‘’Amoin’’ est une artiste-comédienne. A l’état civil, elle s’appelle Koffi Amoin. Dans cette interview, elle explique sa maladie et parle de ses perspectives d’avenir, surtout de son projet de téléfilm.
Comment évolue votre état de santé?
Je me porte mieux, par la grâce de Dieu. Ma santé s’est considérablement améliorée.
De quoi souffrez-vous exactement ?
Je souffre d’un glaucome. Une maladie qui a considérablement baissé ma vision. Pour ce fait, je suis un peu malvoyante. Ensuite, est venu un mal au pied. Donc, je souffre d’une maladie dénommée “Œil de Perdrix“. Mais, par la grâce de Dieu, j’ai subi une intervention chirurgicale qui m’a permis de retrouver la guérison au niveau du pied.
Qui a financé cette opération ?
Pour mon pied, c’est le ministre Ouattara Téné Birahima dit “Photocopie“ qui m’a aidée à me faire opérer. Pour ce qui est de mes yeux, depuis 2013, le Président de la République, Alassane Ouattara, me donne 100 000 F FCA pour les achats de mes médicaments pharmaceutiques. Ceci, par l’intermédiaire de Mme Jeanne Peuhmond, conseiller du président de la République chargée des Affaires sociales et du genre. Dieu aidant, le ministère de la Culture et de la Francophonie a commencé à réagir ces temps-ci. Il a décidé de me soutenir afin que le traitement soit efficace. Vous savez, je ne travaille plus depuis le déclenchement de ces maladies. Pourtant, il me faut manger pour prendre les médicaments. Lorsque je m’efforce à travailler, le mal s’empire. Tout cela a compliqué ma situation financière. L’apport du ministère est donc d’un soutien inestimable. Puisqu’il me permet de me nourrir convenablement, afin que ma guérison soit rapide.
Vous étiez dans la saison 1 du téléfilm “Ma Famille“. Serez-vous à la saison 2 qui s’annonce ?
Difficile d’y répondre. Je ne suis pas la directrice de “Ma Famille“. En ce qui me concerne, je suis disponible. Si les responsables du projet me font appel, comme ce fut le cas pour la saison 1, je répondrai présente.
Quelles sont vos relations avec Akissi Delta, la responsable du Projet?
Rien de particulier. Chacune est dans son coin, depuis que nous nous sommes quittées en 2008.
Quels sont vos projets ?
J’ai actuellement deux projets sous la main. Le premier, c’est mon festival de contes. Il est dénommé ‘’Festival International Parole de Conteur pour la Recherche de la Paix et de la Réconciliation’’. Il se tiendra dans le mois de novembre 2016. Et ce, sur trois jours. Le dernier jour, soit le 15 novembre, sera une journée dédiée à la Paix. Ce sera notre façon à nous, les conteurs d’apporter notre pierre à l’édifice de la réconciliation nationale. Nous sommes certains que le conte peut apporter beaucoup dans ce sens. Nous avons notre mot à dire, au niveau de la réconciliation. Nous allons véhiculer des messages de paix, d’amour et de pardon à travers les contes. Rien ne peut se faire sans ces trois choses. Le second projet, c’est mon film. Depuis 2013, l’écriture des 164 épisodes de ce téléfilm est bouclée.
Quel sera le titre de ce téléfilm ?
