La Maison des arts des paroliers à Cocody-Angré a servi de cadre le mercredi 24 août 2016 à la Fondation des artistes de Côte d’Ivoire (Fondaci) pour parler de couverture sociale.
‘’Oui à l’assurance initiée par le Burida pour la santé et le bien-être des artistes’’, tel a été le thème de la conférence prononcée par Oula Aïmond Williams, président de la Fondation des artistes de Côte d’Ivoire (Fondaci). Devant les journalistes, il a annoncé que désormais, les artistes ont décidé de s’approprier l’assurance mise en place depuis le 10 octobre 2013 par Maurice Bandaman, ministre de la Culture et de la Francophonie. Malheureusement, dit-il, cette assurance a du mal à rencontrer l’assentiment des artistes. C’est pourquoi, le président a annoncé qu’il y aura une vaste campagne de sensibilisation suivie de concerts pour expliquer à tous les artistes de Côte d’Ivoire le bien-fondé de cette assurance. Pour lui, les nombreux cas de maladies et de morts des artistes pourront, à n’en point douter, trouver une solution si chaque sociétaire du Bureau ivoirien des droits d’auteur (Burida) souscrivait à cette assurance qui coûte 144 mille/an. Poursuivant, il a proposé qu’une ponction soit faite sur les droits de tous les artistes actifs inscrits au Burida. Ce, si ces droits excédent 50 mille francs. Et il s’est interrogé sur le cas de Debordo qui a été victime d’un accident et qui n’ayant pas de couverture, a été pris en charge par les autorités. Pour le président Oula Aïmond Williams, il faut mettre un terme à cela en se prenant en charge avec cette assurance parce que l’artiste est un éveilleur de conscience et une “industrie ambulante”. Le conférencier a révélé que les artistes vont porter sur les fonts baptismaux, un fonds de solidarité pour s’entraider. Lequel fonds sera placé sous le contrôle d’un administrateur.
Quant à Kouamé François, responsable des relations ayant-droit du Burida, il a expliqué clairement le contenu du contrat de cette assurance. Selon lui, cette assurance comprend trois volets que sont la maladie, l’accident et les funérailles. En outre, elle couvre l’artiste-souscripteur, son conjoint et quatre enfants. Elle a un taux de couverture de 80% tant pour les soins médicaux que pour les médicaments. En revanche, il a précisé que ce sont 45 artistes qui ont souscrit à cette assurance depuis 2014 sur les 1000 sociétaires que compte le Burida.
M.Ouattara
‘’Oui à l’assurance initiée par le Burida pour la santé et le bien-être des artistes’’, tel a été le thème de la conférence prononcée par Oula Aïmond Williams, président de la Fondation des artistes de Côte d’Ivoire (Fondaci). Devant les journalistes, il a annoncé que désormais, les artistes ont décidé de s’approprier l’assurance mise en place depuis le 10 octobre 2013 par Maurice Bandaman, ministre de la Culture et de la Francophonie. Malheureusement, dit-il, cette assurance a du mal à rencontrer l’assentiment des artistes. C’est pourquoi, le président a annoncé qu’il y aura une vaste campagne de sensibilisation suivie de concerts pour expliquer à tous les artistes de Côte d’Ivoire le bien-fondé de cette assurance. Pour lui, les nombreux cas de maladies et de morts des artistes pourront, à n’en point douter, trouver une solution si chaque sociétaire du Bureau ivoirien des droits d’auteur (Burida) souscrivait à cette assurance qui coûte 144 mille/an. Poursuivant, il a proposé qu’une ponction soit faite sur les droits de tous les artistes actifs inscrits au Burida. Ce, si ces droits excédent 50 mille francs. Et il s’est interrogé sur le cas de Debordo qui a été victime d’un accident et qui n’ayant pas de couverture, a été pris en charge par les autorités. Pour le président Oula Aïmond Williams, il faut mettre un terme à cela en se prenant en charge avec cette assurance parce que l’artiste est un éveilleur de conscience et une “industrie ambulante”. Le conférencier a révélé que les artistes vont porter sur les fonts baptismaux, un fonds de solidarité pour s’entraider. Lequel fonds sera placé sous le contrôle d’un administrateur.
Quant à Kouamé François, responsable des relations ayant-droit du Burida, il a expliqué clairement le contenu du contrat de cette assurance. Selon lui, cette assurance comprend trois volets que sont la maladie, l’accident et les funérailles. En outre, elle couvre l’artiste-souscripteur, son conjoint et quatre enfants. Elle a un taux de couverture de 80% tant pour les soins médicaux que pour les médicaments. En revanche, il a précisé que ce sont 45 artistes qui ont souscrit à cette assurance depuis 2014 sur les 1000 sociétaires que compte le Burida.
M.Ouattara