Le rocker ivoirien français basé en France, Jacques Traboulsi dit Jack Traboulsy, après un si long moment de silence, refait surface aux 30 ans de sa carrière qu’il a décidé de célébrer à Abidjan, le lundi 15 août à 20h30mn, dans la salle François Lougah du Palais de la culture de Treichville. Avant cet événement l’enfant prodige de Dimbokro ayant passé son enfance et une partie de sa jeunesse à Gagnoa, a échangé avec la presse, le 9 août dernier, au restaurant Happy Hours, au Plateau.
NAYANKA BELL, BAILLY SPINTO ET WEDI PED ET ADAMA DAHICO INVITES
«Ce spectacle-anniversaire, je voudrais qu’elle sois une grande fête. J’ai décidé de marquer mes 30 ans de carrière parce que la musique a toujours été ma grande passion dont je ne me suis jamais séparé bien que je sois chargé de mission Budget-finance au ministère de la défense, en France. J’ai donc un côté de mon cerveau qui est artistique et l’autre financier car je suis auditeur comptable et financier».
Et cela fait également 30 ans que je gère ce côté professionnel qui ne m’a pa éloigné de la musique. J’ai décidé donc de vibrer avec mes frères, avec mon peuple. Je ne vois pas pourquoi, je fêterais loin de mon pays, loin de ceux qui m’ont fait», confie Jack Traboulsy.
Pour cet anniversaire, le rocker qui a à son actif, 7 albums et 7 singles mais il n’entend pas en interpréter toutes, a prévu une collaboration avec l’ancienne génération. «C’est pourquoi, j’ai invité Nayanka Bell et Bailly Spinto. Malheureusement, on ne peut pas inviter tout le monde. Il y aura Adama Dahico à l’entracte. J’ai décidé aussi de faire participer à cette grande fête un grand guitariste, N’Guessan Santa qui fait partie des gens qui ont marqué toute une génération mais dont on n’entend plus parler. Je vais aussi essayer de joindre Wedji Ped des Jinn’s Music parce qu’il est un des monuments de la musique ivoirienne. J’espère l’avoir à cette soirée au cours de laquelle je vais proposer une vingtaine de titres en 2 heures d’horloge. Cette vingtaine de titres retrace ma carrière, depuis mes débuts en 1986 avec mon tube ‘‘Marilou’’» précise le rocker. A ce répertoire, il ajoute des reprises de son idole Johnny Halliday qui a marqué son inspiration.
LES PLUS BEAUX SOUVENIRS
Son plus beau souvenir, selon lui, reste son mon épouse, Patricia qui lui a inspiré son tube ‘‘Marilou’’ qu’il a rencontrée en 1986, après la sortie de son album. «Cela nous fait aujourd’hui 30 ans de vie conjugale sanctionnée par 4 enfants dont 2 garçons et 2 filles dont l’ainée a été sacrée la Miss Côte d’Ivoire 2014, notamment Samira Traboulsi». L’autre grand souvenir, ajoute Jack Traboulsy, se rapporte au chanteur François Lougah, le «Papa national» son «parrain » de l’époque. «C’est donc pour lui rendre hommage que j’ai choisi la salle de spectacle qui porte son nom. «Lors de mon premier concert au Cinéma Liberté d’Adjamé, en 1986, il m’avait offert la somme de 30 mille Fcfa. François Lougah a permis également à toute une génération ivoirienne d’éclore», se souvient le rocker.
La ville de Gagnoa où il a passé sa tendre enfance figure également au nombre de ses plus beaux souvenirs: «j’ai passé là-bas, toute mon enfance. J’y ai fait la classe de CM2. J’ai également fréquenté le CEG de la ville jusqu’en classe de 3ème. A Gagnoa, chaque fois que les Jinn’s Music étaient en concert, j’étais là. Et à chaque pause du groupe, Pedro m’offrait toujours la possibilité de jouer».
