La carte sanitaire de la Côte d’Ivoire sera mise en jour d’ici la fin de cette année. C’est l’information que Mme Djah Simone, responsable de ce projet à la direction de la prospective, de la planification, de l’évaluation et de l’information sanitaire (Dppeis) du ministère de la santé et de l’hygiène publique, a donné mercredi au cours d’une cérémonie de présentation du projet aux acteurs du secteur de la santé, à son siège sis au Plateau à l’immeuble le Paris. Selon elle, il s’agit de recenser tous les établissements de soins publics ou privés de Côte d’Ivoire. Ce qui permettra, a-t-elle poursuivi, d’ « élaborer, reproduire et diffuser les rapports carte sanitaire régionales et la carte sanitaire nationale de la Côte d’Ivoire ». Une phase pilote a déjà été menée dans le mois de juillet dernier et a duré 10 jours. Maintenant, le processus doit se déployer sur l’ensemble du territoire où les enquêteurs vont se rendre à partir du lundi 22 août prochain, dans tous les établissements sanitaires publics, privés et communautaire pour recueillir les informations nécessaires. « Même ceux qui exercent la médecine traditionnelle sont concernés », a précisé Dr. Pongathié Adama Sanogo, directeur de la prospective, de la planification, de l’évaluation et de l’information sanitaire. Un document d’une grande importance selon lui. « C’est à partir de la carte sanitaire que nous pouvons planifier tout ce qui est ouverture de centre de santé, affectation de personnel et surtout pour avoir une idée de la répartition de toutes ces structures sur le territoire. C’est à partir de la carte sanitaire qu’on a toutes ces informations qui vont permettre au ministère de la santé de prendre des décisions idoine en matière de répartition des ressources », a-t-il expliqué à la presse.
De son côté, Dr. Bakayoko Aboubacar Sidick, président du syndicat national des médecins privés de Côte d’Ivoire a souhaité que la carte sanitaire en cours d’élaboration, mentionne les établissements sanitaires privés illégaux qui exercent pourtant. «Nous avons dit à l’Etat qu’il faut faire attention car des enquêtes multiples (Union Européenne, Ministère de la santé) montrent qu’il y a au moins 70% de structures illégales. C’est-à-dire 7 établissements sanitaires du privé sont illégaux. Donc, il est important de préciser lorsque nous sommes en train de faire une carte sanitaire, quels sont les établissements légaux et illégaux. De sorte que l’Etat puisse prendre des décisions concernant ces établissements illégaux ». Selon Dr. Bakayoko, depuis 2007, aucun arrêté d’autorisation n’a été accordé. Et pourtant, les établissements privés de santé ouvrent seulement avec la visite de conformité qui est un document qui fait partir des 14 critères à remplir avant d’ouvrir un centre de santé privé. Ils n’attendent même pas, à l’en croire, de satisfaire les autres critères dont être médecin inscrit à l’ordre des médecins, ne pas être fonctionnaire ou si c’est le cas avoir rendu sa démission de la Fonction Publique. « Il nous appartient nous, dans un bon soucie de planification, de dire à nos responsables qu’effectivement telles ou telles structures n’ont pas encore leur autorisation mais elles exercent pour que des décisions idoines soient prises pour la sécurité sanitaire des populations », a concédé Dr. Pongathié Adama.
Coulibaly Zié Oumar
De son côté, Dr. Bakayoko Aboubacar Sidick, président du syndicat national des médecins privés de Côte d’Ivoire a souhaité que la carte sanitaire en cours d’élaboration, mentionne les établissements sanitaires privés illégaux qui exercent pourtant. «Nous avons dit à l’Etat qu’il faut faire attention car des enquêtes multiples (Union Européenne, Ministère de la santé) montrent qu’il y a au moins 70% de structures illégales. C’est-à-dire 7 établissements sanitaires du privé sont illégaux. Donc, il est important de préciser lorsque nous sommes en train de faire une carte sanitaire, quels sont les établissements légaux et illégaux. De sorte que l’Etat puisse prendre des décisions concernant ces établissements illégaux ». Selon Dr. Bakayoko, depuis 2007, aucun arrêté d’autorisation n’a été accordé. Et pourtant, les établissements privés de santé ouvrent seulement avec la visite de conformité qui est un document qui fait partir des 14 critères à remplir avant d’ouvrir un centre de santé privé. Ils n’attendent même pas, à l’en croire, de satisfaire les autres critères dont être médecin inscrit à l’ordre des médecins, ne pas être fonctionnaire ou si c’est le cas avoir rendu sa démission de la Fonction Publique. « Il nous appartient nous, dans un bon soucie de planification, de dire à nos responsables qu’effectivement telles ou telles structures n’ont pas encore leur autorisation mais elles exercent pour que des décisions idoines soient prises pour la sécurité sanitaire des populations », a concédé Dr. Pongathié Adama.
Coulibaly Zié Oumar
