Abidjan - En marge de la 6ème Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD-VI), la Première dame du Kenya, Margaret Kenyatta et l’épouse du Premier ministre du Japon, Akie Abe, ont conjointement organisé samedi août à Nairobi, un séminaire des Premières Dames sur le thème “ Pour l’avenir des femmes et des filles en Afrique”, destiné à sonner la mobilisation pour la santé maternelle et infantile.
Selon la Déclaration des Premières dames lors de ce séminaire, elles lancent un appel à l’action pour investir dans la santé maternelle et infantile pour la transformation sociale de l’Afrique.
D’après ce document publié par la Présidence ivoirienne, les Premières dames d’Afrique et du Japon, s’engagent à mener la lutte contre le VIH et le cancer afin d’améliorer la santé des femmes et des enfants ainsi que de sauver des vies.
Chaque jour 830 femmes meurent des causes évitables liées à la grossesse et à l’accouchement. Plus de la moitié de ces grossesses subviennent en Afrique sub-saharienne. En 2015, 5,9 millions d’enfants de moins de cinq ans sont décédés, soit 16 000 chaque jour.
Les femmes et les jeunes filles restent affectées de manières disproportionnées par le VIH. Dans les pays les plus durement frappés, les jeunes filles représentent plus de 80% de toutes les nouvelles infections chez les adolescents; 7000 filles âgées de 15 à 24 ans sont infectées chaque semaine. Cette maladie est la première cause de décès des femmes âgées de 15 à 44 ans à l’échelle mondiale.
En même temps, les pays africains enregistrent un nombre de cas élevé de cancer du sein et du col de l’utérus chez les femmes. Des cancers tels que la leucémie et les tumeurs cérébrales malignes augmentent le risque de décès chez les mères. Ces deux types de cancer ainsi que le VIH sont une cause majeure de décès chez les enfants de moins de cinq ans.
Aussi, les Premières dames d’Afrique et du Japon, après une série d’engagements, appellent les gouvernements africains à continuer à investir dans le secteur de la santé en vue de la réalisation de la déclaration d’Abuja 2001, par laquelle ils s’étaient engagés à octroyer 15% de leur budget annuel dans le secteur de la santé.
« Ces investissement n’aideront pas seulement à lutter contre les maladies comme le VIH et le cancer, mais serviront également à renforcer les systèmes de santé qui sauveront des vies et permettront une croissance économique forte », conclut la Déclaration.
(AIP)
cmas
Selon la Déclaration des Premières dames lors de ce séminaire, elles lancent un appel à l’action pour investir dans la santé maternelle et infantile pour la transformation sociale de l’Afrique.
D’après ce document publié par la Présidence ivoirienne, les Premières dames d’Afrique et du Japon, s’engagent à mener la lutte contre le VIH et le cancer afin d’améliorer la santé des femmes et des enfants ainsi que de sauver des vies.
Chaque jour 830 femmes meurent des causes évitables liées à la grossesse et à l’accouchement. Plus de la moitié de ces grossesses subviennent en Afrique sub-saharienne. En 2015, 5,9 millions d’enfants de moins de cinq ans sont décédés, soit 16 000 chaque jour.
Les femmes et les jeunes filles restent affectées de manières disproportionnées par le VIH. Dans les pays les plus durement frappés, les jeunes filles représentent plus de 80% de toutes les nouvelles infections chez les adolescents; 7000 filles âgées de 15 à 24 ans sont infectées chaque semaine. Cette maladie est la première cause de décès des femmes âgées de 15 à 44 ans à l’échelle mondiale.
En même temps, les pays africains enregistrent un nombre de cas élevé de cancer du sein et du col de l’utérus chez les femmes. Des cancers tels que la leucémie et les tumeurs cérébrales malignes augmentent le risque de décès chez les mères. Ces deux types de cancer ainsi que le VIH sont une cause majeure de décès chez les enfants de moins de cinq ans.
Aussi, les Premières dames d’Afrique et du Japon, après une série d’engagements, appellent les gouvernements africains à continuer à investir dans le secteur de la santé en vue de la réalisation de la déclaration d’Abuja 2001, par laquelle ils s’étaient engagés à octroyer 15% de leur budget annuel dans le secteur de la santé.
« Ces investissement n’aideront pas seulement à lutter contre les maladies comme le VIH et le cancer, mais serviront également à renforcer les systèmes de santé qui sauveront des vies et permettront une croissance économique forte », conclut la Déclaration.
(AIP)
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