Le rocker parti de la Côte d’Ivoire pour la France, en 1992, et qui a dédicacé son nouvel album en février dernier, à Dimbokro, ne veut pas entendre parler de disparition de la scène ivoirienne. «Disparu, c’est trop dire. Je suis revenu plusieurs fois à Abidjan où j’ai participé à des émissions comme ‘‘Tempo’’ de la télévision nationale. Toutefois, il faut savoir qu’il y a un temps pour planter, un temps pour récolter», dit le chanteur
S.A.
NAYANKA BELL, BAILLY SPINTO ET WEDI PED ET ADAMA DAHICO INVITES
«Ce spectacle-anniversaire, je voudrais qu’elle sois une grande fête. J’ai décidé de marquer mes 30 ans de carrière parce que la musique a toujours été ma grande passion dont je ne me suis jamais séparé bien que je sois chargé de mission Budget-finance au ministère de la défense, en France. J’ai donc un côté de mon cerveau qui est artistique et l’autre financier car je suis auditeur comptable et financier».
Et cela fait également 30 ans que je gère ce côté professionnel qui ne m’a pa éloigné de la musique. J’ai décidé donc de vibrer avec mes frères, avec mon peuple. Je ne vois pas pourquoi, je fêterais loin de mon pays, loin de ceux qui m’ont fait», confie Jack Traboulsy.
Pour cet anniversaire, le rocker qui a à son actif, 7 albums et 7 singles mais il n’entend pas en interpréter toutes, a prévu une collaboration avec l’ancienne génération. «C’est pourquoi, j’ai invité Nayanka Bell et Bailly Spinto. Malheureusement, on ne peut pas inviter tout le monde. Il y aura Adama Dahico à l’entracte. J’ai décidé aussi de faire participer à cette grande fête un grand guitariste, N’Guessan Santa qui fait partie des gens qui ont marqué toute une génération mais dont on n’entend plus parler. Je vais aussi essayer de joindre Wedji Ped des Jinn’s Music parce qu’il est un des monuments de la musique ivoirienne. J’espère l’avoir à cette soirée au cours de laquelle je vais proposer une vingtaine de titres en 2 heures d’horloge. Cette vingtaine de titres retrace ma carrière, depuis mes débuts en 1986 avec mon tube ‘‘Marilou’’» précise le rocker. A ce répertoire, il ajoute des reprises de son idole Johnny Halliday qui a marqué son inspiration.
LES PLUS BEAUX SOUVENIRS
Son plus beau souvenir, selon lui, reste son mon épouse, Patricia qui lui a inspiré son tube ‘‘Marilou’’ qu’il a rencontrée en 1986, après la sortie de son album. «Cela nous fait aujourd’hui 30 ans de vie conjugale sanctionnée par 4 enfants dont 2 garçons et 2 filles dont l’ainée a été sacrée la Miss Côte d’Ivoire 2014, notamment Samira Traboulsi». L’autre grand souvenir, ajoute Jack Traboulsy, se rapporte au chanteur François Lougah, le «Papa national» son «parrain » de l’époque. «C’est donc pour lui rendre hommage que j’ai choisi la salle de spectacle qui porte son nom. «Lors de mon premier concert au Cinéma Liberté d’Adjamé, en 1986, il m’avait offert la somme de 30 mille Fcfa. François Lougah a permis également à toute une génération ivoirienne d’éclore», se souvient le rocker.
La ville de Gagnoa où il a passé sa tendre enfance figure également au nombre de ses plus beaux souvenirs: «j’ai passé là-bas, toute mon enfance. J’y ai fait la classe de CM2. J’ai également fréquenté le CEG de la ville jusqu’en classe de 3ème. A Gagnoa, chaque fois que les Jinn’s Music étaient en concert, j’étais là. Et à chaque pause du groupe, Pedro m’offrait toujours la possibilité de jouer».
Le rocker parti de la Côte d’Ivoire pour la France, en 1992, et qui a dédicacé son nouvel album en février dernier, à Dimbokro, ne veut pas entendre parler de disparition de la scène ivoirienne. «Disparu, c’est trop dire. Je suis revenu plusieurs fois à Abidjan où j’ai participé à des émissions comme ‘‘Tempo’’ de la télévision nationale. Toutefois, il faut savoir qu’il y a un temps pour planter, un temps pour récolter», dit le chanteur
S.A.
