« La mesure de gratuité ciblée continue d’enregistrer des retards importants en matière de remboursement des redevances non perçues aux établissements sanitaires ayant réalisé des prestations de gratuité ciblée ». C’est la révélation qu’à faite Dr. Kéita Abass, point focal de la Coalition des organisations de la société civile ivoirienne pour l’accès aux soins de santé (Coscias), le mercredi 24 août dernier, au siège de la Convention de la société civile ivoirienne (Csci), à Angré. C’était à l’occasion de la conférence de presse qu’il a animée.
« Plusieurs membres de la Coscias ont observé sur le terrain que de nombreux établissements sanitaires n’ont pas encore reçu les redevances non-perçues au titre de l’année 2015. Cette situation met à mal le bon fonctionnement des structures sanitaires appliquant la gratuité ciblée », a-t-il déploré. La conséquence, a-t-il ajouté, c’est qu’il y a une baisse de la fréquentation des structures sanitaires publiques par les populations cibles. Il a, par ailleurs, évoqué le problème de disponibilité des médicaments dans les établissements sanitaires de premier contacts (Espc), compte tenu des difficultés d’ordre logistique auxquelles sont confrontées les pharmacies des districts sanitaires. « Cette situation intervient dans un contexte où, selon l’enquête démographique et de santé de 2012, le taux de mortalité maternelle est de 614 décès pour 100000 naissances vivantes. Et celui de la mortalité infanto-juvénile est de 108 décès pour 1000 naissantes vivantes », relève-t-il. Dr. Kéita Abass a ajouté que le taux de mortalité maternelle en Côte d’Ivoire est deux fois supérieur à ceux observés en moyenne dans la sous-région. Notamment, au Burkina Faso qui présente un taux de mortalité maternelle d’environ 341 décès pour 100000 naissances vivantes en 2012. Le point focal de la Coscias recommande à l’Etat ivoirien de payer les redevances non-perçues en trois mois.
GOMON Edmond
« Plusieurs membres de la Coscias ont observé sur le terrain que de nombreux établissements sanitaires n’ont pas encore reçu les redevances non-perçues au titre de l’année 2015. Cette situation met à mal le bon fonctionnement des structures sanitaires appliquant la gratuité ciblée », a-t-il déploré. La conséquence, a-t-il ajouté, c’est qu’il y a une baisse de la fréquentation des structures sanitaires publiques par les populations cibles. Il a, par ailleurs, évoqué le problème de disponibilité des médicaments dans les établissements sanitaires de premier contacts (Espc), compte tenu des difficultés d’ordre logistique auxquelles sont confrontées les pharmacies des districts sanitaires. « Cette situation intervient dans un contexte où, selon l’enquête démographique et de santé de 2012, le taux de mortalité maternelle est de 614 décès pour 100000 naissances vivantes. Et celui de la mortalité infanto-juvénile est de 108 décès pour 1000 naissantes vivantes », relève-t-il. Dr. Kéita Abass a ajouté que le taux de mortalité maternelle en Côte d’Ivoire est deux fois supérieur à ceux observés en moyenne dans la sous-région. Notamment, au Burkina Faso qui présente un taux de mortalité maternelle d’environ 341 décès pour 100000 naissances vivantes en 2012. Le point focal de la Coscias recommande à l’Etat ivoirien de payer les redevances non-perçues en trois mois.
GOMON Edmond