Abidjan - Les parents d’enfants surpris de fraude au Brevet d’études du premier cycle (BEPC), lors de la session 2016, dans la commune d’Abobo, ont organisé un sit-in au pied de la Tour D abritant le ministère de l’Education nationale pour se faire entendre avec bruits et pancartes, protestant contre la mention de fraude portée sur les collantes de leurs enfants.
Reçus par le directeur de cabinet, Kabran Assoumou, ils ont prié leur interlocuteur de ne pas tenir compte du fait qu’ils n’ont pas adopté la bonne démarche en vue de s’enquérir des raisons de l’échec de leurs enfants. Aussi, ont-ils déposé une demande d’audience auprès de la ministre Kandia Camara afin de solliciter son indulgence pour leurs progénitures. « Nous venons vers vous en pleurs pour demander votre indulgence pour nos enfants. On se demande comment cela est arrivé », ont prié Toualy Kasso et Abouchou Bouadi.
La Direction des examens et concours (DECO) avait publié une note de sensibilisation à l’attention des parents, des élèves, du personnel enseignant et des encadreurs rappelant les sanctions liées aux cas de fraude, les textes qui sanctionnent la fraude et tous les objets interdits durant les examens.
Quelque 374 cas de fraude ont été constatés et signifiés aux élèves concernés dans le centre d’examen de l’Ecole primaire publique (EPP) Rails 6 d’Abobo Derrière rails, dans la banlieue Nord d’Abidjan. Ils ont demandé à comprendre les raisons qui motivent l’inscription de cette mention sur les relevés de leurs enfants, prétextant qu’ils sont brillants et ne sauraient s’adonner à la tricherie.
C’est la deuxième fois que le ministère de l’Education nationale reçoit des parents en 24 heures à ce sujet. Les responsables du ministère leur ont expliqué qu’ils disposent de preuves suffisantes pour démontrer la fraude et que les copies, anonymes, ont été passées au peigne fin, la fraude ayant été constatée avant la levée des anonymats.
Sur la question de savoir pourquoi la mention fraude est portée pour toutes les matières, le ministère a évoqué les textes mettant le candidat fautif hors-jeu d’où la mention sur sa collante.
Des sanctions à l’encontre des surveillants de salle sont plausibles, les fraudeurs étant susceptibles de sanctions de cinq années d’interdiction de concourir à un examen.
aaa/cmas
Reçus par le directeur de cabinet, Kabran Assoumou, ils ont prié leur interlocuteur de ne pas tenir compte du fait qu’ils n’ont pas adopté la bonne démarche en vue de s’enquérir des raisons de l’échec de leurs enfants. Aussi, ont-ils déposé une demande d’audience auprès de la ministre Kandia Camara afin de solliciter son indulgence pour leurs progénitures. « Nous venons vers vous en pleurs pour demander votre indulgence pour nos enfants. On se demande comment cela est arrivé », ont prié Toualy Kasso et Abouchou Bouadi.
La Direction des examens et concours (DECO) avait publié une note de sensibilisation à l’attention des parents, des élèves, du personnel enseignant et des encadreurs rappelant les sanctions liées aux cas de fraude, les textes qui sanctionnent la fraude et tous les objets interdits durant les examens.
Quelque 374 cas de fraude ont été constatés et signifiés aux élèves concernés dans le centre d’examen de l’Ecole primaire publique (EPP) Rails 6 d’Abobo Derrière rails, dans la banlieue Nord d’Abidjan. Ils ont demandé à comprendre les raisons qui motivent l’inscription de cette mention sur les relevés de leurs enfants, prétextant qu’ils sont brillants et ne sauraient s’adonner à la tricherie.
C’est la deuxième fois que le ministère de l’Education nationale reçoit des parents en 24 heures à ce sujet. Les responsables du ministère leur ont expliqué qu’ils disposent de preuves suffisantes pour démontrer la fraude et que les copies, anonymes, ont été passées au peigne fin, la fraude ayant été constatée avant la levée des anonymats.
Sur la question de savoir pourquoi la mention fraude est portée pour toutes les matières, le ministère a évoqué les textes mettant le candidat fautif hors-jeu d’où la mention sur sa collante.
Des sanctions à l’encontre des surveillants de salle sont plausibles, les fraudeurs étant susceptibles de sanctions de cinq années d’interdiction de concourir à un examen.
aaa/cmas