Abidjan- Une mission de haut niveau que la Communauté Economique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), l'Union Africaine (UA) et les Nations Unies (ONU) ont conjointement menée, du 9 au 12 août, au Ghana, nourrit l'espoir que les élections générales prévues le 7 décembre vont se dérouler dans des conditions apaisées, se fondant sur les engagements pris par les différentes parties prenantes, selon un communiqué dont copie est parvenue, dimanche, à l’AIP.
La Mission a eu des discussions avec le Président de la Cour Suprême, le Ministre des Affaires étrangères et de l'intégration régionale, le Ministre de l'Intérieur en présence de l’Inspecteur General de la Police la Commission Electorale, les leaders des partis politiques, le Conseil national pour la paix, les chefs religieux et les représentants des medias. La délégation a également rencontré des partenaires diplomatiques et la représentation des Nations Unies au Ghana.
Elle a reconnu le risque potentiel de violence électorale et a lancé un appel aux représentants de toutes les parties prenantes, y compris les partis politiques, les organisations de la société civile et les médias, à jouer leur rôle afin d’éliminer ou atténuer les malentendus, qui représentent une forte menace au processus électoral. Elle a exhorté tous les partis politiques à faire usage des mécanismes institutionnels existants pour résoudre tout litige qui pourrait survenir à l’issue du processus électoral.
Toutefois, elle s’est réjouie de l'engagement des partis politiques à signer un code de conduite en perspective des élections de décembre 2016. La signature de cet accord, similaire à l’accord de Kumasi en 2012, qui sera coordonné par le Conseil national pour la paix, permettrait de consolider leur engagement pour la paix avant, pendant et après les élections, et donner un signal fort à la population quant à leur intention de coopérer pour la protection de la démocratie et la culture de paix.
En outre, les responsables de la sécurité nationale ont donné à la Mission l'assurance que le droit à l'information et la liberté d'expression, y compris l'utilisation des médias sociaux, seront garanti pendant le processus électoral. Ils ont particulièrement réitéré leur détermination ferme à protéger la vie et les biens, à continuer à assurer la sécurité des candidats, et à démanteler les groupes d'autodéfense.
Elle a noté avec satisfaction le fait que les parties prenantes ont pu utiliser les voies légales pour résoudre leurs préoccupations concernant le fichier électoral. A cet égard, un large consensus s’est dégagé sur un fichier qui peut être utilisé pour les élections. Dans cette perspective, la Mission a pris note des réformes positives mises en œuvre par la Commission électorale afin de renforcer davantage le processus électoral. Ces reformes vont dans le sens de renforcer la capacité de la Commission à organiser des élections transparentes et équitables, et à respecter les bonnes pratiques dans la sous-région.
La campagne officielle étant déjà lancée, la Mission nourrit l’espoir que tous les partis politiques vont s’investir dans l'éducation civique de la population. Elle a particulièrement souligné l’importance de la participation des femmes et des jeunes dans le processus électoral. Cela permettrait d’augmenter leur participation dans l'ensemble du processus électoral. La Mission exhorte vivement les hommes politiques à éviter les déclarations incendiaires afin de ne pas semer les graines de la frustration et de la violence, et au contraire, se concentrer sur une campagne thématique forte.
Cette Mission était composée du Président de la Commission de la CEDEAO, SEM Marcel Alain de Souza, de la Commissaire chargée des Affaires Politiques, Paix et Sécurité de la CEDEAO, Mme Halima Ahmed, de la Commissaire chargée des Affaires Politiques de l'UA, Dr Aisha Laraba Abdullahi, et du Représentant Spécial du Secrétaire Général des Nations Unies pour l'Afrique de l'Ouest et le Sahel, Dr Mohamed Ibn Chambas.
Son objectif principal est de contribuer au renforcement de la gouvernance démocratique au Ghana. La Mission a, entre autres, cherché à réaffirmer le soutien ferme de la communauté internationale pour des élections pacifiques, transparentes et crédibles, faciliter la compréhension des points de vue des parties prenantes ghanéennes sur les principales préoccupations liées aux élections, évaluer les risques de violence liée aux élections et lancer un appel pour un processus électoral pacifique, examiner les options afin de soutenir davantage les parties prenantes à poursuivre le dialogue et le consensus sur les questions critiques, et faciliter l'accord de tous les partis sur l'organisation d'un Sommet de la paix qui pourrait aboutir à la signature d'un accord de paix comme une réaffirmation du consensus pour la paix.
La Mission conjointe est une preuve supplémentaire de la solidarité de la communauté internationale avec le Ghana, un pays qui se targue d’une solide expérience démocratique. Elle espère que tous les acteurs vont coopérer pour développer davantage la tendance positive actuelle d’organiser des élections crédibles et pacifiques à travers l'Afrique de l'Ouest. La CEDEAO, l'UA et l'ONU demeurent optimistes que grâce aux efforts de tous les acteurs, le Ghana parviendra à renforcer ses acquis démocratiques et consolider son statut bien mérité de modèle dans l’organisation d'élections crédibles et la gouvernance démocratique, conclut le communiqué.
