C’est parti pour les épreuves écrites du Brevet de Technicien supérieur (Bts), après les épreuves orales qui ont couru du 16 au 20 août dernier. 48.118 candidats dont 22.694 filles passent depuis hier, leur examen dans 87 centres (dont 70 à Abidjan) et 32 filières. L’innovation à partir de cette année, c’est l’introduction de l’identification électronique par des appareils biométriques, et par un code barre apposé sur les copies d’examen en lieu et place des noms et prénoms qui étaient mentionnés par le passé sur les copies. Ce constat a été observé hier dans deux centres (Pigier au Plateau et Cbcg à Cocody), visités très tôt le matin (7h 30mn), par Pr Bakayoko Ly Ramata, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. Pendant la composition, les 661 candidats en filière assistanat de Pigier et les 650 en filière réseau informatique et télécommunication du Cbcg, après avoir émargé sur la liste des candidats, ont mis leur index sur le lecteur d’empreinte des appareils biométriques. « Lorsqu’un candidat met son index sur le lecteur d’empreinte et qu’apparait une croix rouge, cela veut dire que ce candidat n’est pas identifié et qu’il est considéré comme un fraudeur » a indiqué Dr Maîga Abdou, président du comité technique de la réforme du Bts. L’autre innovation constatée, c’est l’anonymat électronique des copies par l’introduction du code barre qui contient toutes les informations de chaque candidat. « Dans ce code barre électronique se cache l’identité du candidat. Un seul code barre correspond à une seule identité. Aucun nom et prénom n’est mentionné sur la copie d’examen. Le code barre est apposé sur la copie pendant l’examen. Mais pas sur les intercalaires qui sont agrafés à la copie principale » a-t-il souligné. Selon lui, ce sont au total 400 appareils biométriques qui sont mis à la disposition des 87 centres d’examen. Les épreuves ont démarré par la technique d’expression française. A en croire Pr Bakayoko Ly Ramata, « L’anonymat par code barre et le lecteur d’empreinte biométrique permettent de savoir exactement si c’est vraiment le candidat qui compose. Nous voulons mettre fin à la fraude et crédibiliser l’examen du Bts » a-t-elle lancé. Quant aux candidats sans convocation, elle a tenu un discours de fermeté. « Ce sont des candidats qui ne sont pas identifiés. Pourtant cette opération a été reportée à deux reprises. Il faut qu’on apprenne à respecter les délais ».
Charles Bédé
Charles Bédé