Abidjan- Sept pays du continent africain viennent de bénéficier d'un projet régional destiné à aider leurs agriculteurs à faire face au changement climatique, a-t-on appris vendredi de sources officielles à Cotonou (Bénin).
Ce projet baptisé "Soutenir la transition vers une agriculture et des systèmes alimentaires intelligents face au climat" va profiter au Bénin, à la Côte d'Ivoire, à l'Ethiopie, à la Gambie, au Ghana, au Niger et à la Zambie.
Financé par la Norvège, il leur permettra "d'avoir un accès accru aux fonds d'adaptation et autres mécanismes de financement du changement climatique à travers les cadres nationaux et régionaux d'investissement pour l'adaptation au changement climatique", a confié à Xinhua le représentant au Bénin de l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), Tiémoko Yole.
Il permettra également de renforcer les liens entre les instituts de recherche et les responsables politiques pour promouvoir les technologies appropriées de l'agriculture intelligente face au climat (AIC) et, enfin, de doter les Etats membres de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) d'une connaissance accrue de l'AIC.
Pour M. Yole, le concept de l'AIC, qui est au cœur de ce projet, a été développé par la FAO et été présenté pour la première fois à la conférence sur la sécurité alimentaire et le changement climatique qui s'est tenue à La Haye en 2010.
"Cette approche, qui a été depuis lors largement adoptée par la communauté scientifique et le monde du développement, vise trois objectifs principaux, à savoir : l'augmentation durable de la productivité et des revenus agricoles, l'adaptation et le renforcement de la résilience face aux impacts du changement climatique et la réduction et/ou la suppression des émissions de gaz à effet de serre", a-t-il expliqué.
Le représentant de la FAO rappelle que ce projet va être mis en œuvre dans un contexte international marqué par les récents engagements de la communauté internationale de réduire les émissions de gaz à effet de serre suite à l'Accord de Paris durant la COP21 en décembre dernier.
"Après l'adoption de l'Accord de Paris, il est important de continuer sur la lancée et de prendre des actions concrètes en vue d'assurer le changement nécessaire et d'adapter notre agriculture au double défi que représentent le besoin de produire plus et la nécessité vitale de préserver notre planète pour les générations futures", a souligné M. Yole.
Selon les prévisions, l'Afrique de l'Ouest sera l'une des régions les plus affectées par le changement climatique. Les scénarios montrent que la variabilité climatique observée est susceptible de s'accroître et de s'intensifier. Les manifestations sont la variation des niveaux de précipitations avec l'apparition d'inondations et de poches de sécheresse le long des campagnes agricoles, la dégradation des ressources naturelles et l'érosion du sol.
Les changements climatiques viennent donc accentuer les contraintes sur l'agriculture ouest-africaine qui dépend fortement des cultures pluviales.
"Il en résulte des impacts négatifs sur la sécurité alimentaire et nutritionnelle, la disponibilité en eau et la santé humaine et animale", souligne Tiémoko Yole.
cmas
Ce projet baptisé "Soutenir la transition vers une agriculture et des systèmes alimentaires intelligents face au climat" va profiter au Bénin, à la Côte d'Ivoire, à l'Ethiopie, à la Gambie, au Ghana, au Niger et à la Zambie.
Financé par la Norvège, il leur permettra "d'avoir un accès accru aux fonds d'adaptation et autres mécanismes de financement du changement climatique à travers les cadres nationaux et régionaux d'investissement pour l'adaptation au changement climatique", a confié à Xinhua le représentant au Bénin de l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), Tiémoko Yole.
Il permettra également de renforcer les liens entre les instituts de recherche et les responsables politiques pour promouvoir les technologies appropriées de l'agriculture intelligente face au climat (AIC) et, enfin, de doter les Etats membres de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) d'une connaissance accrue de l'AIC.
Pour M. Yole, le concept de l'AIC, qui est au cœur de ce projet, a été développé par la FAO et été présenté pour la première fois à la conférence sur la sécurité alimentaire et le changement climatique qui s'est tenue à La Haye en 2010.
"Cette approche, qui a été depuis lors largement adoptée par la communauté scientifique et le monde du développement, vise trois objectifs principaux, à savoir : l'augmentation durable de la productivité et des revenus agricoles, l'adaptation et le renforcement de la résilience face aux impacts du changement climatique et la réduction et/ou la suppression des émissions de gaz à effet de serre", a-t-il expliqué.
Le représentant de la FAO rappelle que ce projet va être mis en œuvre dans un contexte international marqué par les récents engagements de la communauté internationale de réduire les émissions de gaz à effet de serre suite à l'Accord de Paris durant la COP21 en décembre dernier.
"Après l'adoption de l'Accord de Paris, il est important de continuer sur la lancée et de prendre des actions concrètes en vue d'assurer le changement nécessaire et d'adapter notre agriculture au double défi que représentent le besoin de produire plus et la nécessité vitale de préserver notre planète pour les générations futures", a souligné M. Yole.
Selon les prévisions, l'Afrique de l'Ouest sera l'une des régions les plus affectées par le changement climatique. Les scénarios montrent que la variabilité climatique observée est susceptible de s'accroître et de s'intensifier. Les manifestations sont la variation des niveaux de précipitations avec l'apparition d'inondations et de poches de sécheresse le long des campagnes agricoles, la dégradation des ressources naturelles et l'érosion du sol.
Les changements climatiques viennent donc accentuer les contraintes sur l'agriculture ouest-africaine qui dépend fortement des cultures pluviales.
"Il en résulte des impacts négatifs sur la sécurité alimentaire et nutritionnelle, la disponibilité en eau et la santé humaine et animale", souligne Tiémoko Yole.
cmas