La représentante spéciale de l’Union africaine (UA) en Côte d’Ivoire, Josephine Charlotte Mayuma Kala a invité vendredi les partis politiques ivoiriens au "dialogue" au sujet de la réforme constitutionnelle "pour éviter à la population des violences", lors d’une rencontre avec le chef de la principale formation d’opposition, à Abidjan.
"Nous sommes venus donner le message selon lequel les violences doivent être absolument évitées à la population, à tout le peuple ivoirien, aux femmes et aux hommes de ce pays. Qu’il faut absolument privilégier le dialogue pour éviter des conflits (..)", parce qu’ "il y en a déjà beaucoup sur le continent africain", a dit Mme Mayuma Kala à l’issue d’une audience avec le président du Front populaire ivoirien (Fpi), Pascal Affi N’Guessan.
Cette rencontre intervient au lendemain d’une conférence au cours de laquelle Affi N’Guessan a appelé à des manifestations de rue dès le mois de septembre pour "faire échec" à la réforme constitutionnelle engagée par le chef de l’Etat Alassane Ouattara.
Face aux journalistes et à des militants de son parti, le président du FPI a précisé que ces manifestations de rue se traduiraient par "des meetings de mobilisation" et "des marches de protestation".
Il a également réitéré sa proposition de voir cette réforme constitutionnelle faire l'objet d’une plus vaste consultation civile et politique à travers "une commission nationale" qui inclurait toutes les forces vives du pays.
Un groupe d’experts a été mis en place début juin afin d’élaborer cette nouvelle constitution qui sera soumise à un référendum en octobre prochain.
Le président Ouattara a par la suite entrepris des consultations avec les couches socioprofessionnelles majeures, notamment les chefs traditionnels et guides religieux, l’opposition politique, la jeunesse afin de recueillir leurs propositions en vue de l'élaboration de la nouvelle Constitution. Mais selon l’opposition, cette procédure "n’est ni légale, ni légitime" et est contraire "aux principes démocratiques.
L’UA qui mène cette démarche dans le souci de véhiculer "un message de consolidation de la paix recouvrée en Côte d’Ivoire", annonce des échanges avec les autres partis de l’opposition.
ABL
"Nous sommes venus donner le message selon lequel les violences doivent être absolument évitées à la population, à tout le peuple ivoirien, aux femmes et aux hommes de ce pays. Qu’il faut absolument privilégier le dialogue pour éviter des conflits (..)", parce qu’ "il y en a déjà beaucoup sur le continent africain", a dit Mme Mayuma Kala à l’issue d’une audience avec le président du Front populaire ivoirien (Fpi), Pascal Affi N’Guessan.
Cette rencontre intervient au lendemain d’une conférence au cours de laquelle Affi N’Guessan a appelé à des manifestations de rue dès le mois de septembre pour "faire échec" à la réforme constitutionnelle engagée par le chef de l’Etat Alassane Ouattara.
Face aux journalistes et à des militants de son parti, le président du FPI a précisé que ces manifestations de rue se traduiraient par "des meetings de mobilisation" et "des marches de protestation".
Il a également réitéré sa proposition de voir cette réforme constitutionnelle faire l'objet d’une plus vaste consultation civile et politique à travers "une commission nationale" qui inclurait toutes les forces vives du pays.
Un groupe d’experts a été mis en place début juin afin d’élaborer cette nouvelle constitution qui sera soumise à un référendum en octobre prochain.
Le président Ouattara a par la suite entrepris des consultations avec les couches socioprofessionnelles majeures, notamment les chefs traditionnels et guides religieux, l’opposition politique, la jeunesse afin de recueillir leurs propositions en vue de l'élaboration de la nouvelle Constitution. Mais selon l’opposition, cette procédure "n’est ni légale, ni légitime" et est contraire "aux principes démocratiques.
L’UA qui mène cette démarche dans le souci de véhiculer "un message de consolidation de la paix recouvrée en Côte d’Ivoire", annonce des échanges avec les autres partis de l’opposition.
ABL