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La Mission a eu des discussions avec le Président de la Cour Suprême, le Ministre des Affaires étrangères et de l'intégration régionale, le Ministre de l'Intérieur en présence de l’Inspecteur General de la Police la Commission Electorale, les leaders des partis politiques, le Conseil national pour la paix, les chefs religieux et les représentants des medias. La délégation a également rencontré des partenaires diplomatiques et la représentation des Nations Unies au Ghana.
Elle a reconnu le risque potentiel de violence électorale et a lancé un appel aux représentants de toutes les parties prenantes, y compris les partis politiques, les organisations de la société civile et les médias, à jouer leur rôle afin d’éliminer ou atténuer les malentendus, qui représentent une forte menace au processus électoral. Elle a exhorté tous les partis politiques à faire usage des mécanismes institutionnels existants pour résoudre tout litige qui pourrait survenir à l’issue du processus électoral.
Toutefois, elle s’est réjouie de l'engagement des partis politiques à signer un code de conduite en perspective des élections de décembre 2016. La signature de cet accord, similaire à l’accord de Kumasi en 2012, qui sera coordonné par le Conseil national pour la paix, permettrait de consolider leur engagement pour la paix avant, pendant et après les élections, et donner un signal fort à la population quant à leur intention de coopérer pour la protection de la démocratie et la culture de paix.
En outre, les responsables de la sécurité nationale ont donné à la Mission l'assurance que le droit à l'information et la liberté d'expression, y compris l'utilisation des médias sociaux, seront garanti pendant le processus électoral. Ils ont particulièrement réitéré leur détermination ferme à protéger la vie et les biens, à continuer à assurer la sécurité des candidats, et à démanteler les groupes d'autodéfense.
Elle a noté avec satisfaction le fait que les parties prenantes ont pu utiliser les voies légales pour résoudre leurs préoccupations concernant le fichier électoral. A cet égard, un large consensus s’est dégagé sur un fichier qui peut être utilisé pour les élections. Dans cette perspective, la Mission a pris note des réformes positives mises en œuvre par la Commission électorale afin de renforcer davantage le processus électoral. Ces reformes vont dans le sens de renforcer la capacité de la Commission à organiser des élections transparentes et équitables, et à respecter les bonnes pratiques dans la sous-région.
La campagne officielle étant déjà lancée, la Mission nourrit l’espoir que tous les partis politiques vont s’investir dans l'éducation civique de la population. Elle a particulièrement souligné l’importance de la participation des femmes et des jeunes dans le processus électoral. Cela permettrait d’augmenter leur participation dans l'ensemble du processus électoral. La Mission exhorte vivement les hommes politiques à éviter les déclarations incendiaires afin de ne pas semer les graines de la frustration et de la violence, et au contraire, se concentrer sur une campagne thématique forte.
Cette Mission était composée du Président de la Commission de la CEDEAO, SEM Marcel Alain de Souza, de la Commissaire chargée des Affaires Politiques, Paix et Sécurité de la CEDEAO, Mme Halima Ahmed, de la Commissaire chargée des Affaires Politiques de l'UA, Dr Aisha Laraba Abdullahi, et du Représentant Spécial du Secrétaire Général des Nations Unies pour l'Afrique de l'Ouest et le Sahel, Dr Mohamed Ibn Chambas.
Son objectif principal est de contribuer au renforcement de la gouvernance démocratique au Ghana. La Mission a, entre autres, cherché à réaffirmer le soutien ferme de la communauté internationale pour des élections pacifiques, transparentes et crédibles, faciliter la compréhension des points de vue des parties prenantes ghanéennes sur les principales préoccupations liées aux élections, évaluer les risques de violence liée aux élections et lancer un appel pour un processus électoral pacifique, examiner les options afin de soutenir davantage les parties prenantes à poursuivre le dialogue et le consensus sur les questions critiques, et faciliter l'accord de tous les partis sur l'organisation d'un Sommet de la paix qui pourrait aboutir à la signature d'un accord de paix comme une réaffirmation du consensus pour la paix.
La Mission conjointe est une preuve supplémentaire de la solidarité de la communauté internationale avec le Ghana, un pays qui se targue d’une solide expérience démocratique. Elle espère que tous les acteurs vont coopérer pour développer davantage la tendance positive actuelle d’organiser des élections crédibles et pacifiques à travers l'Afrique de l'Ouest. La CEDEAO, l'UA et l'ONU demeurent optimistes que grâce aux efforts de tous les acteurs, le Ghana parviendra à renforcer ses acquis démocratiques et consolider son statut bien mérité de modèle dans l’organisation d'élections crédibles et la gouvernance démocratique, conclut le communiqué.
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