Une dizaine de troupes artistiques traditionnelles en provenance des dix régions de la Côte d’Ivoire et du Burkina Faso se sont donné rendez-vous en fin de semaine dernière à Bouaké. C’était dans le cadre de la 3è édition de la semaine nationale des arts et de la culture. A cette occasion, les amoureux des arts et de la culture ont découvert le riche patrimoine culturel de la Côte d’Ivoire. Ainsi les spectateurs ont pu apprécier les danses telles que l’Adjemélé de Sakassaou, le Têmaté du Guemon, le Goli de la Marahoué, le Relwendé du Burkina Faso, et bien d’autres danses venues de Daloa, de Daoukro, de Ferkessessedougou et de Sassandra. Dans son adresse aux festivaliers, Eli Liazeré Kouaho, le commissaire de l’événement a expliqué l’importance de la création mais aussi son rôle dans la normalisation de la Côte d’Ivoire. « La Snac, permettra de dialoguer, de dissiper l’ombre des malentendus, de chasser les fantômes de la déchirure et tisser enfin la passerelle de la fraternité qui permettra de construire une Côte d’Ivoire en développement », a-t-il soutenu. Pour sa part, Fausseni Dembélé, le directeur de cabinet du ministre de la Culture et de la Francophonie, représentant Bandaman Maurice, a annoncé la Snac demeurera dans la capitale du centre Bouaké, pour respecter la volonté de la population de cette ville. Fausseni Dembélé a abondé dans le même sens que son prédécesseur en indiquant que la culture permet de dépasser les clivages entre les peuples.
JYB
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