse.