Abidjan (Côte d’Ivoire) - Le Trésor public ivoirien a lancé, jeudi à Abidjan, une campagne de sensibilisation sur la bancarisation avec pour objectif d’inciter les populations à ouvrir des comptes bancaires afin d’accroître le taux de bancarisation estimé à 16% en 2015 dans le pays.
Selon le directeur général du Trésor, Jacques Konan Assahoré, par « la sensibilisation des couches rurales, le taux de bancarisation doit être porté à 20% ». «Deux régions pilotes ont été choisies en raison de leurs potentialités agricoles à savoir les régions de la Marahoué (Centre-ouest) et de la Nawa (Sud-ouest) », a-t-il expliqué.
Pour Bernard Akpess Yapo, directeur de cabinet adjoint du ministre auprès du Premier ministre chargé de l’économie et des finances , l’ambition du gouvernement ivoirien, de rendre ce pays émergent à l’horizon 2020, nécessite de relever certains défis dont « la redynamisation du secteur bancaire et le renforcement de l’inclusion financière ».
M. Yapo a regretté le faible taux de pénétration bancaire en Côte d’Ivoire. « Les dépôts bancaires n’atteignent que 26,6% du PIB (Produit intérieur brut) en 2015, ce qui es trois fois moindre qu’au Maroc et en deçà de l’Afrique du Sud, du Kenya ou encore du Sénégal », a-t-il fait remarquer.
« Ces campagnes devraient nous permettre de dissiper les préjugés de certaines couches de la population à l’égard des banques et établissements financiers, de convaincre les adeptes des circuits d’épargne, dont les fameuses tontines, à recourir les offres de service du système bancaire moderne malgré le développement rapide que connait le mobile banking », a argumenté, le directeur de cabinet.
« Le gouvernement continuera de faciliter l’installation et l’accessibilité des banques », a-t-il par ailleurs rassuré.
LS/sy
Selon le directeur général du Trésor, Jacques Konan Assahoré, par « la sensibilisation des couches rurales, le taux de bancarisation doit être porté à 20% ». «Deux régions pilotes ont été choisies en raison de leurs potentialités agricoles à savoir les régions de la Marahoué (Centre-ouest) et de la Nawa (Sud-ouest) », a-t-il expliqué.
Pour Bernard Akpess Yapo, directeur de cabinet adjoint du ministre auprès du Premier ministre chargé de l’économie et des finances , l’ambition du gouvernement ivoirien, de rendre ce pays émergent à l’horizon 2020, nécessite de relever certains défis dont « la redynamisation du secteur bancaire et le renforcement de l’inclusion financière ».
M. Yapo a regretté le faible taux de pénétration bancaire en Côte d’Ivoire. « Les dépôts bancaires n’atteignent que 26,6% du PIB (Produit intérieur brut) en 2015, ce qui es trois fois moindre qu’au Maroc et en deçà de l’Afrique du Sud, du Kenya ou encore du Sénégal », a-t-il fait remarquer.
« Ces campagnes devraient nous permettre de dissiper les préjugés de certaines couches de la population à l’égard des banques et établissements financiers, de convaincre les adeptes des circuits d’épargne, dont les fameuses tontines, à recourir les offres de service du système bancaire moderne malgré le développement rapide que connait le mobile banking », a argumenté, le directeur de cabinet.
« Le gouvernement continuera de faciliter l’installation et l’accessibilité des banques », a-t-il par ailleurs rassuré.
LS/sy