« Le souci constant du gouvernement est de protéger la population. Nous allons dire au virus zika de ne pas rentrer en Côte d’Ivoire. Comme nous l’avons fait contre la maladie à virus Ebola ». C’est ainsi que s’est exprimée vendredi dernier, Raymonde Goudou, la ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, à Aklomiambla, dans la commune Koumassi. Où elle s’est présentée pour procéder au lancement de la campagne de démoustication préventive à virus zika. Mais Raymonde Goudou prévient. « Pourvu qu’on respecte les mesures de lutte contre les gîtes larvaires…L’Etat de Côte d’Ivoire ne peut pas absorber toutes les dépenses des populations. Aucun pays au monde n’en est capable », a-t-elle expliqué, tout en recommandant l’entraide. L’opération de lutte anti-vectorielle conduite par l’Institut National d’Hygiène Publique, comporte trois étapes au niveau de toute la ville d’Abidjan. Notamment la sensibilisation des populations de maison en maison et l’élimination des gîtes larvaires par le biais d’un véhicule pulvérisateur. La sensibilisation va consister à indiquer les lieux de maternité des moustiques, de sorte à les détruire à grande échelle.
Selon le représentant de l’Oms, c’est en 2015 que l’alerte a été lancée quand le Brésil a été attaqué par la maladie à virus « zika ».
Félix Téha Dessrait
Selon le représentant de l’Oms, c’est en 2015 que l’alerte a été lancée quand le Brésil a été attaqué par la maladie à virus « zika ».
Félix Téha Dessrait
