L’adoption de la nouvelle constitution en Côte d’Ivoire dont la mouture finale devrait être soumise à référendum en octobre, “est une question existentielle’’ pour le Rassemblement des républicains (RDR), le parti du chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara, a affirmé samedi Cissé Bacongo, l’un des cadres de cette formation politique.
“L’adoption de la constitution est une question existentielle pour le RDR parce qu’il fût un moment où la citoyenneté de beaucoup de nos militants avait été mise en doute’’, a déclaré M. Bacongo, lors d’une rencontre avec de jeunes militants de son parti.
Intitulées “A l’écoute des militants’’, ces rencontres périodiques sont une tribune d’échanges sur divers sujets de l’actualité politique nationale entre le jeunes du RDR et un cadre du parti, choisi par les organisateurs.
Actuellement conseiller spécial du chef de l’Etat sur les questions juridiques depuis son départ du gouvernement et membre du comité des experts mis en place pour élaborer la nouvelle constitution, Cissé Bacongo a appelé les militants du RDR à voter oui au prochain référendum.
“Nous devons travailler pour le oui au référendum pour que là où nous sommes soit préservé’’, a-t-il ajouté.
Evoquant la polémique qui a cours à propos de cette reforme, l’ancien ministre, lui-même juriste de formation, a expliqué qu’il s’agit d’une “nouvelle constitution’’ et non d’une simple “révision constitutionnelle’’.
“Cette nouvelle constitution fera table rase de l’ancienne pour marquer une rupture totale d’avec le passé (…) son adoption va aboutir à l’avènement d’une IIIe République’’, a-t-il poursuivi.
La question de la reforme constitutionnelle engagée par M. Ouattara agite depuis quelques semaines le milieu politique en Côte d’Ivoire.
L’opposition ne veut pas de cette reforme. Son chef de file, le président du Front populaire ivoirien (FPI) Pascal Affi N’guessan, a récemment avec des mots rudes accusé M. Ouattara de “préparer son testament politique’’ et appelé à des manifestations de rue dès le mois de septembre pour “faire échec’’ au projet du chef de l’Etat.
Pour M. Bacongo, le président du FPI par ses critiques veut simplement “se donner l’impression d’exister’’, ajoutant qu’il ne peut en réalité “effrayer’’ que “9% du peuple’’ ivoirien, en allusion à son score à l’issue de la dernière élection présidentielle.
Serge Alain KOFFI
“L’adoption de la constitution est une question existentielle pour le RDR parce qu’il fût un moment où la citoyenneté de beaucoup de nos militants avait été mise en doute’’, a déclaré M. Bacongo, lors d’une rencontre avec de jeunes militants de son parti.
Intitulées “A l’écoute des militants’’, ces rencontres périodiques sont une tribune d’échanges sur divers sujets de l’actualité politique nationale entre le jeunes du RDR et un cadre du parti, choisi par les organisateurs.
Actuellement conseiller spécial du chef de l’Etat sur les questions juridiques depuis son départ du gouvernement et membre du comité des experts mis en place pour élaborer la nouvelle constitution, Cissé Bacongo a appelé les militants du RDR à voter oui au prochain référendum.
“Nous devons travailler pour le oui au référendum pour que là où nous sommes soit préservé’’, a-t-il ajouté.
Evoquant la polémique qui a cours à propos de cette reforme, l’ancien ministre, lui-même juriste de formation, a expliqué qu’il s’agit d’une “nouvelle constitution’’ et non d’une simple “révision constitutionnelle’’.
“Cette nouvelle constitution fera table rase de l’ancienne pour marquer une rupture totale d’avec le passé (…) son adoption va aboutir à l’avènement d’une IIIe République’’, a-t-il poursuivi.
La question de la reforme constitutionnelle engagée par M. Ouattara agite depuis quelques semaines le milieu politique en Côte d’Ivoire.
L’opposition ne veut pas de cette reforme. Son chef de file, le président du Front populaire ivoirien (FPI) Pascal Affi N’guessan, a récemment avec des mots rudes accusé M. Ouattara de “préparer son testament politique’’ et appelé à des manifestations de rue dès le mois de septembre pour “faire échec’’ au projet du chef de l’Etat.
Pour M. Bacongo, le président du FPI par ses critiques veut simplement “se donner l’impression d’exister’’, ajoutant qu’il ne peut en réalité “effrayer’’ que “9% du peuple’’ ivoirien, en allusion à son score à l’issue de la dernière élection présidentielle.
Serge Alain KOFFI