La commune d’Adjamé était en proie hier à de violents affrontements entre des groupes rivaux de gnambros (des chargeurs des minis-bus appelés gbakas, ndlr) qui ont dégénéré en des agressions des populations. Le bilan provisoire fait état, selon des sources concordantes, de dizaines de blessés et de nombreux portables, des motos et de fortes sommes d’argent emportés.
Comment en est-on arrivé à cette situation de grande frayeur qui a créé la confusion hier dans la plus grande commune commerciale d’Abidjan ? Tout est parti, à en croire des victimes, des jeunes gnambros habitant le quartier Abras, situé après les rails qui jouxtent la grande mosquée d’Adjamé. « Ce matin, aux environs de 6h, les abrassiens (résidents du sous-quartier Abras) se sont emparés de la gestion de la station des gbakas d’Adjamé-mosquée alors que ce jour est réservé, selon leur programme, aux syndicats d’Abobo. C’est donc aux premiers cités que les chauffeurs de gbakas versaient les droits de stationnement. N’acceptant pas cette injustice, selon eux, que les syndicats d’Abobo ont débarqués, à bord de cinq gbakas, au point de stationnement de la mosquée, à 7h. Armés de couteaux, de haches, de gourdins et de pistolets, ils s’en sont violemment pris aux abrassiens pour les déloger des lieux », raconte un témoin des faits. La suite, ce sont des affrontements violents entre les deux groupes rivaux qui ont occasionné des blessés graves de part et d’autre.
A en croire des témoignages de victimes, des dizaines de blessés ainsi que des passants ont été agressés. « Des motos, des téléphones portables, des sacs à main avec de fortes sommes d’argent ont été arrachés par les abrassiens dans les environs de la mosquée, au Black market et sous le pont où ils s’étaient refugiés. C’était le sauve-qui-peut. J’ai un collègue qui a perdu tous ses portables face à ses agresseurs très menaçants alors qu’il venait les vendre ici au Black market. D’ailleurs, suite à ces agressions, tous les magasins ont fermé. Je remercie Dieu qui m’a permis d’échapper à ces attaques à main armée. Il faut que les autorités fassent tout pour ramener la sécurité à Adjamé», a révélé un vendeur de portables sous le couvert de l’anonymat qui a ajouté que les éléments de la gendarmerie d’Agban, du Ccdo et de la police nationale ont réussi à disperser les bandes rivales à coups de gaz lacrymogène et des tirs de sommation, aux environs de 10h. Il faut indiquer que les affrontements ont tourné à l’avantage des gnambros d’Abobo qui ont contraint les abrassiens à se replier dans leur quartier malgré le renfort qu’ils ont reçu, selon des témoins.
Didier Kéi
Comment en est-on arrivé à cette situation de grande frayeur qui a créé la confusion hier dans la plus grande commune commerciale d’Abidjan ? Tout est parti, à en croire des victimes, des jeunes gnambros habitant le quartier Abras, situé après les rails qui jouxtent la grande mosquée d’Adjamé. « Ce matin, aux environs de 6h, les abrassiens (résidents du sous-quartier Abras) se sont emparés de la gestion de la station des gbakas d’Adjamé-mosquée alors que ce jour est réservé, selon leur programme, aux syndicats d’Abobo. C’est donc aux premiers cités que les chauffeurs de gbakas versaient les droits de stationnement. N’acceptant pas cette injustice, selon eux, que les syndicats d’Abobo ont débarqués, à bord de cinq gbakas, au point de stationnement de la mosquée, à 7h. Armés de couteaux, de haches, de gourdins et de pistolets, ils s’en sont violemment pris aux abrassiens pour les déloger des lieux », raconte un témoin des faits. La suite, ce sont des affrontements violents entre les deux groupes rivaux qui ont occasionné des blessés graves de part et d’autre.
A en croire des témoignages de victimes, des dizaines de blessés ainsi que des passants ont été agressés. « Des motos, des téléphones portables, des sacs à main avec de fortes sommes d’argent ont été arrachés par les abrassiens dans les environs de la mosquée, au Black market et sous le pont où ils s’étaient refugiés. C’était le sauve-qui-peut. J’ai un collègue qui a perdu tous ses portables face à ses agresseurs très menaçants alors qu’il venait les vendre ici au Black market. D’ailleurs, suite à ces agressions, tous les magasins ont fermé. Je remercie Dieu qui m’a permis d’échapper à ces attaques à main armée. Il faut que les autorités fassent tout pour ramener la sécurité à Adjamé», a révélé un vendeur de portables sous le couvert de l’anonymat qui a ajouté que les éléments de la gendarmerie d’Agban, du Ccdo et de la police nationale ont réussi à disperser les bandes rivales à coups de gaz lacrymogène et des tirs de sommation, aux environs de 10h. Il faut indiquer que les affrontements ont tourné à l’avantage des gnambros d’Abobo qui ont contraint les abrassiens à se replier dans leur quartier malgré le renfort qu’ils ont reçu, selon des témoins.
Didier Kéi