Je préfère d’abord vous parler des thèmes qui seront abordés dans ce téléfilm. C’est, en effet, de là que part le titre. Il va parler de la maltraitance, de la traite et du travail des enfants. Ce téléfilm va parler de la maltraitance des enfants. Qui dit enfant, dit jeune. Un jeune devient adulte, c’est dire que nous sommes tous victimes parce que le papa qui n’a pas de moyen, et qui prend son enfant pour aller travailler est lui-même victime de cette maltraitance parce qu’il voit son enfant souffrir. Donc, il y a une femme qui ira de village en village pour faire croire aux villageois qu’elle est tout et va prendre les enfants des gens pour les amener en ville afin de les faire travailler dans les champs ou les mettre à la disposition des personnes qui cherchent des manœuvres pour leurs activités. Le titre du film est ‘’Femme d’affaire’’ et va coûter 1,750 milliard de FCFA, du 1er épisode jusqu’au 164ème épisode. J’ai besoin de sponsors, de partenaires, des mécènes pour pouvoir réaliser ce film. Le problème, c’est que je n’ai personne pour m’aider. J’ai envoyé plusieurs courriers. Hélas ! Je n’ai eu aucune réponse, même du Burida. J’ai adressé un courrier depuis 2014, rien qu’une demande pour expliquer mon projet, je n’ai jamais été reçue. C’est avec le ministère de la Culture que nous sommes en pourparlers. Celui-ci a répondu favorablement à notre courrier. Cependant, une chose est de répondre et une autre est de donner les moyens. Donc, nous attendons toujours.
Avez-vous les acteurs pour votre film?
Les acteurs sont tous là. J’ai mes acteurs aussi bien en Côte d’Ivoire que dans les autres pays car ‘’Femme d’affaire’’ ira également dans les pays voisins pour prendre les enfants également là-bas. L’équipe technique est donc en place. C’est juste les moyens financiers qui manquent pour la location du matériel, le déplacement.
Où sera tourné le film ?
Le film sera tourné, en ce qui concerne la Côte d’Ivoire à Abidjan, à Daoukro et dans quelques villages de Daoukro, Soubré, Bouaké et Ouangolo. En ce qui concerne les autres pays, c’est le Niger, le Bénin le Burkina, le Mali et le Sénégal. Ce projet est ambitieux aussi bien que son coût parce qu’il ne faut pas avoir peur de dire la vérité. Si je dis c’est 10 millions de FCFA et qu’on me les donne et après je n’arrive plus à continuer, l’on va penser que je n’ai pas fait le travail. Tout le monde sait que le matériel de location coûte très cher. Donc, il est mieux de dire la vérité.
Maintenant, si un individu veut nous aider avec 10 millions ou 20 millions de FCFA pour commencer, nous allons accepter et commencer avec cette somme. Au fur et à mesure, nous allons faire un épisode, 2 épisodes et les gens vont voir que c’est un bon projet. Je suis convaincue que de nombreuses personnes vont répondre favorablement.
Avec votre santé fragile, pouvez-vous conduire un tel projet ?
Il n’y a que mes yeux qui me font défaut. Sinon, tout le reste de mon corps fonctionne bien. Donc, si j’ai des hommes de main, je n’aurai pas de difficultés. Si j’ai réussi à écrire, le reste du travail, c’est l’apanage des acteurs. Donc, il y aura des gens pour les diriger et moi, je ne ferai que superviser.
Le Président de la République offre à certains artistes 300 mille par mois …
Je ne suis pas encore bénéficiaire de ce don. Mais, le moins qu’on puisse dire, c’est que c’est un grand geste. C’est un geste qui sauve parce que nos Anciens ont souffert. La situation de nos Anciens est différente de la situation actuelle où les artistes ont la possibilité de faire des spectacles un peu partout. Des années en arrière, l’art était négligé. Ce qui faisait que les artistes étaient mal assis financièrement. Ils avaient, de ce fait, besoin d’aide. Aussi, la piraterie était-elle pour quelque chose. Je me dis que donner 300 mille ou 400 mille par mois à un artiste qui est à la retraite comme nous ne sommes pas des fonctionnaires, c’est un ouf de soulagement qui vient à un moment bien donné pour ces personnes qui ont donné de la joie, du sourire d’abord à eux-mêmes et ensuite au public. Le sourire est très important parce que le sourire peut guérir des malades.
Quand dans la rue, vous êtes interpellée ‘’Amoin, Amoin’’, quel est le sentiment qui vous anime ?
