Paris - Le ministre français de l’Agriculture, Stéphane Le Foll , entame mercredi soir un déplacement au Burkina Faso, en Côte d’Ivoire et au Sénégal placé sous le signe de l’agriculture et du climat en vue de la COP22 à Marrakech en novembre.
"Ce qui m’intéresse c’est de voir comment, par le développement des technologies, on peut aider à augmenter à la fois les performances de l’agriculture africaine et celles de l’agro-écologie" a dit le ministre à l’AFP à Paris avant de s’envoler pour Ouagadougou.
L’un des objectifs du ministre est de sensibiliser et rallier des soutiens au programme "4 pour 1.000", lancé à Paris lors de la Conférence sur le climat COP21, diffusant des pratiques agronomiques qui permettent la séquestration de carbone dans les sols et par la même, la restauration de sols dégradés.
Ce programme -dont le nom provient du taux de croissance annuel du stock de carbone dans les sols qui permettrait de stopper l’augmentation actuelle du CO2 dans l’atmosphère- devrait être développé avec des bailleurs de fonds et des Etats associés lors de la conférence sur le climat (COP22) du 7 au 18 novembre à Marrakech.
"Nous souhaitons aussi engager des liens forts dans toute l’Afrique de l’ouest en terme de recherche et d’appui technique pour développer la production agricole africaine", a ajouté le ministre en soulignant que le taux de gaspillage alimentaire en Afrique est parfois aussi élevé que dans les pays occidentaux, alors que le continent n’est pas autosuffisant.
"Il manque de capacités de stockage et de transformation" a-t-il dit.
Le ministre s’est par ailleurs déclaré très intéressé par le projet de "grande muraille verte" au Sénégal contre l’avancée du désert, un projet d’accès à l’eau au Burkina et des visites de cacaoyers en Côte d’Ivoire.
"La question du foncier" et de l’accaparement des terres fera aussi certainement partie des discussions, "il s’agit d’un vrai sujet qui pèse, mais en l’occurrence il s’agit surtout d’un problème de politique publique", plutôt que de coopération, a-t-il dit.
"Selon le secrétaire général du Comité permanent inter-Etats de lutte contre la sécheresse dans le Sahel ((CILSS), 100 millions de jeunes de moins de 25 ans vont arriver sur le marché du travail dans les 10-15 ans à venir dans cette région du monde" a souligné M. Le Foll.
"Le développement de l’agriculture et de la ruralité en Afrique est un enjeu colossal pour la population qui migre vers le reste de l’Afrique ou vers l’Europe" a-t-il ajouté.
im/fpo/bir
"Ce qui m’intéresse c’est de voir comment, par le développement des technologies, on peut aider à augmenter à la fois les performances de l’agriculture africaine et celles de l’agro-écologie" a dit le ministre à l’AFP à Paris avant de s’envoler pour Ouagadougou.
L’un des objectifs du ministre est de sensibiliser et rallier des soutiens au programme "4 pour 1.000", lancé à Paris lors de la Conférence sur le climat COP21, diffusant des pratiques agronomiques qui permettent la séquestration de carbone dans les sols et par la même, la restauration de sols dégradés.
Ce programme -dont le nom provient du taux de croissance annuel du stock de carbone dans les sols qui permettrait de stopper l’augmentation actuelle du CO2 dans l’atmosphère- devrait être développé avec des bailleurs de fonds et des Etats associés lors de la conférence sur le climat (COP22) du 7 au 18 novembre à Marrakech.
"Nous souhaitons aussi engager des liens forts dans toute l’Afrique de l’ouest en terme de recherche et d’appui technique pour développer la production agricole africaine", a ajouté le ministre en soulignant que le taux de gaspillage alimentaire en Afrique est parfois aussi élevé que dans les pays occidentaux, alors que le continent n’est pas autosuffisant.
"Il manque de capacités de stockage et de transformation" a-t-il dit.
Le ministre s’est par ailleurs déclaré très intéressé par le projet de "grande muraille verte" au Sénégal contre l’avancée du désert, un projet d’accès à l’eau au Burkina et des visites de cacaoyers en Côte d’Ivoire.
"La question du foncier" et de l’accaparement des terres fera aussi certainement partie des discussions, "il s’agit d’un vrai sujet qui pèse, mais en l’occurrence il s’agit surtout d’un problème de politique publique", plutôt que de coopération, a-t-il dit.
"Selon le secrétaire général du Comité permanent inter-Etats de lutte contre la sécheresse dans le Sahel ((CILSS), 100 millions de jeunes de moins de 25 ans vont arriver sur le marché du travail dans les 10-15 ans à venir dans cette région du monde" a souligné M. Le Foll.
"Le développement de l’agriculture et de la ruralité en Afrique est un enjeu colossal pour la population qui migre vers le reste de l’Afrique ou vers l’Europe" a-t-il ajouté.
im/fpo/bir