Abengourou- Les commissaires de police et les commandants de brigade de gendarmerie, des officiers de police judiciaire (OPJ) de la région de l’Indénié-Djuablin, ont été invités, mardi, au cours d’un atelier de renforcement des capacités, à ne pas conditionner la recevabilité d’une plainte contre les violences basées sur le genre (VBG) au certificat médical.
« Le certificat médical est certes un élément de preuve dans l’enquête, mais ce n’est pas un élément constitutif de l’infraction. Il ne doit donc pas être une condition sine qua non à la recevabilité d’une plainte contre les VBG », a fait savoir le commissaire de police, Gokou Basile, l’un des co-animateurs de cet atelier organisé par l’ONG Vision Nouvelle avec l’appui financier de Save the Children à travers le fonds SIDA-CSO (fonds suédois).
Le rôle des OPJ est de protéger les victimes d’agressions sexuelles en leur assurant une véritable prise en charge judiciaire et non de les empêcher, notamment, ceux de conditions sociales modestes, d’accéder au service public de la justice pénale en leur exigeant un certificat médical.
A en croire le directeur exécutif de l’ONG Vision Nouvelle, Jean-Claude Ettien, en plus de l’organisation de cet atelier de renforcement des capacités des OPJ, son organisation entend faire un plaidoyer auprès des décideurs étatiques afin que la délivrance du certificat médical soit gratuite dans le cas des enquêtes sur les violences sexuelles.
rkk/ask
« Le certificat médical est certes un élément de preuve dans l’enquête, mais ce n’est pas un élément constitutif de l’infraction. Il ne doit donc pas être une condition sine qua non à la recevabilité d’une plainte contre les VBG », a fait savoir le commissaire de police, Gokou Basile, l’un des co-animateurs de cet atelier organisé par l’ONG Vision Nouvelle avec l’appui financier de Save the Children à travers le fonds SIDA-CSO (fonds suédois).
Le rôle des OPJ est de protéger les victimes d’agressions sexuelles en leur assurant une véritable prise en charge judiciaire et non de les empêcher, notamment, ceux de conditions sociales modestes, d’accéder au service public de la justice pénale en leur exigeant un certificat médical.
A en croire le directeur exécutif de l’ONG Vision Nouvelle, Jean-Claude Ettien, en plus de l’organisation de cet atelier de renforcement des capacités des OPJ, son organisation entend faire un plaidoyer auprès des décideurs étatiques afin que la délivrance du certificat médical soit gratuite dans le cas des enquêtes sur les violences sexuelles.
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