C’est un sentiment de joie surtout lorsque ce n’est pas fait dans un sens péjoratif parce que certains le disent pour se moquer pendant que d’autres m’interpellent ‘’Amoin ! Amoin !’’ pour me féliciter. Cela me fait énormément plaisir de savoir que ces personnes apprécient ce que je fais.
Comment avez-vous été révélée au grand public ?
Ma première apparition s’est faite dans l’émission de conte de radio-Côte d’Ivoire ‘’Il était une fois’’. C’est ma première apparition, je dirai en public. C’est après cette apparition qu’Akissi Delta s’est dit sûrement que cette femme aime les choses du village, elle pourrait jouer le rôle de la villageoise dans ‘’Ma famille’’. C’est comme cela que j’ai été approchée et j’ai intégré l’équipe de ‘’Ma famille’’ qui m’a révélée. Sinon, je jouais déjà dans des films. Mais, c’est à partir de là que j’ai été révélée au grand public en tant qu’actrice de cinéma. J’étais jusque-là conteuse aussi à la Radio nationale avec Paul Kouamé dans ‘’Attokro’’. J’ai aussi fait ‘’Mensonge d’un soir’’ à la télévision.
Quels ont été vos moments de joie ou de peine en tant que comédienne ?
Je préfère commencer par mes peines et finir par les moments de joie. C’est lorsque j’ai été abandonnée par mes amis-artistes pendant ma maladie. Là, j’ai eu très mal parce que j’ai beaucoup soutenu des amis quand ils étaient malades. J’ai tout fais pour qu’ils soient pris en charge et à mon tour, ils disparaissent. Je n’ai même pas bénéficié d’un ‘’Bonjour’’ de leur part. J’ai été vraiment déçue de tous mes amis du monde du cinéma et du conte. Ma joie, c’est le fait d’être actrice qui m’ouvre toutes les portes facilement, où des personnes qui viennent en voiture ne peuvent pas y entrer. Moi, même à pied, tout le monde dit ‘’Amoin ! Amoin !’’ pour m’accueillir. C’est déjà, une richesse pour moi. Cela m’a donné beaucoup de joie et m’a permis de sortir du pays et de rencontrer beaucoup de personnes.
Interview réalisée par M.Ouattara et Ben Ismaël
Comment évolue votre état de santé?
Je me porte mieux, par la grâce de Dieu. Ma santé s’est considérablement améliorée.
De quoi souffrez-vous exactement ?
Je souffre d’un glaucome. Une maladie qui a considérablement baissé ma vision. Pour ce fait, je suis un peu malvoyante. Ensuite, est venu un mal au pied. Donc, je souffre d’une maladie dénommée “Œil de Perdrix“. Mais, par la grâce de Dieu, j’ai subi une intervention chirurgicale qui m’a permis de retrouver la guérison au niveau du pied.
Qui a financé cette opération ?
Pour mon pied, c’est le ministre Ouattara Téné Birahima dit “Photocopie“ qui m’a aidée à me faire opérer. Pour ce qui est de mes yeux, depuis 2013, le Président de la République, Alassane Ouattara, me donne 100 000 F FCA pour les achats de mes médicaments pharmaceutiques. Ceci, par l’intermédiaire de Mme Jeanne Peuhmond, conseiller du président de la République chargée des Affaires sociales et du genre. Dieu aidant, le ministère de la Culture et de la Francophonie a commencé à réagir ces temps-ci. Il a décidé de me soutenir afin que le traitement soit efficace. Vous savez, je ne travaille plus depuis le déclenchement de ces maladies. Pourtant, il me faut manger pour prendre les médicaments. Lorsque je m’efforce à travailler, le mal s’empire. Tout cela a compliqué ma situation financière. L’apport du ministère est donc d’un soutien inestimable. Puisqu’il me permet de me nourrir convenablement, afin que ma guérison soit rapide.
Vous étiez dans la saison 1 du téléfilm “Ma Famille“. Serez-vous à la saison 2 qui s’annonce ?
Difficile d’y répondre. Je ne suis pas la directrice de “Ma Famille“. En ce qui me concerne, je suis disponible. Si les responsables du projet me font appel, comme ce fut le cas pour la saison 1, je répondrai présente.
