Le commissariat général du Festival des arts et de la culture Agni (Festagni) organisera un week-end culturel du 19 au 20 août 2016, pour marquer le lancement de la 4ème édition du festival. Ce sera à Agboville, chef-lieu de la région de l’Agneby-Tiassa, qui accueillera cette édition. En prélude à cette rencontre culturelle, le commissaire général Eric Ané, explique cette innovation.
Pourquoi le thème : « Culture et cohésion sociale » ?
Nous avons choisi pour cette édition le thème central « Culture et cohésion sociale », parce qu’il colle à l’actualité et qu’il est une préoccupation du gouvernement.
Quelles sont les innovations majeures de cette édition ?
La grande innovation est le lancement du festival à partir du Chef-lieu de la région qui reçoit le Festagni 4. Qui, je rappelle est une offre culturelle aux Conseils régionaux qui couvrent les territoires où se trouve le peuple Agni. La seconde innovation est l’hommage au père fondateur du peuple Agni, Ano Assoman, à travers un tournoi de football. Il est important que les générations présentes et futures connaissent l’histoire des grandes figures qui ont marqué notre peuple.
A quoi répond le week-end culturel?
Les Agni se retrouvent généralement à l’occasion des funérailles, ce que nous souhaitons inverser. Nous comptons organiser des week-ends culturels sur tout le territoire, partout où se trouvent des communautés Agni. Pour célébrer le vivre ensemble, mais également pour permettre à nos artistes de vivre d’autres réalités. Le festival étant annuel, nous ne pouvons pas impacter la nouvelle génération uniquement par lui. Nous multiplierons les week-ends culturels si les moyens nous le permettent. Pour que la Côte d’Ivoire soit émergente, il faut des Ivoiriens nouveaux porteurs de valeurs. Je ne crois pas à l’Ivoirien nouveau sans une promotion culturelle forte. Comme le disait Kwame Nkrumah : « il faut ‘’consommer’’ sa culture pour construire sa personnalité et permettre à la société de s’élever ». Les infrastructures à elles seules ne construisent pas l’âme d’un peuple. C’est la culture qui est l’âme du peuple. Aujourd’hui, des personnalités travaillent à l’émergence, il faut ajouter à cela l’élévation culturelle, car, c’est par elle que nous pouvons l’atteindre. Je me réjouis que des festivals naissent de plus en plus dans nos régions. Cela peut accélérer l’avènement d’un Ivoirien nouveau, qui a la tête dans le modernisme et les pieds dans la tradition.
Pourquoi le choix de la région de l’Agnéby-Tiassa pour cette édition?
Le Festagni 4 est exceptionnel. Après le Moronou en 2013, l’Indénié-Djuablin en 2014 et le Sud-Comoé en 2015, nous avons bouclé les grandes régions Agni. L’objectif spécifique du Festagni est de rassembler le peuple Agni au moyen de sa culture. Nous avons donc le devoir d’aller partout où se trouvent des Agni. Sur instruction de nos Majestés, nous avons le devoir d’aller dans l’Agnéby-Tiassa, où existe un fort peuplement d’Agni.
Après 4 éditions, avez-vous le soutien du ministère de tutelle ?
Par la grâce de Dieu, nous avançons et nous bénéficions de l’appui institutionnel de certains ministères et surtout des collectivités territoriales.
Chacun de nous doit œuvrer à raffermir la cohésion sociale. Le Festagni ambitionne de contribuer à l’œuvre du vivre ensemble dans notre Cote d’Ivoire. Nous comptons sur le soutien des âmes de bonnes volontés pour progresser. Car, comme dit le slogan « Si la politique nous divise, la culture nous rassemble ». Dans cette œuvre de rassemblement, nous avons besoin du soutien de tous. Je salue nos différents partenaires et invite les autorités à se pencher beaucoup plus sur le financement des activités culturelles.
ROK
Pourquoi le thème : « Culture et cohésion sociale » ?
Nous avons choisi pour cette édition le thème central « Culture et cohésion sociale », parce qu’il colle à l’actualité et qu’il est une préoccupation du gouvernement.
Quelles sont les innovations majeures de cette édition ?
La grande innovation est le lancement du festival à partir du Chef-lieu de la région qui reçoit le Festagni 4. Qui, je rappelle est une offre culturelle aux Conseils régionaux qui couvrent les territoires où se trouve le peuple Agni. La seconde innovation est l’hommage au père fondateur du peuple Agni, Ano Assoman, à travers un tournoi de football. Il est important que les générations présentes et futures connaissent l’histoire des grandes figures qui ont marqué notre peuple.
A quoi répond le week-end culturel?
Les Agni se retrouvent généralement à l’occasion des funérailles, ce que nous souhaitons inverser. Nous comptons organiser des week-ends culturels sur tout le territoire, partout où se trouvent des communautés Agni. Pour célébrer le vivre ensemble, mais également pour permettre à nos artistes de vivre d’autres réalités. Le festival étant annuel, nous ne pouvons pas impacter la nouvelle génération uniquement par lui. Nous multiplierons les week-ends culturels si les moyens nous le permettent. Pour que la Côte d’Ivoire soit émergente, il faut des Ivoiriens nouveaux porteurs de valeurs. Je ne crois pas à l’Ivoirien nouveau sans une promotion culturelle forte. Comme le disait Kwame Nkrumah : « il faut ‘’consommer’’ sa culture pour construire sa personnalité et permettre à la société de s’élever ». Les infrastructures à elles seules ne construisent pas l’âme d’un peuple. C’est la culture qui est l’âme du peuple. Aujourd’hui, des personnalités travaillent à l’émergence, il faut ajouter à cela l’élévation culturelle, car, c’est par elle que nous pouvons l’atteindre. Je me réjouis que des festivals naissent de plus en plus dans nos régions. Cela peut accélérer l’avènement d’un Ivoirien nouveau, qui a la tête dans le modernisme et les pieds dans la tradition.
Pourquoi le choix de la région de l’Agnéby-Tiassa pour cette édition?
Le Festagni 4 est exceptionnel. Après le Moronou en 2013, l’Indénié-Djuablin en 2014 et le Sud-Comoé en 2015, nous avons bouclé les grandes régions Agni. L’objectif spécifique du Festagni est de rassembler le peuple Agni au moyen de sa culture. Nous avons donc le devoir d’aller partout où se trouvent des Agni. Sur instruction de nos Majestés, nous avons le devoir d’aller dans l’Agnéby-Tiassa, où existe un fort peuplement d’Agni.
Après 4 éditions, avez-vous le soutien du ministère de tutelle ?
Par la grâce de Dieu, nous avançons et nous bénéficions de l’appui institutionnel de certains ministères et surtout des collectivités territoriales.
Chacun de nous doit œuvrer à raffermir la cohésion sociale. Le Festagni ambitionne de contribuer à l’œuvre du vivre ensemble dans notre Cote d’Ivoire. Nous comptons sur le soutien des âmes de bonnes volontés pour progresser. Car, comme dit le slogan « Si la politique nous divise, la culture nous rassemble ». Dans cette œuvre de rassemblement, nous avons besoin du soutien de tous. Je salue nos différents partenaires et invite les autorités à se pencher beaucoup plus sur le financement des activités culturelles.
ROK