Les épreuves orales du Brevet de technicien supérieur (Bts) ont débuté sur toute l’étendue du territoire national, le mardi 16 août 2016. Ce sont plus de 46. 963 candidats qui sont appelés à se rendre dans les différents centres pour cet examen. L’IA a sillonné des centres de la ville d’Abidjan pour faire un état des lieux de ce premier jour d’épreuve.
Le premier constat sur le terrain, c’est que les épreuves orales du BTS ont commencé difficilement, car certains candidats n’ont pas encore reçu leur convocation. Ceux qui ont reçu la leur, ont remarqué des anomalies, soit sur le lieu de composition ou sur les heures de passage.
«Je n’arrive pas à comprendre ce qui m’arrive. Je suis actuellement dans le centre situé à Cocody pour l’oral d’Informatique, mais mes amis qui sont dans le centre de Marcory, où je dois subir l’oral d’anglais me disent que les examinateurs leur ont dit que je compose aujourd’hui (hier, ndlr) et à la même heure à Marcory», s’est offusqué Degba. K, candidat au BTS session 2015-2016.
L’ami de Degba qui suivait notre conversation, a déploré l’organisation de cet examen. Présent depuis 7 heures, hier matin, il n’a vu ni son nom, ni la salle dans laquelle il est censé composé : « Nous sommes venus ici le lundi 15 août 2016, mais rien n’était affiché.
Depuis 7 heures, ce mardi, nous sommes présents, mais c’est à 9 heures que les organisateurs ont affiché les numéros de table. Puisque les candidats ne se retrouvaient pas, ils ont enlevé les numéros de table pour mettre des lettres de A-Z (…) Ils ne sont pas organisés. Depuis samedi, ils devaient afficher les noms. Mais, ils ne l’ont pas fait. Jusqu’à 12 heures aucun candidat n’ait encore passé».
Selon ce dernier, les responsables du centre ont expliqué qu’ils n’ont reçu la liste des candidats que ce matin (mardi 16 août). De facto, cette situation a créé une cacophonie au sein de ce centre.
Un manque d’équipements signalé
Outre la mauvaise organisation, certains candidats qui ont pu composer, ont décrié l’insuffisance d’équipements et de matériels pour l’épreuve informatique.
« Il y a un manque d’équipements informatiques. Nous sommes entrés dans la salle pour l’oral, il y avait plusieurs ordinateurs, mais ils ne fonctionnaient pas. Cela a joué sur ma performance car la souris de l’ordinateur ne passait pas. Dans ces conditions, il est difficile de faire l’oral d’Informatique », s’est indigné Ange. B.
Les rackets toujours à l’ordre du jour
L’une des plaies du système éducatif ivoirien, c’est la corruption pendant les examens. Cette année, les examinateurs-racketteurs ont encore frappé. Prélevant aux candidats déjà lessivés par une longue attente, une somme de 2000 FCFA, voire plus.
« Je n’ai pas été interrogé convenablement. L’examinateur m’a demandé 2000 FCFA. je lui ai remis cette somme et je suis sorti, parce que si je ne le faisais pas, cela allait avoir des répercussions sur ma note, j’en suis sûr », ajoute un candidat.
Il faut indiquer que jusqu’à 11 heures dans certains centres, les épreuves orales n’avaient pas encore commencé et les responsables étaient absents.
MB
Le premier constat sur le terrain, c’est que les épreuves orales du BTS ont commencé difficilement, car certains candidats n’ont pas encore reçu leur convocation. Ceux qui ont reçu la leur, ont remarqué des anomalies, soit sur le lieu de composition ou sur les heures de passage.
«Je n’arrive pas à comprendre ce qui m’arrive. Je suis actuellement dans le centre situé à Cocody pour l’oral d’Informatique, mais mes amis qui sont dans le centre de Marcory, où je dois subir l’oral d’anglais me disent que les examinateurs leur ont dit que je compose aujourd’hui (hier, ndlr) et à la même heure à Marcory», s’est offusqué Degba. K, candidat au BTS session 2015-2016.
L’ami de Degba qui suivait notre conversation, a déploré l’organisation de cet examen. Présent depuis 7 heures, hier matin, il n’a vu ni son nom, ni la salle dans laquelle il est censé composé : « Nous sommes venus ici le lundi 15 août 2016, mais rien n’était affiché.
Depuis 7 heures, ce mardi, nous sommes présents, mais c’est à 9 heures que les organisateurs ont affiché les numéros de table. Puisque les candidats ne se retrouvaient pas, ils ont enlevé les numéros de table pour mettre des lettres de A-Z (…) Ils ne sont pas organisés. Depuis samedi, ils devaient afficher les noms. Mais, ils ne l’ont pas fait. Jusqu’à 12 heures aucun candidat n’ait encore passé».
Selon ce dernier, les responsables du centre ont expliqué qu’ils n’ont reçu la liste des candidats que ce matin (mardi 16 août). De facto, cette situation a créé une cacophonie au sein de ce centre.
Un manque d’équipements signalé
Outre la mauvaise organisation, certains candidats qui ont pu composer, ont décrié l’insuffisance d’équipements et de matériels pour l’épreuve informatique.
« Il y a un manque d’équipements informatiques. Nous sommes entrés dans la salle pour l’oral, il y avait plusieurs ordinateurs, mais ils ne fonctionnaient pas. Cela a joué sur ma performance car la souris de l’ordinateur ne passait pas. Dans ces conditions, il est difficile de faire l’oral d’Informatique », s’est indigné Ange. B.
Les rackets toujours à l’ordre du jour
L’une des plaies du système éducatif ivoirien, c’est la corruption pendant les examens. Cette année, les examinateurs-racketteurs ont encore frappé. Prélevant aux candidats déjà lessivés par une longue attente, une somme de 2000 FCFA, voire plus.
« Je n’ai pas été interrogé convenablement. L’examinateur m’a demandé 2000 FCFA. je lui ai remis cette somme et je suis sorti, parce que si je ne le faisais pas, cela allait avoir des répercussions sur ma note, j’en suis sûr », ajoute un candidat.
Il faut indiquer que jusqu’à 11 heures dans certains centres, les épreuves orales n’avaient pas encore commencé et les responsables étaient absents.
MB