Quelles sont vos relations avec Akissi Delta, la responsable du Projet?
Rien de particulier. Chacune est dans son coin, depuis que nous nous sommes quittées en 2008.
Quels sont vos projets ?
J’ai actuellement deux projets sous la main. Le premier, c’est mon festival de contes. Il est dénommé ‘’Festival International Parole de Conteur pour la Recherche de la Paix et de la Réconciliation’’. Il se tiendra dans le mois de novembre 2016. Et ce, sur trois jours. Le dernier jour, soit le 15 novembre, sera une journée dédiée à la Paix. Ce sera notre façon à nous, les conteurs d’apporter notre pierre à l’édifice de la réconciliation nationale. Nous sommes certains que le conte peut apporter beaucoup dans ce sens. Nous avons notre mot à dire, au niveau de la réconciliation. Nous allons véhiculer des messages de paix, d’amour et de pardon à travers les contes. Rien ne peut se faire sans ces trois choses. Le second projet, c’est mon film. Depuis 2013, l’écriture des 164 épisodes de ce téléfilm est bouclée.
Quel sera le titre de ce téléfilm ?
Je préfère d’abord vous parler des thèmes qui seront abordés dans ce téléfilm. C’est, en effet, de là que part le titre. Il va parler de la maltraitance, de la traite et du travail des enfants. Ce téléfilm va parler de la maltraitance des enfants. Qui dit enfant, dit jeune. Un jeune devient adulte, c’est dire que nous sommes tous victimes parce que le papa qui n’a pas de moyen, et qui prend son enfant pour aller travailler est lui-même victime de cette maltraitance parce qu’il voit son enfant souffrir. Donc, il y a une femme qui ira de village en village pour faire croire aux villageois qu’elle est tout et va prendre les enfants des gens pour les amener en ville afin de les faire travailler dans les champs ou les mettre à la disposition des personnes qui cherchent des manœuvres pour leurs activités. Le titre du film est ‘’Femme d’affaire’’ et va coûter 1,750 milliard de FCFA, du 1er épisode jusqu’au 164ème épisode. J’ai besoin de sponsors, de partenaires, des mécènes pour pouvoir réaliser ce film. Le problème, c’est que je n’ai personne pour m’aider. J’ai envoyé plusieurs courriers. Hélas ! Je n’ai eu aucune réponse, même du Burida. J’ai adressé un courrier depuis 2014, rien qu’une demande pour expliquer mon projet, je n’ai jamais été reçue. C’est avec le ministère de la Culture que nous sommes en pourparlers. Celui-ci a répondu favorablement à notre courrier. Cependant, une chose est de répondre et une autre est de donner les moyens. Donc, nous attendons toujours.
Avez-vous les acteurs pour votre film?
Les acteurs sont tous là. J’ai mes acteurs aussi bien en Côte d’Ivoire que dans les autres pays car ‘’Femme d’affaire’’ ira également dans les pays voisins pour prendre les enfants également là-bas. L’équipe technique est donc en place. C’est juste les moyens financiers qui manquent pour la location du matériel, le déplacement.
Où sera tourné le film ?
Le film sera tourné, en ce qui concerne la Côte d’Ivoire à Abidjan, à Daoukro et dans quelques villages de Daoukro, Soubré, Bouaké et Ouangolo. En ce qui concerne les autres pays, c’est le Niger, le Bénin le Burkina, le Mali et le Sénégal. Ce projet est ambitieux aussi bien que son coût parce qu’il ne faut pas avoir peur de dire la vérité. Si je dis c’est 10 millions de FCFA et qu’on me les donne et après je n’arrive plus à continuer, l’on va penser que je n’ai pas fait le travail. Tout le monde sait que le matériel de location coûte très cher. Donc, il est mieux de dire la vérité.
Maintenant, si un individu veut nous aider avec 10 millions ou 20 millions de FCFA pour commencer, nous allons accepter et commencer avec cette somme. Au fur et à mesure, nous allons faire un épisode, 2 épisodes et les gens vont voir que c’est un bon projet. Je suis convaincue que de nombreuses personnes vont répondre favorablement.
Avec votre santé fragile, pouvez-vous conduire un tel projet ?
Il n’y a que mes yeux qui me font défaut. Sinon, tout le reste de mon corps fonctionne bien. Donc, si j’ai des hommes de main, je n’aurai pas de difficultés. Si j’ai réussi à écrire, le reste du travail, c’est l’apanage des acteurs. Donc, il y aura des gens pour les diriger et moi, je ne ferai que superviser.
Le Président de la République offre à certains artistes 300 mille par mois …
Je ne suis pas encore bénéficiaire de ce don. Mais, le moins qu’on puisse dire, c’est que c’est un grand geste. C’est un geste qui sauve parce que nos Anciens ont souffert. La situation de nos Anciens est différente de la situation actuelle où les artistes ont la possibilité de faire des spectacles un peu partout. Des années en arrière, l’art était négligé. Ce qui faisait que les artistes étaient mal assis financièrement. Ils avaient, de ce fait, besoin d’aide. Aussi, la piraterie était-elle pour quelque chose. Je me dis que donner 300 mille ou 400 mille par mois à un artiste qui est à la retraite comme nous ne sommes pas des fonctionnaires, c’est un ouf de soulagement qui vient à un moment bien donné pour ces personnes qui ont donné de la joie, du sourire d’abord à eux-mêmes et ensuite au public. Le sourire est très important parce que le sourire peut guérir des malades.
Quand dans la rue, vous êtes interpellée ‘’Amoin, Amoin’’, quel est le sentiment qui vous anime ?
C’est un sentiment de joie surtout lorsque ce n’est pas fait dans un sens péjoratif parce que certains le disent pour se moquer pendant que d’autres m’interpellent ‘’Amoin ! Amoin !’’ pour me féliciter. Cela me fait énormément plaisir de savoir que ces personnes apprécient ce que je fais.
Comment avez-vous été révélée au grand public ?
Ma première apparition s’est faite dans l’émission de conte de radio-Côte d’Ivoire ‘’Il était une fois’’. C’est ma première apparition, je dirai en public. C’est après cette apparition qu’Akissi Delta s’est dit sûrement que cette femme aime les choses du village, elle pourrait jouer le rôle de la villageoise dans ‘’Ma famille’’. C’est comme cela que j’ai été approchée et j’ai intégré l’équipe de ‘’Ma famille’’ qui m’a révélée. Sinon, je jouais déjà dans des films. Mais, c’est à partir de là que j’ai été révélée au grand public en tant qu’actrice de cinéma. J’étais jusque-là conteuse aussi à la Radio nationale avec Paul Kouamé dans ‘’Attokro’’. J’ai aussi fait ‘’Mensonge d’un soir’’ à la télévision.
Quels ont été vos moments de joie ou de peine en tant que comédienne ?
Je préfère commencer par mes peines et finir par les moments de joie. C’est lorsque j’ai été abandonnée par mes amis-artistes pendant ma maladie. Là, j’ai eu très mal parce que j’ai beaucoup soutenu des amis quand ils étaient malades. J’ai tout fais pour qu’ils soient pris en charge et à mon tour, ils disparaissent. Je n’ai même pas bénéficié d’un ‘’Bonjour’’ de leur part. J’ai été vraiment déçue de tous mes amis du monde du cinéma et du conte. Ma joie, c’est le fait d’être actrice qui m’ouvre toutes les portes facilement, où des personnes qui viennent en voiture ne peuvent pas y entrer. Moi, même à pied, tout le monde dit ‘’Amoin ! Amoin !’’ pour m’accueillir. C’est déjà, une richesse pour moi. Cela m’a donné beaucoup de joie et m’a permis de sortir du pays et de rencontrer beaucoup de personnes.
Interview réalisée par M.Ouattara et Ben Ismaël